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Grillage 2.0.

Quand je pense que j’ai manqué l’an passé l’intervention de Jean Michel Billaut qui avait été invité par le club Cèdre, pourtant à ma demande. Je sens bien d’ailleurs que je peine encore à me sortir du vieux monde 1.0. Ceci explique sans doute cela. En visitant son site je m’aperçois que JM Billaut fait référence à l’entreprise Lippi, bien connue en Charente, pour illustrer les nouveaux horizons de développement pour les entreprises grâce au net. Tout à fait étonnant l’engagement de cette entreprise pour la formation de tous ses salariés à internet. A explorer sans retenue.

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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S
LIPPI a en effet une manière très intéressante de penser sa sortie de crise : faire collaborer dans un même groupe de travail différents salariés de la boite, quelque soit leurs niveaux de responsabilité ou de formation, de la standardiste au cadre sup en passant par les soudeurs. Et tous ensemble, avec une implication appliquée (ou l’inverse), ils se lancent à fond sur la toile, parfois même hors de leur temps de travail (si !) pour trouver, par tous les réseaux possibles et en envoyant à travers le monde force documentation sur LIPPI, de nouveaux marchés pour leur entreprise… <br /> On dirait un rêve socialiste avec une pincée de libéralisme…… C’est beau, on en pleurerait presque !<br /> Sauf que je ne pense pas que M.Lippi soit accro à Ségo et que, même si je ne doute pas de sa philanthropie, c’est pour lui la seule façon de maintenir son activité, car selon ses dires, il n’y aura pas de sortie de la crise (c’est totalement illusoire d’attendre, comme le font beaucoup d’entreprises actuellement, un retour au fonctionnement d’« avant ».) <br /> Donc LIPPI a déjà trouvé de nouveaux marchés, les commandes repartent, les salariés s’épanouissent et tout irait bien dans le meilleurs des mondes charentais s’il ne lui manquait l’essentiel : le Très Haut Débit !<br /> Ben oui, c’est pas avec 2 mégas qu’on passe en Grillage 2.0 ! Alors, comme les opérateurs ne se bousculent pas pour investir dans des zones périurbaines pas très denses, que fait Lippi pour avoir un réseau de fibre optique desservant son entreprise : il fait comme depuis toujours pour ses routes et ses réseaux, il va voir sa collectivité locales et sollicite ses deniers publics.<br /> Et pourquoi pas, puisque que Lippi paye une taxe professionnelle qui revient à son territoire.<br /> C’est d’ailleurs notamment avec cette recette que la COMAGA a créer son coûteux réseau fibre optique (33 Md’€ de TP, 12 Md’€ de réseau fibre optique desservant les zones économiques et les principaux services publiques), le seul en Charente pour l’instant (et on comprend pourquoi en voyant le coût !). <br /> Mais dans ce contexte, et c’est là où je voulais en venir (désolé d’avoir fait un peu long pour ma première intervention…), que nous annonce le Président, notre omnipotent nain-pulsif ? Déjà, rien du tout dans le plan de relance concernant le Très Haut Débit et autres infrastructures de demain (belle anticipation), mais surtout il affirme, unilatéralement, la suppression de la taxe professionnelle (95% des recettes fiscales des Communautés de communes notamment viennent de la TP, ça laisse dubitatif quand aux compensations à prévoir…), tout en rappelant aux collectivités locales qu’elles doivent continuer à assurer les trois quart de l’investissement public (parce que le BTP commence sérieusement à tirer la langue).<br /> Alors, qu’est-ce qu’on dit aux entreprises qui demandent un soutien local pour leur politique de développement ? Qu’il fallait y penser le 6 mai 2007… C’est peut-être un peu réducteur, c’est vrai. <br /> Cela dit, dans la situation actuelle, être à la fois chef d’entreprise, élu local et soutenir le Président, ça demande un certain art de la schizophrénie, non ?  
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D
<br /> <br /> Merci Sandrine pour cette première et très intéressante contribution à ce blog. Etre chef d’entreprise, élu local et<br /> soutien du président peut en effet paraître inconciliable tant les problématiques sont distinctes et les attentes comme les réponses peuvent paraître contradictoires. Pour ce qui me concerne, ces<br /> différents engagements me permettent surtout de me confronter utilement à la complexité de notre société. L’exercice de la responsabilité dans ces différents domaines me permet de percevoir des<br /> cohérences sans aucune schizophrénie. Pour ce qui concerne les deux sujets importants, très haut débit et suppression compensée de la deuxième assiette, sur les trois que contient la taxe<br /> professionnelle, j’attends d’en savoir un peu plus pour en parler bientôt.         <br />  <br /> <br /> <br />
V
Pourquoi Madame Parisot en Gaule ne nous parle-t-elle pas de tout cela ?JM Billaut
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V
Les patrons français  sont sans vergogne : leur salaire moyen en 2007 s’établit à 383 000 euros pour les 50 premiers d’entre eux soit 310 fois le Smic et il a augmenté de 58 %. Le mieux payé, Jean-Philippe Thierry (AGF Allianz) s’est versé 23,2 millions d’euros, soit 1,9 million d’euros par mois. Le second, Pierre Verluca, de Vallourec,  en est à 12,4 millions d’euros, Gerard Mestrallet (Suez) touche 12,2 millions d’euros) puis Jean-Louis Beffa, (Saint-Gobain) 10,2 millions…Heureusement pour eux, on ne met plus les têtes au bout d’une pique, mais si nous étions encore au temps de la Grande Révolution française ils subiraient un mauvais sort. François Pinault (PPR) avec 259 millions d’euros de revenus au total a de quoi faire enrager ceux qui crèvent la dalle.- 10 % de la population possède 50 % du patrimoine- 100 milliards de bénéfices du CAC 40- 14 milliards de bénéfice record de Total- 148 milliards siphonnés aux salaires par les profits- 72 milliards de niches fiscales- 60 milliards de cadeaux aux chefs d’entreprise- les 500 premières familles ont gagné 80 milliards de plus l’an passé que l’an d’avant- 15 milliards de bouclier fiscal- 320 milliards de caution aux banques- 6,5 milliards aux pontes de l’automobile dont les actions n’ont pas baissé, et qui affament leurs salariés avec du temps partiel (Sarkozy le roi du “travailler plus pour gagner plus” est devenu celui du “travailler moins pour gagner moins“, il développe le temps partiel)Jamais la France n’a été aussi riche, et les caisses aussi pleines ! Les caisses privés bien sur, car ils ont vidé les cagnotes publiques pour remplir les “cagnotes privées” !
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V
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2009/02/11/sortie-de-crise-les-lecons-de-l’histoire/
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