23 Janvier 2008
L’actualité aujourd’hui me fait penser au bruit du piège à fille de Dutronc père. Parce que ça dévisse vraiment grave sur le marché des actions, toutes places boursières confondues. Mais des trois dissonances c’est quand même « hue » que je préfère. Ça doit être le côté « en avant », « travailler plus », qui me parle. L’édito du Monde daté de demain, en kiosque depuis le début de cet après midi, (je sais, je me suis déjà amusé avec ça) cite cette analyse de l’économiste John Kenneth Galbraith : « ce que nous savons avec certitude, c’est que les épisodes spéculatifs ne se terminent jamais en douceur. Il est sage de prédire le pire, même s’il est, selon la plupart des gens, peu probable ». Tout le monde veut vendre, personne n’a envie d’acheter. Bon, il ne faut pas trop s’inquiéter, ça ne durera qu’un temps, comme à chaque fois. Ça, c’est une autre certitude dont je suis moi-même l’auteur. Les entreprises de l’ancien monde seront donc moins chères à l’achat demain pour les inépuisables fonds souverains, comme on les appelle. Nos rêves de ligne Maginot vont s’évanouir encore un peu plus. Et la règle du jeu de notre pouvoir d’achat se définira plutôt à Pékin et à New Delhi qu’à Paris. Au moins sur ce plan là le coach et ses slogans de campagne ne nous aura pas mis sur le mauvais chemin. La partie s’annonce plutôt rude.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
Voir le profil de Daniel Sauvaitre sur le portail Overblog