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Mon verger vu d’ailleurs. Que de pépins aussi à l’est (3)

C’était le mercredi 6 aout 2014. Pile poil la veille du jour où se tenait le congrès Prognosfruit pour les prévisions de récolte des pommes et des poires de tout l’hémisphère nord. Vladimir Poutine avait bien choisi son moment pour décréter l’embargo russe qui comprenait, parmi les produits alimentaires visés, les fruits à pépins en provenance de l’Union Européenne, du Canada, des Etats Unis et de l’Australie.

Les congressistes confortablement installés dans la salle de conférence de l’Hôtel Hilton Bomonti d’Istamboul ont pris en pleine poire l’annonce de cette fermeture sans sommation des frontières de la Russie au commerce. Le maître du Kremlin avait su brutalement s’inviter au cœur de l’évènement pour semer un vent de panique et modifier significativement les analyses de marché qu’il était prévu de délivrer.

Comme les autres représentants des organisations de producteurs nationales de l’UE présents sur place, j’ai sacrifié ce jour-là ma pause déjeuner pour participer à une première réunion de crise sur les conséquences immédiates de cet embargo. Avec près d’un million de tonnes de pommes et trois cent mille tonnes de poires importées annuellement, l’impact s’annonçait particulièrement violent pour certains pays de l’Union.  A commencer bien sûr par la Pologne dont le verger s’était développé presque exclusivement jusqu’à ce jour maudit pour les besoins de l’ogre russe. L’Italie et la France, dans une moindre mesure, se voyaient aussi privées de ventes bien utiles à la valorisation de leurs récoltes. Du côté des poires, l’embargo frappait de plein fouet les Pays Bas et la Belgique.

Bien heureusement, nécessité des consommateurs fait loi et corruption active aidant, les contournements de l’embargo se sont rapidement mis en place. La réduction des volumes exportés vers la Russie n’a donc pas été totale d’un coup. Mais presque dix ans plus tard ils sont quand même progressivement devenus assez faibles.  

Avec le recul on peut dire aujourd’hui que pour la production de pommes et de poires en Europe et à la périphérie, il y a bien un avant 6 aout 2014 et un après.

Jusqu’à cette date le développement du verger polonais préoccupait encore peu les autres pays producteurs de l’Union compte tenu de la demande russe et de la composition variétale du verger qui était très peu adaptée à la demande des autres marchés. Hors de l’Europe, Ukraine, Moldavie, Serbie, Monténégro pas beaucoup plus qu’Ouzbékistan n’étaient l’objet d’une grande attention de notre part tant la destination des fruits produits semblait se circonscrire à la constellation des anciennes régions de la défunte union soviétique.

En décrétant cet embargo, la Russie nous incitait vivement à regarder de plus près les stratégies et les évolutions à l’œuvre de l’autre côté de l’ancien rideau de fer. En Russie, l’embargo par la rareté qu’il induit a valorisé promptement l’offre nationale et suscité un programme intense de plantations qui dure encore aujourd’hui. Les oligarques sur injonction du maître du Kremlin et en quête de son adoubement n’ont pas ménagé leur zèle. Malheureusement, en matière d’arboriculture le gigantisme est très complexe à maîtriser et les résultats de vergers qui peuvent atteindre les mille hectares n’ont pas été à la hauteur des attentes. Pour autant ce plan de souveraineté à la russe a quand même permis de relever le taux d’auto-approvisionnement du pays.  

Malgré cet embargo et sans doute aussi en raison de ses failles, la dynamique de plantation sur la zone s’est poursuivie. La Pologne, par une politique de subvention assez absurde en ce qu’elle continue depuis à lier les aides à l’achat d’un tracteur à l’obligation de planter, a poursuivi le développement du verger. La Serbie comme quelque temps encore la Moldavie, étant donné leur accès privilégié au marché russe, se sont mobilisées pour répondre à la demande. L’Ukraine, rapidement en conflit avec son voisin qui décidait d’empiéter sur ses terres s’est tournée vers d’autres marchés en plus de son marché intérieur. L’accès à la Russie par les voies détournées de la Turquie ou de la Serbie se refermant aussi peu à peu.  

Chaque Prognosfruit qui s’est tenu depuis celui de 2014 a montré une augmentation sensible de la production sur cette vaste région du monde évaluée aujourd’hui à plus de deux millions de tonnes supplémentaires. En revanche, aucun développement de marché à la hauteur de cette nouvelle offre n’est réellement apparu.

C’est cette croissance soutenue et assez incompréhensible du verger à l’est qui m’a motivé à me rendre les 14 et 15 août 2019 à Dnipro pour la 9ème conférence internationale nommée Apple Business in Ukraine. C’est d’ailleurs lors de ce déplacement que j’ai fait la connaissance de l’ukrainien Andriy Yarmak, Chief Officer Investment à la FAO à Rome. J’ai alors compris le rôle une fois de plus de l’impulsion d’organisations internationales comme la banque mondiale dans certains développement intempestifs de capacités de production. J’ai écrit à la fin de l’année 2019 sur ce blog ce que ce voyage m’avait appris.

La France qui a tenu son rang de premier exportateur mondial de pommes jusqu’en 2000 avait plutôt bien résisté jusqu’en 2014 dans l’hémisphère nord à la montée en puissance dans les échanges de la Chine, des Etats Unis, de l’Italie et de la Pologne. Bien que dépassée par ces pays producteurs, en volume et en valeur la performance française ne s’érodait que faiblement. En revanche, depuis 2014, la chute est spectaculaire. En passant en dessous les trois cent mille tonnes, c’est près de la moitié des volumes qui a été perdue depuis. L’embargo russe n’explique pas tout bien sûr. La fermeture deux ans plus tard du marché algérien qui comptait pour près de 70000 tonnes a participé de la dégringolade. Des causes inhérentes à notre offre et à notre compétitivité y sont aussi pour beaucoup. Mais en réorientant les stratégies commerciales des vergers qui avant à l’est n’étaient quasiment dirigées que vers la Russie, l’embargo a fait son œuvre. Ces nouveaux concurrents nous ont pris des parts de marché à plus bas prix au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et bien sûr aussi en Europe.

Au-delà de l’embargo qui nous concerne et qui est toujours en vigueur, Vladimir Poutine sait aussi tirer les oreilles de ses anciens amis quand ils lui font faux bond. Rosseilihoznadzor, l’agence fédérale russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire a de nouveau frappé en décrétant à compter du 4 décembre 2023 un nouvel embargo total sur les fruits et légumes en provenance de Moldavie. L’argument sanitaire n’est évidemment qu’un prétexte. La petite région séparatiste pro-russe de Transnistrie n’est ô surprise pas touchée par la mesure.

Ce nouvel embargo survient quelques semaines après qu’une petite délégation d’organisations de producteurs nationales européennes de pommes et de poires dont j’ai fait partie se soit déplacée à Chisinau à l’invitation de l’association Moldova Fruct. La rencontre s’inscrivait dans le cadre des démarches actives conduites par Moldova Fruct en vue de l’adhésion souhaitée de la Moldavie à l’UE. Compte tenu de la résonnance médiatique que nos hôtes ont souhaité donner à l’évènement, nous nous sommes demandés s’il pouvait y avoir un lien entre cet enthousiasme pro-européen et la mesure de rétorsion du Kremlin.

Lurie Falla, le directeur de Modova Fruct avec qui la mission a été organisée nous a à la fois rassuré mais finalement aussi confirmé que cela pouvait bien être le cas. Trois autres précédentes restrictions phytosanitaires se sont avant celle-ci abattues sur la Moldavie à l’initiative de la Russie sans être adossées à des soucis sanitaires réels.

En 2005 déjà, alors que le président était pourtant communiste un embargo avait été prononcé contre le vin et les fruits. Mais le dirigeant d’alors avait refusé de signer le Kozak Memorandum par lequel la Russie voulait s’inviter dans le pays avec un contingent de son armée pour superviser des deux côtés du Dniester, et donc pas seulement en Transnistrie, le processus de réunification de la Moldavie.

En 2014, un nouvel embargo a été prononcé juste avant que la Moldavie ne signe un accord de libre-échange avec l’Union Européenne. En 2022 la Russie réimpose un embargo au moment où la Moldavie a obtenu le statut de candidat à l’entrée dans l’UE. Et puis en décembre dernier c’est sans doute parce que la Moldavie attend une invitation à négocier les conditions d’accès à l’UE que la foudre mal fondée s’est à nouveau abattue sur le pays. La Transnistrie sur la rive gauche de la rivière Dniester reste évidemment épargnée.  

Jusqu’en 2021, malgré les tracasseries du Kremlin, la quasi-totalité des pommes produites en Moldavie était exportée vers la Russie. C’est moins de la moitié aujourd’hui. Et cela va encore baisser compte tenu du dernier embargo et des limites aux tricheries possibles par les collègues Transnistriens.

C’est évidement aussi cette réorientation active des ventes de la production moldave qui motivait notre escapade à Chisinau. Avec une récolte de 550000 tonnes de pommes annoncées en aout à Trento, la Moldavie est un pays producteur qui compte.

En très peu de temps sur place on peut prendre le pouls d’une situation. On apprend déjà que s’il y a un cadastre, la connaissance des surfaces plantées reste approximative. Arrachages comme plantations et changement d’espèce cultivée sont difficilement consolidés. Le verger de pommier qui était quasi exclusivement destiné au marché russe produit des variétés et des qualités qui ne trouvent preneur que sur ce pays. La crise en production est donc violente depuis février 2022 et l’invasion de l’Ukraine. Bien que les ventes aient continué directement ou par des voies détournées, les producteurs savent que la Russie ne peut plus justifier l’arboriculture telle qu’elle se pratiquait jusqu’alors.

Des efforts importants sont faits pour adopter au plus vite les normes européennes et se conformer aux certifications nécessaires aux échanges avec l’Europe ou d’autres régions du monde. Mais le verger de pommes qui peut concourir n’est manifestement pas le même que celui qui était adapté au marché russe. La rentabilité potentielle d’autres espèces comme la prune, le raisin ou la cerise semblent motiver bien plus que la pomme ou la poire ces derniers temps. En clair, le verger de pommier a commencé à se réduire et cela va se poursuivre.

La Moldavie est le pays le plus pauvre d’Europe. Ce qui explique l’expatriation importante de sa population qui hors Transnistrie compte aujourd’hui 2.3 millions d’habitants. Elle s’est réduite de 30% en 20 ans. Ce qui signifie aussi que malgré une certaine passion pour l’arboriculture qui se manifeste encore parmi la jeunesse, le manque de main d’œuvre est devenu un souci majeur.

De tout cela il résulte que la fermeture du marché russe ne se traduit pas par une entrée en concurrence immédiate et sensible sur le marché européen. Et cela malgré l’ouverture sans restriction des frontières de l’UE à l’importation des fruits et légumes de Moldavie.

Il y aurait beaucoup plus à dire de ces deux jours d’échanges et de visites tant ils ont été intenses et passionnants. L’implication chaleureuse de nos hôtes, Lurie Falla, le directeur de Moldova Fruct, Vitalie Gorincioi, le président, ainsi que leurs équipes a été vivement appréciée. La Moldavie est un petit pays dont la situation est assez complexe à appréhender. Candidat à l’adhésion à l’UE mais avec une partie du territoire qui se revendique autonome et pro-russe, la Transnistrie. Un sous ensemble de territoire sans frontière dont les habitants se considèrent Russes mais doivent avoir un passeport Moldave pour sortir du pays. La Russie y est comme chez elle. On imagine quand même que cela rend un peu complexe le dossier d’adhésion à l’UE.

Une information supplémentaire mérite quand même d’être partagée ici. Graham Paul, l’ambassadeur de France en poste à Chisinau qui a participé à une partie de nos échanges est intervenu pour indiquer quel est le soutien particulier de notre pays au développement agricole de la Moldavie. Nous avions entendu auparavant l’implication de l’US Aid ainsi que celle de l’UE au travers les membres de la délégation de l’UE en poste dans la capitale.

La France nous a-t-il indiqué a relevé que les installations d’irrigation de ce pays qui datent de l’ère soviétique sont dans un sale état. C’est donc sur la rénovation des moyens d’irrigation que nos efforts porteront. Et pour cela la France débloquera 40 millions d’euros. 42 millions d’euros viendront s’ajouter pour des investissements de reforestation.

J’ai pu dire que j’étais heureux de l’aide que la France entend apporter à la Moldavie pour que les arboriculteurs puissent mieux irriguer. Que cela me réjouissait d’entendre loin de notre beau pays que l’on peut comprendre assez spontanément et librement la nécessité de l’irrigation et qu’il est légitime d’y destiner des soutiens conséquents. Y compris m’a-t-on dit pour développer une politique de stockage de l’eau plus offensive compte tenu du réchauffement climatique. Tout cela sans avoir besoin de passer par un Varenne de l’eau qui conclurait sans doute là-bas aussi à l’inverse. C’est avec ce type de partis pris contradictoires que l’on réussira sans doute à compenser nos diminutions de productions en France par quelques importations de Moldavie et d’ailleurs.

A l’invitation du syndicat des producteurs polonais j’ai participé le 8 décembre dernier à une journée de conférence organisée dans le cadre de la première édition d’une nouvelle foire pour l’arboriculture qui se tenait dans la banlieue de Varsovie.

J’étais sollicité pour expliquer comment dans les années 90 le verger français qui était en surproduction permanente avait réussi à revenir à une assez bonne cohérence entre son offre et la demande de ses marchés.  Avec le recul il est assez douloureux de se rappeler les tonnages considérables qui n’étaient produits que pour être retirés du marché et détruits grâce à des fonds européens. Ces soutiens étaient de la drogue dure dont il semblait impossible de se passer pour réguler le marché. Jusqu’à ce qu’ils disparaissent et que les vergers inadaptés s’arrachent et que bon an mal an, un équilibre relatif soit trouvé sans cette monstruosité des retraits subventionnés. L’utilité théorique facile à démontrer sur le papier tant la nature s’ingénie à faire fluctuer les volumes récoltés avec un même nombre d’arbres selon les années n’avait eu dans la vraie vie que des effets redoutablement pervers.  Pour en sortir, un accompagnement par des soutiens à l’arrachage et à l’adaptation variétale du verger par de nouvelles plantations avait eu lieu. C’est de cela dont on m’invitait à parler. Puisque le syndicat de producteurs présidé par Miroslaw Maliszewski, également député à la Diète pour le parti paysan, a la conviction qu’il serait nécessaire en Pologne de mettre en place des soutiens à l’arrachage pour éliminer le surplus de production qui fait chuter les cours de la pomme aux abîmes.  

Il y avait peu de monde à la foire et encore bien moins pour assister aux conférences. J’ai entendu de la part de mes autres interlocuteurs en Pologne un grand doute sur ce nouvel évènement qui vient encombrer un calendrier déjà très chargé en manifestations de ce type. Une autre critique s’adresse au syndicat dont la représentativité serait finalement très faible avec très peu d’adhérents. Autant dire qu’en Pologne aussi le travail d’unification des producteurs à encore de beaux jours devant lui.

Pour ce qui me concerne le côté intimiste de la journée ne me déplaisait pas vraiment. Venir chez des collègues producteurs pour assez implicitement expliquer ce qu’ils ont à faire est assez délicat. Pouvoir expérimenter le discours face à un public restreint me convenait bien. D’autant plus que deux tables rondes qui précédaient mon intervention m’ont permis de mieux comprendre l’état d’esprit du moment dans la filière.

Une première table ronde avait pour sujet la main d’œuvre. Le constat était qu’il manquait terriblement de saisonniers pour les travaux agricoles et donc particulièrement pour l’arboriculture. La présence importante de réfugiés ukrainiens qui sont en majorité des Ukrainiennes, des très jeunes et des plus âgés n’est pas vraiment un public pour ces travaux. Les jeunes hommes étant retenus dans leur pays pour les raisons que l’on sait. Les Polonais quant à eux, compte tenu du faible taux de chômage dans le pays, sont bien plus attirés par d’autres travaux plus rémunérateurs. C’est donc vers d’autres pays que se tournent nos collègues polonais pour leurs tâches saisonnières. Du côté de l’Inde ou du Népal par exemple. Des intermédiaires se sont créés pour faire les recrutements. Mais la directrice du pôle emploi national se devait d’évoquer la complexité du dispositif réglementaire qui fait que la venue de ces travailleurs n’est pas simple. Le député de la diète disant alors clairement que le pays devait regarder cette immigration différemment au risque de diminuer le potentiel de production du pays. Ici comme en Moldavie ou en France et partout ailleurs le travail saisonnier à l’agriculture concentré dans les zones de production est une difficulté majeure. Et la question de l’immigration est tout aussi débattue. Autant d’éléments qui nous permettent de ne pas être disqualifiés sur ce chapitre des avantages comparatifs entre pays de production.

Une deuxième table ronde avait pour thème la contractualisation et les vergers dédiés à la production de concentré de jus de pomme. Dans un pays où jusqu’à 70% de la récolte de pommes peut aller en usine pour y être transformée en jus, ces deux objectifs apparaissent assez spontanément pertinents. Paradoxalement c’est à une fin de non-recevoir à laquelle j’ai assisté de la part du président du syndicat. L’intérêt manifesté par le représentant des industriels qui cette année sont en manque sensible d’offre et qui craignent pour l’avenir au regard de l’abandon de beaucoup de vergers n’a pas eu l’heur de plaire à Miroslaw Maliszewski. Ce dernier indiquant que l’arboriculture n’était pas une œuvre de charité et que la priorité devait rester à l’arrachage des surfaces inadaptées au marché de la pomme fraiche. L’objectif prioritaire des producteurs reste, rappelait il de produire principalement des pommes à croquer. La contractualisation d’assez long terme à laquelle l’industriel souhaitait travailler avec les producteurs n’a pas vraiment retenu l’attention. Compte tenu de la situation particulière du verger de ce pays la perspective me paraissait pourtant digne d’intérêt. Certains éléments du contexte local ont dû m’échapper évidemment.   

Ma présentation a ensuite été plutôt bien accueillie. Mais je ne sais très franchement pas si un dispositif d’activation des arrachages réussira à être mis en place ou si les mécanismes du marché à l’œuvre n’iront pas plus vite à faire le travail.

Un autre sujet pour lequel mes déplacements y compris en Chine ont ajouté des angles nouveaux à mes interrogations concerne l’évolution de la consommation des pommes à croquer et plus largement des fruits et légumes frais.

Cela pourra faire l’objet du prochain article sur ce blog…

A suivre…

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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R
Merci pour ce bel article Daniel qui est très riche en enseignement sur l’impact de l’actualité geo-politique sur la filière. J’étais aussi présent à Chisinau début décembre, ce qui m’avait interpelé c’était l’implication des États Unis via US Aid dans ce petit pays, ce qui souligne les enjeux geo-politiques.
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