3 Janvier 2010
Il y aura cinquante ans demain, Albert Camus se tuait dans un accident de voiture. Il était dans sa 46ème année. Les numéros spéciaux fleurissent en ce moment dans les rayons pour
commémorer l’auteur de « l’étranger » et de « la peste ». Deux romans que j’ai lus pendant ma dernière année de lycée. En même
temps que « l’homme révolté », un essai philosophique dont mon professeur de philo me disait qu’il serait utile que j’en délaisse la lecture pour mieux apprendre les cours qu’elle
dispensait. Je l’ai retrouvé dans ma bibliothèque. C’était une édition en livre de poche de la collection Idées chez Gallimard. Il s’est desséché et se délite complètement. Je viens d’en lire
quand même quelques pages. Et puis je me suis plongé dans la lecture du magnifique hors-série que le Figaro consacre à l’écrivain. Je me suis rendu compte que mes souvenirs étaient bien vagues et
que je ne savais vraiment pas grand-chose de celui à qui j’ai très longtemps préféré Sartre. Je pense en particulier à ses positions nuancées sur la guerre d'Algérie et à son refus de légitimer
toute violence. Je viens de relire aussi le discours que Camus avait prononcé à
Stockholm, le jour où il a reçu son prix Nobel de littérature. C’est Jean Chambras qui nous l’avait fait découvrir et étudier en 1974, presque hier. Une redécouverte que je vous propose pour ce 4
janvier anniversaire. Et si vous pouvez écouter la radio demain, branchez-vous sur France Culture, la journée entière est consacrée à Albert Camus.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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