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L'ARH c'est nous.

Ce soir je vais sans doute vraiment vous inquiéter tant je vais sembler candide. Je sais pourtant comment rendre indestructible notre hôpital pour qu’il assure tous les services que nous attendons de lui de jour comme de nuit. Il suffit simplement que chacun d’entre nous exprime clairement son profond attachement à son existence, sa reconnaissance pour le travail qui y est fait, son admiration pour le dévouement dont les équipes font preuve chaque jour pour prodiguer les meilleurs soins aux malades, sa solidarité avec tout un territoire pour disposer à proximité des hommes et des femmes qui pourront en cas de nécessité sauver nos proches ou nous mêmes.

Aujourd’hui j’ai pu échanger avec le docteur Inal lors d’une rencontre initiée par Pierre Bobe. Quel est donc le message le plus fort que j’ai entendu à notre adresse ? Sans doute que ce dont les équipes de l’hôpital ont le plus besoin pour réussir c’est avant tout de ressentir notre motivation pour le travail qu’elles font. C’est d’être entourées de respect et de considération pour leur dévouement. C’est aussi qu’on leur assure un management éclairé à la hauteur des enjeux de respect des règles, de justice, de confiance et de sécurité nécessaires au bon fonctionnement d’un hôpital. Et puis j’ai une nouvelle fois entendu qu’il ne peut y avoir de chirurgie programmée durable sans gardes. L’interdépendance entre les urgences et la capacité à accueillir en chirurgie 24 heures sur 24 est une réalité incontournable confirmée par tous les professionnels sincères.

J’ai eu aussi confirmation que le plateau technique de Barbezieux était bien de grande qualité et n’avait rien à envier à des hôpitaux plus prestigieux. La compétence du personnel est reconnue et à la hauteur des services à rendre. De son point de vue de praticien notre hôpital mérite évidemment que l’on se mobilise sans compter pour que l’on y maintienne et développe l’offre de service qui y est faite aujourd’hui. Sa motivation personnelle sincère sera d’autant plus forte que la nôtre s’exprimera clairement.

Tout notre territoire a un besoin crucial de cet hôpital ouvert en chirurgie 24 heures sur 24. Aucune économie n’est à espérer pour le pays par sa disparition. Les problèmes de démographie médicale n’auront pas forcément plus d’incidence pour cet hôpital que pour un plus grand. Et les conflits souvent cités ne sont comme partout que l’expression d’un manque d’arbitrage ou de management.   

Réunissons nous tous sur les valeurs essentielles de proximité, de sécurité, de service aux accidentés et aux malades, de réactivité et d’aménagement du territoire, qui fondent la nécessité de l’hôpital de Barbezieux pour tous les habitants de l’aire géographique desservie.

Ne perdons pas de temps à nous comparer à d’autres sites et à leurs difficultés ou à leurs avantages propres. C’est de nous seuls et de notre volonté dont dépend  le maintien de notre hôpital tout comme le développement de notre territoire. Que chacun poursuive ou commence à sensibiliser son entourage qui à son tour élargira le nombre des habitants mobilisés. Les évolutions ne dépendront plus ensuite que de notre volonté unanime.

     

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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D
Sigmund freud a décidé de s'accorder quelques jours de vacances dans le Sud-Charente...<br /> Vu tous les problèmes qui y coexistent, on lui en sait gré...<br /> <br /> Manquerait plus que Lacan en fasse autant...<br /> <br /> Ce serait une bonne occasion pour que le "camille Claudel" de la Couronne se délocalise...<br /> <br /> Ainsi les esprits admettraient mieux que la chirurgie fasse de même...
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L
Omettre le "R" de BRAILLARD ou mettre 2 "ailes" à Chevalier, voilà des "actes manqués" qui vont nécessiter une subtile lecture. Notre cher Président saura en apprécier les insinuations pas si basses que cela tout de même............
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I
Mais oui....ça se trouve, tout ça n'est que manigances pour faire passer sans problème les prochaines délocalisations des multinationales du Sud Charente. J'y avais pas pensé!
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D
Chevallier Baillard? Bayard? Braillard?<br /> Pour moi c'est la 3eme version la plus proche des gens!<br /> Enfin, celle qui est le mieux entendue!<br /> Faut dire, les pauvres, vu l'environnement pas protégé dans lequel leurs petites oreilles évoluent, vu tout l'assourdissant que diffusent les médias, on comprend pourquoi leur esprit qui se sent fatigué préfère garder dans un coin du cerveau un petit coin de vide pour tranquillement siroter sa canette de Coca-Cola...<br /> <br /> Mon commentaire n'a rien à voir avec l'hopital...<br /> <br /> Juste un rebond sur une fôte d'orthographe qui ressemble à un "acte manqué"...
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L
je trouve les basses insinuations, que je lis dans certains commentaires, quant à la prétendue stratégie politique de ceux qui affirment leurs opinions et se battent pour le maintien de l'activité hospitalière à Barbezieux déplacées. J'estime qu'il y a certains combats qui n'ont pas de couleurs politiques. Et comme, semble-t-il, la municipalité ne soit pas réceptive a ce problème, il est heureux de voir que certains élus s'engagent humainement pour sauver l'hôpital et que les professionnels de santé aient enfin été entendus. Nous devons effectivement faire bloc avec TOUS ceux qui soutiennent notre hôpital.
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L
Il est prioritaire de faire bloc dans ce combat ; les comptes se règleront après. Mais soyons prudent sur les apparitions soudaines des chevaliers BAILLARD qui sont prêts aujourd'hui à prendre la défense de la veuve et de l'horphelin et du futur opéré et qui demain auront la même ardeur à défendre et justifier le bien fondé de la fléxiblité, des délocalisations ........surtout, si en plus, il faut leur dire MERCI......
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L
Un des commentateurs, qui se rappelle bizarrement d'un coup qu'il a été défenseur de l'Hôpital de BARBEZIEUX, oublie la manière dont il a traité "le petit personnel de l'Hôpital au dernier conseil municipal. Les "bordels" répétés, "je vais vous faire virer", etc... hurlés à l'encontre des "minus" qui venaient demander simplement le droit d'expliquer à "leurs" élus le point de vue des gens du terrain, resteront dans la mémoire des électeurs. Le combat pour maintenir "LE" service de chirurgie sans l'amputer progressivement, avant de l'achever, est maintenant mené par des hommes et des femmes qui veulent défendre la santé de tous et ils n'ont pas fatalement, comme ce Monsieur, des arrières pensées pour des intérêts personnels et en particulier électoralistes. Il est caractéristique de voir, qu'à part des insinuations, des sous-entendus, ceux qui souhaitent la femeture des urgences chirurgicales à 18 heures et les samedis, dimanches et jours fériés, n'ont aucun argument valable et sincère. Mr SAUVAITRE n'a fait qu'écouter tous ceux qui avaient vécu cette situation dans le passé, en particulier à CONFOLENS, les techniciens, les spécialistes, avant de se faire une idée et de laisser parler son coeur. Cela arrange certains d'y voir un intérêt personnel. Le personnel de l'hôpital y voit, lui, enfin, un élu qi se soucie de ses concitoyens et de leur avenir. MERCI et ne nous lâchez pas.<br />  <br />  
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M
vous ne trouverez personne dans le Sud Charente qui soit pour la fermeture de la chirurgie de l'Hôpital de Barbezieux, surtout dans le Conseil Municipal de Barbezieux, même si certains pensent le contraire!En tant que toujours président de l'association des usagers qui s'est mise en sommeil après la fermeture de la maternité (il y aurait un grand débat à faire sur ce sujet concernant la mobilisation générale et particulière) je peux vous dire que descendre dans la rue est important mais insuffisant.Avant la mise en place de l'ARH, l'interlocuteur privilégié était le préfet, le blocage d'une nationale agissait directement sur l'Etat.Bloquer la RN10 aujourd'hui ne gêne que la circulation locale et en aucun cas le train du SROS et de la fermeture programmée.Une mobilisation de la population est nécessaire et primordiale, elle est le signe d'une démocratie en marche, mais une mobilisation des élus à tous les niveaux est l'action qui pourrait infléchir la décision. Il ne suffit pas de dire : "je ne veux pas que cela ferme!"L'action politique doit reprendre le pouvoir sur l'action administrative. C'est toute l'organisation de la santé en France qui est malade et il n'y a que les réactions médiatisées comme celle du docteur Pelloux (président de l'asso des urgentistes) qui permet d'infléchir une décision (pour un certain temps?)Si vous travailler un peu sur le dossier de l'hospitalisation, vous remarquerez très vite que certains intérêts particuliers priment sur l'intérêt collectif.Si tous nos élus nationaux, régionaux, départementaux et locaux avaient une action concertée, nous aurions des chances de bloquer la décision. Cette action doit être pour la sauvegarde des services de l'hôpital et non pour répondre à des vues politiciennes
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B
Que tout cela est bien écrit ! félicitations à l'écrivain. 
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R
Edmont... T'es con...
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