23 Septembre 2012
En novembre, les membres de l’UMP vont élire le président du mouvement pour trois ans. François Fillon et Jean François Copé ont recueilli les parrainages nécessaires et sont seuls en lice aujourd’hui. Les autres candidats n’ont pas réussi à passer ce cap. Tous ont pourtant de grandes qualités et participent de la richesse intellectuelle et politique du parti. Nous avons besoin de chacun d’eux.
Mais voilà, il ne faut en choisir qu’un seul. La difficulté de l’exercice, c’est de réussir une campagne électorale positive qui fasse émerger le leader tout en confortant l’unité du mouvement. Quand on sait de quelle pâte sont faits les politiques, on comprend aisément que cette exigence soit périlleuse.
Moi, vous me connaissez mes chers lecteurs. Vous savez que je ressens en permanence la nécessité de dire clairement mon choix. Pourtant cette fois ci je me suis demandé quelle attitude avoir. J’apprécie les deux candidats. Je lis et j’écoute attentivement ce qu’ils disent l’un et l’autre depuis longtemps. J’adhère largement aux orientations qu’ils expriment. Le cap est le même et les nuances sont subtiles. L’un met plutôt l’accent sur le retour à l’équilibre des comptes quand l’autre privilégie la compétitivité. Peut-être. L’opposition sans concession pour l’un comme pour l’autre au parti Front National se traduit par des stratégies un peu différentes. Sans doute. Mais à mon sens c’est l’extrême proximité des choix politiques qu’ils proposent qui l’emporte.
Reste alors la personnalité de l’un et de l’autre et l’adhésion qu’ils suscitent autour d’eux. Et là, ma grille de lecture n’est comme souvent pas parfaitement en phase spontanément avec la majorité des personnes que je côtoie. Avant de percevoir le contenu des analyses et des propositions, c’est l’émetteur qui est ressenti et jugé. A cette aune, c’est François Fillon qui l’emporte assez nettement pour notre électorat.
Nous avons besoin de fédérer et de réunir. La voie à suivre pour notre pays est ardue, elle sera forcément douloureuse pour beaucoup d’entre nous. L’échec programmé de la gauche n’a rien de réjouissant quand on sait que le programme alternatif à mettre en œuvre n’est pas facilement populaire. Dans ces circonstances, le capital confiance dont dispose François Fillon est un atout majeur. Il faut le faire fructifier. Je lui ai adressé mon parrainage.
Nous recevons tout à l’heure Valérie Pécresse et Elisabeth Morin à Hiersac. Toutes les deux se sont engagées derrière François Fillon. Le deux octobre nous recevrons Jean François Copé à Cognac. 200 inscriptions pour le repas de notre fête départementale aujourd’hui. Je veux un public au moins aussi nombreux pour la venue du secrétaire général.
Quel que soit le résultat du scrutin en novembre je serai heureux et fier de mon engagement auprès du futur président.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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