18 Décembre 2006
Les mécanismes expliquant ces différences de comportement sont mal définis mais pourraient être liés aux variations d'humeur qui influent sur la manière dont les individus enregistrent les informations extérieures, selon cette étude parue dans les Comptes-rendus de l'Académie des Sciences des Etats-Unis (PNAS).
"Nous pensons que l'explication est le mécanisme de sélection sous-jacent, la manière dont nous filtrons l'information", indique l'auteur de l'étude, Adam Anderson, professeur de psychologie à l'Université de Toronto. "Quand les gens sont de bonne humeur, ils ont tendance à élargir leur filtre (d'informations) et à avoir plus d'intuition".
Pour tester sa théorie, il a étudié le comportement de 24 étudiants face à deux types de tâches: l'une créative exigeant une forte concentration et l'autre visuelle les obligeant à ignorer toute information susceptible de provoquer la distraction.
Quand il s'agit de faire des associations de mots, ceux qui sont de bonne humeur sont plus performants. En revanche, les mêmes ont des difficultés à se concentrer sur un test visuel. Etre joyeux rend perméable aux idées extérieures alors que la tristesse rend les gens plus imperméables.
Pour jouer sur l'humeur, les chercheurs ont utilisé des morceaux de Bach et Prokofiev. Pour induire une humeur neutre, ils ont récité des statistiques sur le Canada.
Pour le cas ou cette dépêche AFP vous aurait échappé il m'a semblé utile de la copier sur ce blog. Finalement naviguer entre bonne humeur et anxiété ou inquiétude peut avoir un rendement intéressant.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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