5 Août 2024
J’étais du voyage organisé par INTERFEL en avril dernier en Colombie et au Brésil. Après un séminaire avec des importateurs de pommes à Bogota, puis la préparation et un premier jour sur le salon Fruit Attraction à Sao Paulo, je me suis éclipsé pour une boucle personnelle expresse dans le sud du pays. L’opportunité était trop belle pour la laisser passer.
Depuis longtemps déjà, j’échange et je rencontre épisodiquement ici ou là en Europe lors de nos réunions WAPA (World Apple and Pear Association) Pierre Pérès, français expatrié depuis les années 80 à Fraiburgo dans l’Etat de Santa Catarina au Brésil. Pierre vient tout juste de céder son verger et préside pour quelques jours encore l’association brésilienne des producteurs de pommes. Je l’avais donc sollicité pour m’organiser deux jours de rencontres et de visites dédiées à l’histoire et à l’actualité de la pomme au Brésil. Ce qu’il a fait admirablement. Je le remercie vivement une nouvelle fois pour son chaleureux accueil et ces quarante-huit heures intenses que nous avons passé ensemble.
J’ai décanillé tôt de l’hôtel le mercredi 17 avril à Sao Paulo pour prendre un vol vers Curutiba ou j’avais loué une voiture pour rejoindre Fraiburgo. 300 kms de route pour lesquels on m’avait mis en garde contre les mauvaises rencontres qu’un tel trajet pouvait me réserver. Il m’était conseillé pour le cas où on me barrerait la route, soit de rouler très vite sans m’arrêter en espérant qu’au dernier moment les pirates s’effacent de mon bitume, soit, le plus souvent, de n’opposer aucune résistance et de donner tout ce que l’on me demanderait. Parce que selon mes lanceurs d’alerte, la bourse où la vie restait ici la devise du bandit de grand chemin. Seul Pierre me rassurait en me disant qu’il y avait plusieurs Brésil et que là où j’allais, il n’y avait nulle crainte à avoir, que sa région était sûre.
Il avait raison. Je n’ai pas vu l’ombre d’un hijacker sur ma route bien paisible. Le danger était ailleurs. Les soixante derniers kilomètres empruntaient une asphalte criblée de nids de poule, ou plutôt d’autruche, souvent barrée de dos d’âne mal annoncés et peu visibles. Plusieurs fois je me suis fait surprendre, les pneus ont menacé d’éclater et ma tête a cogné fort le plafond. Mieux valait avoir choisi de rouler de jour.
Il était aussi difficile de regarder à la fois la route et ces beaux paysages vallonnés parsemés de magnifiques araucarias et des premiers vergers de pommiers que je découvrais au fur et mesure où j’approchais de Fraiburgo. Des vergers dont je m’étonnais que certains soient déjà complètement défoliés alors que nous n’étions qu’à la mi-octobre selon mes références de l’hémisphère nord.
J’ai posé à la tombée de la nuit mon sac au paisible hôtel Renar sur les hauteurs de la ville et j’ai commencé à questionner Pierre qui m’avait rejoint. De quand date l’introduction du pommier au Brésil et comment le verger a-t-il pu se développer ensuite ici, à une latitude équivalente à Ténérife aux iles Canaries et à seulement 1000 mètres d’altitude ? Qu’est-ce qui a bien pu le motiver, lui, à émigrer pour devenir arboriculteur dans cette lointaine contrée ?
Le pommier a été introduit au Brésil dès le début du 19ème siècle par des colons. Sa culture s’est limitée à quelques arbres dans les jardins familiaux et à de rares vergers commerciaux à partir de 1900 du côté de Sao Joaquim, une région plus froide de l’Etat Santa Catarina. Ce n’est qu’à partir des années 60, on va le voir, que d’autres perspectives se sont faites jour.
Dans les années 50, la région où se trouve aujourd’hui Fraiburgo dans l’Etat de Santa Catarina était le théâtre d’une intense exploitation forestière, principalement de bois d’Araucaria (Araucaria Angustifolia). La famille Frey possédait une importante scierie qui produisait entre autres des planches et des caisses. Avec le temps et sans replantation, il ne restait plus beaucoup de forêts indigènes à exploiter. Tout en restant dans le secteur du bois, les frères Frey à la recherche de nouvelles alternatives économiques, ont considéré que la production fruitière, pouvait être la diversification attendue. Au passage, René et Arnoldo Frey, dont l’influence économique et politique était grande dans le pays ont obtenu de donner le 31 décembre 1961 le nom de Fraiburgo, ville des Frey, à la petite cité qu’ils avaient fondé au fil du temps autour de la scierie.
Loin du Brésil, à la fin des années 50 et au début des années 60, l’Algérie était en guerre civile pour son indépendance. Gabriel Evrard père et Henri Evrard fils, associés du français Albert Malher et du groupe suisse Schenk y exploitaient une propriété de 1200 hectares qui produisait du raisin et du vin. L’insécurité était grandissante et ils décidèrent de chercher une autre terre d’accueil. Ils choisirent le Brésil après avoir reçu sur leur ferme René Frey qui, impressionné par leur savoir-faire les avait invités à venir s’installer dans son pays.
C’est ainsi que le 27 mars 1962, les frères René et Arnoldo Frey, les franco-algériens Gabriel et Henri Evrard et l’entrepreneur français Albert Malher ont fondé la « Sociedade Agricola Fraiburgo » et la « Sociedade Vinicola Fraiburgo ».
L’objectif de ces deux entreprises était de tester et de lancer la culture commerciale de diverses espèces fruitières de climat tempéré. Les frères Frey mettaient à disposition 1000 hectares de terres. Les partenaires de la famille Evrard et Albert Malher apportaient le capital financier.
C’est là qu’interviennent une première fois les pépinières Delbard de Malicorne dans l’Allier. Georges Delbard était déjà connu internationalement par les réunions pomologiques qu’il organisait. Il était aussi dans le carnet d’adresses des familles Evrard et Malher. Et ce sont donc 100000 plants de diverses espèces fruitières qui partirent de France pour le Brésil pour y être évaluées. C’était le début de nombreuses autres expéditions par la suite.
Depuis la pépinière jusqu’à l’arrivée à Fraiburgo, puis pour suivre techniquement les plantations et en évaluer les performances il fallait quelqu’un de compétent et sûr.
C’est donc à l’ingénieur agronome franco-algérien Roger Marie de Castelle Biau qui travaillait depuis 10 ans au sein du groupe Evrard-Malher que l’offre a été faite. Ce grand défi a été vu comme une opportunité professionnelle par Roger Biau qui l’a accepté.
Roger Biau est né en Algérie en 1930. Il a obtenu un diplôme en agronomie et une spécialisation en fruits de climat tempéré de l’Ecole Nationale d’Agriculture d’Alger. Lorsqu’il est venu au Brésil en 1963, il était marié à Evelyne Martine Griffe Biau, elle aussi née en Algérie. Ils avaient déjà deux filles, Sophie âgée de deux ans et Pascale âgée de quatre ans. Pascale s’est plus tard mariée en 1982 en France avec Pierre Nicolas Perés qui me raconte donc ce soir-là comment son beau-père s’est retrouvé au cœur de l’aventure arboricole au Brésil et comment lui-même a rejoint l’épopée à partir de 1985 et jusqu’à aujourd’hui.
Pierre me raconte comment Roger Biau a dû faire face à toutes les difficultés possibles. Il ne parlait pas encore portugais et tout était extrêmement compliqué, depuis la préparation des sols, les plantations, la conduite des arbres et jusqu’à l’évaluation des porte-greffes et du comportement des variétés.
En 1965, au bout de deux ans passés au Brésil, Evelyne, l’épouse de Roger Biau, était nostalgique de son pays natal, elle se sentait inconfortable et souhaitait retourner en France. Puisque ce ne pouvait évidemment plus être en Algérie. Roger Biau envisagea alors pour sa famille de quitter le Brésil. Les associés lui demandèrent ce qui pourrait faire changer d’avis sa femme. Roger répondit qu’elle aimait les projets architecturaux et que, peut-être, la construction d’une maison pourrait la détourner de son désir de partir en France.
L’envie de garder à leur côté l’indispensable Roger Biau était, il faut le croire, très forte. Les associés offrirent à Evelyne de choisir un terrain et de construire une maison qui correspondrait à ses souhaits en promettant de l’aider en tout ce qui serait nécessaire pour réaliser son désir. Un terrain de 10000 mètres carrés, un architecte français et la maison de ses rêves fut construite. Elle est très connue aujourd’hui sous le nom de « Castelinho » et trône sur les hauteurs de Fraiburgo, non loin de l’hôtel Renar. Elle a été la résidence de Roger et Evelyne Biau de 1968 à 1998 et est devenue aujourd’hui un très bel hôtel de charme où je me promets de descendre lors d’un éventuel prochain voyage.
Le travail de Roger pouvait donc se poursuivre. Après plusieurs années d’évaluation, il est à noter que seules trois variétés de pommiers ont été sélectionnées pour être adaptées à la région. Etonnamment il s’agit de Gala, Fuji et un peu Golden Delicious.
Dans le même temps où ces défricheurs d’une possible production de pommes sous cette latitude donnaient le meilleur d’eux-mêmes, le gouvernement fédéral en 1965 avait pour objectif de réduire la dépendance du Brésil vis-à-vis de l’importation de fruits. Le ministre brésilien de la planification et de la coopération, Roberto de Olivieira campos, sollicita une assistance technique des Etats Unis et de la France pour la mise en œuvre de la culture de certains fruits dans le pays.
Avec le même objectif, une réunion fût organisée avec Georges Delbard et nos pionniers de la ville des Frey à Malicorne pour demander son soutien en tant que consultant technique.
Les Etats Unis ont vite conclu que le Brésil ne disposait pas de conditions climatiques adéquates pour produire des pommes de qualité commerciale suffisante.
Avec le soutien du gouvernement français et l’acceptation du ministre brésilien, l’avis de Georges Delbard fut à son tour sollicité, mais sans conviction. Ce dernier constata que les pommiers se comportaient d’une façon un peu similaire à ce qu’il avait vu en Algérie et il recommanda des techniques de gestion pour améliorer la performance des vergers.
Là-dessus, pour encourager la plantation d’espèces forestières et stimuler l’économie, le gouvernement autorisa la déduction fiscale pour les entreprises jusqu’à 50% de l’impôt pour les sommes investies dans des boisements ou reboisements réalisés avec des essences forestières mais aussi des arbres fruitiers. Cette loi imposait des plantations d’un minimum de 10 hectares et des densités minimums de 1000 arbres à l’hectare.
La carotte fiscale subtilement obtenue a fonctionné parfaitement. La culture du pommier s’est développée plus fortement et sur des surfaces plus conséquentes.
Le 1er mars 1967, Georges Delbard présente son étude au gouvernement brésilien intitulée : « Production industrielle Brésilienne de fruits tempérés ». Il propose la concrétisation de ses conseils par la plantation de 1000 hectares de pommiers. Ce qui fut fait.
L’année suivante, en 1968, Georges Delbard et Roger Biau publient ensemble le premier manuel sur la conduite de pommier au Brésil.
La plupart des arbres étaient alors greffés sur des porte-greffes Malling Merton 106 (MM106) issus de la station du même nom dans le Kent en Angleterre. Mais voilà, ce porte-greffe est bien connu pour sa sensibilité au champignon phytophtora cactorum. Une mortalité importante s’en est suivie. Le remède est alors venu du Japon avec le porte-greffe Marubakaïdo très résistant à ce pourridié. Mais c’est aussi un porte-greffe très vigoureux. Alors pour le calmer, entre la variété et le porte-greffe il a fallu utiliser un filtre conféré par le porte-greffe nanifiant M9. Ce qui on le comprend complexifie un peu plus le travail en pépinière.
L’insuffisance de froid conduisait nécessairement à des entrées et des sorties de dormances problématiques. C’est alors d’Israël qu’est venue la solution par la prescription d’une application à la chute des feuilles de cyanamide d’hydrogène. Traitement toujours utilisé qui a permis une augmentation sensible des rendements.
D’importants travaux de recherche qui ont mobilisé des chercheurs issus de nombreux horizons ont été et sont encore nécessaire pour réussir une production commerciale de pommes cohérente sous cette latitude.
L’expérimentation variétale a été incessante pour trouver les bons clones de Gala et de Fuji adaptés aux conditions pédoclimatiques extrêmement délicates là-bas pour le pommier. Depuis quelques années c’est au tour de la résistance à la maladie cryptogamique Glomerella Cingulata que s’effectue la recherche et la création variétale par hybridation.
Glomerella Cingulata est une maladie qui prospère là où se combinent chaleur et humidité. Les pommiers défoliés qui m’ont surpris lors de mon arrivée ont subi cette année une attaque particulièrement carabinée de ce champignon.
En attendant que le verger soit totalement renouvelé avec la variété Gala Gui ou d’autres nouvelles tout aussi résistantes à cette Glomerella, seuls des traitements répétés de fongicides permettent de plus ou moins la contrôler. Quand j’ai indiqué au très réputé enseignant chercheur de l’université de l’Etat Santa Catarina à Lages, Leo Rufato, qu’en Europe nous n’avions plus la possibilité d’utiliser le mancozebe, il est parti d’un grand éclat de rire. Selon lui, c’est la seule matière active qui soit efficace contre cette maladie qui est maintenant bien présente dans le sud de l’Europe et qui prospérera si les conditions climatiques le permettent. Un nouveau très grand danger se profile pour nous en France en plus de tous les autres. « Souriez, demain sera pire », nous dit avec philosophie Soeren Kierkegaard.
Voilà donc comment à partir d’un groupe de défricheurs motivés et intrépides, de la transposition d’une expérience agro climatique algérienne vers un climat subtropical humide, d’innombrables travaux de recherche et d’expérimentation, du soutien affirmé de l’Etat, le Brésil a pu élever sa production de pommes jusqu’à plus d’un million deux cent mille tonnes dans les Etats de Santa Catarina, Rio Grande Do Sul et un peu du Paraná.
La culture improbable du pommier dans ces conditions très particulières expose quand même plus souvent qu’à son tour le verger à diverses calamités. La récolte 2024 restera gravée parmi les plus décevantes. Les trombes d’eau ininterrompues au printemps au moment de la floraison attribuées à El Niño en ont été la principale cause. Mauvaise nouaison, Glomerella et autres maladies diverses, au fur et à mesure où la récolte approchait, la mesure des dégâts se précisait. L’air dépité de tous les interlocuteurs rencontrés me confirmait que la récolte 2024 était presque une demi-récolte et de très mauvaise qualité. Ce qui au passage explique le succès de nos exportateurs dont les box sur le stand d’INTERFEL à Sao Paulo n’ont pas désempli de tout le salon Fruit Attraction.
Voila une entrée en matière sur site qui valait le détour. Chaque région du monde pour la production de pommes, comme pour tout autre culture d’ailleurs, a ses spécificités que l’on ne commence à bien comprendre que sur place.
Nous avons visité le lendemain matin un verger de l’entreprise Fischer, puis leurs très belles installations de stockage, de calibrage, d’emballage et d’expédition des pommes issues de la région. L’occasion de constater de visu que les pommes qui flottent ce jour-là dans les canaux font un vilain contraste avec la qualité des équipements. Le responsable du site en était assez affligé.
Nous sommes ensuite reçus au centre d’expérimentation de Epagri (Entreprise de recherche agricole et d’extension rurale de Santa Catarina) à Caçador, un peu plus au nord. Après une présentation de l’équipe de Ivan Dagoberto Faoro et du rôle de chacun nous avons eu droit à une description très précise du programme d’amélioration variétale du groupe Gala et surtout des hybrides ou mutants naturels les plus prometteurs obtenus à ce jour.
Un ouvrage collectif publié l’an passé par Epagri sous la direction de Ivan Dagoberto Faoro et qui s’intitule « Maças do grupo ‘Gala’ no brasil » (Pommes du groupe gala au brésil) est très complet et peut permettre à ceux que le sujet intéresse de tout savoir sur le sujet. Ce livre dit aussi beaucoup sur l’histoire de la pomme au Brésil dont je n’ai évoqué que les traits les plus saillants et les plus connus. L’ouvrage est en Portugais et téléchargeable sur le site d’Epagri en pdf. Il suffit ensuite de demander à ChaptGpt de traduire les pages une à une. Ce dont il s’acquitte instantanément et brillamment. Etonnant non ?
Vendredi 19 avril, la journée a commencé par la visite du verger de l’arboriculteur japonais Fumio Hiragami plus au sud à Sao Joaquim.
J’écoute son histoire. Fumio Hiragami est parti à 9 ans le 2 décembre 1958 du port de Kobe au japon avec son père Akiko et ses deux frères et sœurs. La famille sans le sou travaille dur. Le père comme Fumio un peu plus tard est journalier, puis métayer dans le maraichage et ensuite en arboriculture.
En 1974, Fumio jeune homme est sollicité pour développer la culture du pommier dans l’Etat de Santa Catarina avec la coopérative de Cotia dans la ville de Sao Joaquim. Un peu plus tard, en 1982 avec son frère ils décident de fonder leur propre entreprise arboricole. Ils se diversifient en devenant distributeurs de matériels et de fournitures pour l’agriculture.
C’est ainsi que Fumio devient l’un des meilleurs pionniers de la production de pommes de la variété Fuji en même temps que l’un des fondateurs de la colonie des Japonais Cotia à Sao Joaquim. Il s’affirme au fil du temps comme l’un des leaders de la production de pommes au Brésil, toujours tourné vers l’innovation. Il participe aussi très activement à l’ABPM (l’association brésilienne des producteurs de pommes).
J’ai donc pu voir quelques arbres de Fuji plantés en juillet 1975. Ces arbres ont bientôt 50 ans. Ils sont entourés et protégés comme ils le méritent. Ils sont le témoin des débuts d’une très belle histoire.
Lors de notre visite, la cueillette de Fuji avait commencé. L’apparence des arbres m’a semblé nettement plus européenne que du côté de Fraiburgo. La situation plus au sud et un peu plus haute en altitude correspond mieux aux besoins du pommiers. Plus étonnant, le chef de culture m’indiquait que la cueillette allait s’étirer pendant plus d’un mois et demi. Que la cueillette se faisait au fur et à mesure des ventes. Laisser les pommes sur les arbres ne leur fait pas craindre de surmaturité.
Départ ensuite pour Lages où nous avions rendez-vous à l’université de Santa Catarina avec le professeur Léo Rufato avec à nouveau de riches échanges.
Puis route retour vers Curutiba, Sao Paulo, Paris, Bordeaux et mon verger….
Quelques jours plus tard, le 26 mai, je me suis envolé vers un autre pays dont les liens avec la pomme sont très anciens, le Kazakhstan. Elle est originaire d’Asie centrale et plus précisément peut-être des monts Tian Shan au Kazakhstan justement. Une forêt primaire de pommiers devenue parc national protégé s’y trouve toujours. Des arbres isolés poussent encore un peu partout dans la montagne tout près d’Almaty.
Je participais pour l’ANPP à la dernière High Level Mission du commissaire européen à l’agriculture au Kazakhstan. Comme au Brésil, le lundi matin avant le début de la mission puis les samedi, dimanche et lundi après que la mission se soit terminée, j’ai complété le parcours par des rencontres et des visites que je me dois de vous raconter.
A suivre…
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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