18 Décembre 2006
J’ai bien fait de saluer le tour de force réussi de Ségolène Royal qui lui a permis de se faire désigner candidate à l’élection présidentielle contre de solides postulants pour l’emploi. Parce que les motifs d’applaudissements se sont fait rares depuis et que son passage à Ripostes hier soir a été tellement consternant que les critiques que je vais formuler maintenant pourraient paraître partisanes. Passé la première partie de l’émission, où Serge Moati l’a très délicatement interrogée et où tout sourire dehors elle a pu satisfaire l’imaginaire de ses fans, l’épreuve du débat a tourné à la déroute. C’en était fini du sourire rayonnant et les grimaces ponctuaient la débandade. Malgré la gentillesse des interlocuteurs (on était loin des hurluberlus vociférants choisis pour affronter Nicolas Sarkozy il y a une semaine) elle s’est emmêlée les pinceaux sur tous les sujets. Je suis allé sur le site de ripostes ce matin pour voir qu’elles ont été les réactions des téléspectateurs à l’émission et vérifier si mon appréciation était partagée. A la lecture des commentaires je crois que je suis très en dessous. Finalement ça ne me fait pas rire de voir le pays privé d’un débat à la hauteur des enjeux. Paradoxalement je trouve maintenant très utile la présence de François Bayrou qui semble être le seul à ne pas céder à certaines facilités d’analyse populiste comme par exemple sur le rôle de
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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