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Quinze jours ici et ailleurs.

Le précédent billet est déjà vieux de deux semaines. J’ai fait l’impasse d’écrire le week-end dernier. Par manque de temps, mais aussi parce que je n’ai pas su trier dans ce que je voulais vous dire. C’est forcément plus difficile encore aujourd’hui. Alors, je vous propose de reprendre chacun des sujets dans l’ordre des circonstances où ils se sont fait jour ?  

 

Lundi 10 janvier :

 

En début d’après midi j’ai participé à l’assemblée générale du Conseil des Prud’hommes à Angoulême. En sortant, j’ai profité du créneau de temps disponible avant les vœux du Préfet pour pousser la porte de la librairie MCL qui se trouve à deux pas du tribunal. C’est l’auteur François Mitterrand que j’avais en tête depuis que je m’étais replongé la veille dans « La paille et le grain ». J’ai déniché « Le coup d’Etat permanent » et un recueil d’entretiens avec Margueritte Duras qui avaient été publiés dans la revue « L’autre journal », au début des années 80. Je me souvenais en avoir lu certains. Mais pas celui où ils évoquent l’arrestation puis la libération de Robert Antelme, le mari de Margueritte Duras. Je vous cite un extrait qui pourrait bien vous donner envie, comme à moi, de dévorer ce recueil.

 

« F.M : Et j’étais, moi, dans la poste en dessous du 5 rue Dupin, au-dessous de l’appartement, au moment même où il a été arrêté. Et à Dachau où il était, dans le champ, alors qu’il y avait des centaines et des centaines de corps, cadavres pour la plupart, c’est près de lui que je suis passé. Et lui, comment a-t-il fait pour regarder, reconnaître ? Je ne sais pas. On l’a quand même ramené. Bon, les coïncidences on connaît ça, mais là dans le genre. C’est quand même un record, vous ne croyez pas ? »

    

A la traditionnelle cérémonie des vœux du préfet, j’ai croisé Yvan D qui m’a demandé où nous en étions sur le canton de Montbron, si nous avions enfin un candidat à opposer à Michel Boutant. Le samedi suivant j’ai lu dans son article que j’aurais répondu que l’on était « en slip ». Je me suis creusé la tête depuis pour me remémorer comment j’avais pu prononcer spontanément cette expression. Il ne me semblait pas qu’elle soit de moi. J’ai la confirmation par Xavier que c’est pourtant ce que j’ai dit. Ce n’est quand même pas du plus bel effet une fois retranscrit noir sur blanc dans le journal. J’ai intérêt à mieux policer ma communication. « A poil » aurait sans doute été plus sympa, non ?

 

Galette ensuite avec les conseillers généraux d’opposition et les candidats décidés à relever le défi de l’alternance en mars prochain. Nous aurons un candidat à Montbron.

 

Pour terminer la journée, j’évoque ce sujet et bien d’autres avec Henri que je retrouve dans le TGV pour rejoindre la capitale.

 

 

Mardi 11 janvier.

 

Rencontre tôt avec un arboriculteur du syndicat présidé par François Lucas, la coordination rurale, pour échanger sur l’action de l’Association Pommes Poires et sur la contractualisation obligatoire prévue par la Loi de Modernisation de l’Agriculture. J’ai déjà dit ce que je pensais de cette obligation sur ce blog. J’ai encore durci mon analyse depuis. 

 

Conseil d’administration du CTIFL ensuite. Le Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes voit cette année le départ à la retraite de son directeur actuel. Un recrutement est en cours pour pourvoir à son remplacement. C’est un moment éminemment stratégique  pour cette très belle entreprise dont on attend qu’elle contribue au renforcement de la filière fruits et légumes en France.

 

Première assemblée générale de GEFEL en fin d’après midi au parc des expositions d’Angers. Les représentants des associations nationales des différents fruits et légumes sont pour la plupart présents.  L’Etat est aussi très bien représenté. On évoque à nouveau la contractualisation obligatoire. Le ton monte ici où là. Mais nous débattons surtout de la ligne de partage entre la nécessité d’échanger de l’information dans nos associations sur les marchés, les prix et les volumes et l’interdiction de toute entente sur les prix. Des dérogations spécifiques au droit de la concurrence ont été accordées aux Associations d’Organisations de Producteurs pour tenter d’améliorer le comportement des entreprises sur le marché et mieux réguler les productions. Mais la tentation est grande là aussi d’appliquer un certain principe de précaution et de sanctionner bien en amont de très hypothétiques, voire impossibles ententes.

 

Diner le soir avec un arboriculteur des Deux Sèvres, un autre de l’Ain, étonnant de dynamisme, il est aussi producteur de tomates et de fraises, et quelques fournisseurs de nos entreprises. L’occasion de vérifier une fois de plus que les freins à notre compétitivité sont bien à rechercher du côté de l’organisation publique et bien moins du côté des hommes et des femmes de la production dont on ne perçoit pas suffisamment l’hyper productivité et le courage dont ils font preuve au quotidien pour créer du PNB.

 

Mercredi 12 janvier.

 

Allées du SIVAL, échanges avec les exposants, et l’après midi participation à la rencontre organisée par le Forum Phytos sur l’état des lieux des « usages non pourvus » en Europe pour la protection des plantes. Mais pourquoi se soucier ? Il suffit de produire bio, n’est ce pas ?

 

Jeudi 13 janvier.

 

Thierry Chauvin, le président de l’association Entreprendre en Sud Charente, a mis à l’ordre du jour de la réunion la réforme de la taxe professionnelle. Jacques Chabot, après avoir présenté les réalisations de la communauté de communes qu’il préside et les projets en cours, a passé la parole à son directeur, Arnaud Latour, pour qu’il explique à l’assemblée la nouvelle donne pour la communauté en matière de recettes fiscales.  Michel Laidin du cabinet comptable FIMECO a présenté quant à lui l’incidence pour les entreprises du remplacement de la taxe professionnelle par deux autres taxes.

  

L’impôt Taxe Professionnelle avait dernièrement deux assiettes, la valeur locative des locaux et le montant des immobilisations en matériel à leur valeur d’origine. Ce sont principalement les entreprises industrielles qui supportaient cet impôt. Année après année, les différents gouvernements l’avaient trituré pour tenter de gommer ses effets néfastes sur l’activité économique et principalement industrielle, en France. La commission Fouquet avait conclu qu’il serait préférable de taxer la valeur ajoutée plutôt que les immobilisations. D’où les différents plafonnements en fonction de la valeur ajoutée qui avaient été institués. La réforme a tout simplement substitué la taxation de la valeur ajoutée à la taxation des immobilisations. La valeur locative des locaux continue comme par le passé d’être imposée. La nouveauté c’est aussi que le taux de taxation de la valeur ajoutée est voté nationalement et non plus par la collectivité qui perçoit l’impôt. Tout le reste n’est que l’habillage habituel, dénominations, seuils, exonérations et progressivité.  Certaines entreprises vont payer moins et d’autres plus. Mais au moment du changement, globalement les entreprises supporteront environ 20% de charge en moins qu’auparavant. Voilà pour ce qui concerne l’entreprise. Pas que du bonheur, mais un très léger mieux quand même.

 

Du point de vue de la collectivité, c’est un peu différent. La perte de la maîtrise du taux de la taxation de la valeur ajoutée, une baisse de la recette compensée au moment du changement par l’Etat, le ré aiguillage du bénéfice de différents impôts entre les communautés, départements et régions, ont mis un peu la panique dans les services de l’Etat, chez les élus et parmi les équipes en charge de la gestion des collectivités. Je me souviens avoir entendu un directeur du budget expliquer la complexité qu’il y avait à toucher aux tuyaux de la circulation de l’argent entre les contribuables, les collectivités et l’Etat. La réforme de la taxe professionnelle en apporte la preuve par l’exemple.

 

En revanche, il me semble utile de répondre à la déception affichée dans les collectivités en raison de la perte d’une recette dynamique. Pour les collectivités qui la percevaient, la taxe professionnelle pouvait donner une progression de recette de l’ordre de 3 à 5 % par an. La contribution économique territoriale qui la remplace aura forcément une progression plus faible, plus proche de l’évolution moyenne du produit national brut. Et il ne sera pas possible d’ajuster la recette pour couvrir les dépenses en appuyant sur le taux appliqué à l’assiette valeur ajoutée. Mais imagine t-on que l’on puisse donner chaque année un coup de pouce au taux de TVA ou de l’impôt sur le revenu ? Un taux n’a pas vocation à être augmenté à étapes régulière pour couvrir une dérive mal maîtrisée des dépenses ou le financement de nouveaux services. Un taux, c’est un parti pris de répartition de ressources, une règle du jeu qui se doit d’être la plus stable possible pour permettre de se projeter avec confiance dans l’avenir. Comment peut-on imaginer que les entreprises puissent durablement assumer une progression du montant de leur impôt supérieure à l’accroissement de leur valeur ajoutée ? La menace affichée, c’est aussi que cette réforme va obligatoirement conduire à l’augmentation des taux d’imposition des ménages qui, eux, restent sous maîtrise locale. Mais comment peut-on laisser entendre que l’augmentation des impôts ménages serait la conséquence exclusive d’une progression plus faible de l’impôt versé par les entreprises? Si les impôts ménages sont relevés, ce sera par la seule volonté des élus et ils devront en rendre compte à leurs électeurs.

 

Vendredi 14 janvier.

 

Rentrée solennelle du tribunal des Prud’hommes à Angoulême. Comme chaque année, mais encore plus nettement cette fois-ci, le discours du représentant des salariés à la présidence ou à la vice-présidence du conseil me parait en parfait décalage avec l’état d’esprit dans lequel nous devons être lorsque nous jugeons. Revendiquer clairement une approche partisane d’un côté comme de l’autre ne correspond en rien à mon sens au travail que nous avons à faire dès lors que nous franchissons la porte du tribunal. J’ai pu vérifier lors du buffet (très bon) qui a suivi que les professionnels du droit qui faisaient une drôle de tête en écoutant la présidente n’en pensaient pas moins.    

 

Diner avec Gérard Corluy à Barbezieux. Le pari que nous avions fait de lui vendre l’étang Vallier il y a 6 ans s’est avéré très réussi. Bien au-delà de ce que l’on pouvait imaginer à ce moment là. Et ce n’est pas fini. J’ai écouté attentivement ses idées et ses projets pour le développement touristique du Sud Charente dont il est un acteur majeur maintenant. Je crois que si j’étais en situation de décider de l’avenir du château de Chalais, par exemple, j’écouterais très attentivement ce qu’il peut proposer.  

 

Samedi 15 janvier.

 

Réévaluation avec la commission des travaux d’entretien de la voirie à mettre en œuvre sur la commune cette année après de nouvelles dégradations dues aux conditions climatiques éprouvantes du début de l’hiver. J’ai pris le temps l’après midi de parcourir tous les chemins pour bien en vérifier l’état. Le sujet est très sensible dans la commune. J’ai profité de la ballade pour réfléchir à l’avenir de nos bacs de regroupement.

 

Michel Boutant annonce dans Charente Libre et Sud Ouest la liste des candidats pour les prochaines cantonales. C’est l’occasion pour lui de vilipender une fois de plus la réforme des collectivités territoriales et de leur financement. J’attends de nos candidats qu’ils prennent le contrepied de cette vision pleurnicharde et conservatrice du monde. Notre boulot c’est de faire cesser le prélèvement par quatre niveaux de collectivités en plus de l’Etat dans la poche des mêmes contribuables pour leur expliquer ensuite que tout ce qui se fait nécessite de cofinancer tous ensemble. Les communes et leurs groupements d’un côté et les départements associés en régions de l’autres doivent suffire largement à une bonne organisation territoriale du pays. L’argent prélevé peut produire plus de services qu’aujourd’hui. C’est le devoir des élus d’y travailler plutôt que de regretter sans cesse le temps des lampes à huile.

Je ne répéterai jamais assez que le conseiller territorial a déjà été inventé par certains élus capables en leur temps de siéger à la fois au conseil général et au conseil régional sans que cela n’émeuve personne. Je crois qu’il est aussi nécessaire de rappeler l’escroquerie de la hausse d’impôt départementale de l’an passé qui avait été justifiée par la nécessité de pouvoir poursuivre l’aide aux communes. Les communautés de communes auraient tout aussi bien pu prélever cet argent auprès de leurs contribuables si elles l’avaient souhaité. C’était plus direct et plus simple que de devoir venir le quémander au conseil général. L’espace de mutualisation des communautés est largement suffisant pour assurer la péréquation nécessaire auprès des communes. Pour la communauté de communes il s’agissait de près de 300 000 euros que le conseil général est venu prendre sur son territoire, soit disant pour lui redonner ensuite. Les pertes en charge du passage par le département ne permettront évidemment pas de revoir cette somme.

 

Mardi 18 janvier.

 

Approfondissement de l’analyse de nos pratiques contractuelles interprofessionnelles au regard du droit de la concurrence.

 

Je rejoins dans la soirée Daniel Herbreteau et Guy Traumat pour participer avec eux au Sénat à l’assemblée générale de l’ARCEA (Association Route Centre Europe Atlantique). Débats très intéressants au cours desquels il est rappelé que pour mettre une route à deux fois deux voies rapidement, il n’y a pas d’autres possibilités que la concession autoroutière. C’est ce que les élus, tous bords réunis, ont choisi de faire sur un tronçon est de cet axe, Montmarault Mäcon. A l’exception notable d’Arnaud Montebourg quand même. Pour ce qui nous concerne, il se confirme qu’il aura bien fallu au moins cinquante ans pour la mise à deux fois deux voies de la route nationale 10. Le tronçon Reignac Chevanceaux ne sera pas terminé avant 2020. C’est dur à admettre mais tout cela est parfaitement clair pour l’administration. Les responsables politiques font semblant de ne pas le savoir et promettent que ça va aller bien plus vite. Cinquante ans après ça marche encore. Pourquoi se priver de ce mode de communication finalement. En revanche les élus responsables et développeurs de leur territoire ont toujours choisi et choisissent encore la concession autoroutière. Pas en Charente.

 

 

Jeudi 20 janvier.

 

Intervention d’une spécialiste du droit de la concurrence dans le cadre du travail de prospective conduit par France Agrimer auquel je participe. Il se confirme pour tous que la contractualisation obligatoire pour trois ans entre les producteurs de fruits et légumes frais et leur premier acheteur instituée par la loi de modernisation agricole est une immense connerie. Pour moi c’est l’exemple même du handicap de compétitivité dont soufre de plus en plus la France. Un énorme travail de l’administration, du gouvernement, des députés, des sénateurs, des représentants professionnels pour rendre la vie un peu plus impossible au quotidien dans les entreprises sans contribuer le moins du monde à progresser vers l’objectif assigné. Je rappelle que tout ce ramdam avait pour but d’améliorer le revenu du producteur dans le cadre d’un marché qui se libéralise de plus en plus. Dommage, c’est justement ce qu’il ne fallait pas faire. Ce dont nous avons besoin c’est de renforcer la liberté, la responsabilité, l’autonomie des entrepreneurs tout en favorisant leur travail en réseau et en stimulant les stratégies d’alliance. Et que l’administration se fasse efficace dans ses fonctions régaliennes tout en étant discrète, légère et en soutien permanent des entreprises.

 

Vendredi 21 janvier.

 

Je participe à une assemblée générale à Angers qui réunit un grand nombre de producteurs que je connais bien. J’y évoque de plus en plus ouvertement l’enjeu de l’application stricte du droit de la concurrence à nos travaux collectifs et les évolutions à prévoir.

 

La presse se fait l’écho de diverses indignations depuis quelques jours y compris tout près de chez moi. Je sens quelquefois la moutarde me monter au nez tant je trouve scandaleux de se mettre en valeur facilement alors que l’on fait si peu pour agir soi même. Je pourrai vous entretenir pendant des heures de ce phénomène. Mais j’ai fort heureusement trouvé une formule qui résume parfaitement ce que je veux exprimer. Elle est de Nietzsche et elle conclut l’éditorial d’Alexis Brezet dans le Figaro Magazine de ce week-end: « Nul ne ment autant qu’un homme indigné ».   

 

Je reçois en fin de journée un mail de la librairie Quartier Libre. La fermeture est annoncée pour fin mars. J’ai admiré le courage et le travail de Séverine et de sa petite équipe depuis l’ouverture. La relation très forte avec les enseignants et les écoles n’ont pas suffit à palier la concurrence sévère de l’espace culturel. La retranscription dans la presse de la déclaration échevelée de Jacques Deruelle lors des vœux traduisait aussi un certain ostracisme municipal à l’égard de la librairie qui a pesé très lourd dans la balance. Le directeur politique des services conseillait d’aller acheter ses livres à la Maison de la Presse ou de les emprunter à la médiathèque. Quartier Libre n’était pas cité...

 

J'expérimente aussi les retards sur les lignes TER. Arrivée à Saint Pierre des Corps avec 40 mn de retard. Je rate largement ma correspondance pour Angoulême et par là même la galette de la fédération UMP à Roullet.    

   

Samedi 22 janvier.

 

Visite le matin à Jean Marie Lespinasse accompagné de ma fille et d’une camarade pour compléter leur dossier TPE sur l’amélioration génétique du pommier. Il est ma référence en matière d’agriculture naturelle. Je vérifie une fois de plus la distance qui sépare le système économique de l’agriculture que je pratique des exigences de la production naturelle.

 

L’association Cinémania a tenu son assemblée générale à Reignac, tout comme la soirée festive qui a suivi. Diner brésilien avec « feijoada » au menu. Musique brésilienne assurée par trois musiciens très talentueux installés à Nonac. Une motivation de plus quand même pour améliorer l’acoustique de la salle.

 

Patrick n’a pas pu participer à l’AG parce qu’il était souffrant. Il a tenu à être présent par un texte que nous a lu Christine la présidente. Pour commenter l’insuffisance de jeunes parmi les membres de Cinémania il a eu cette formule que j’ai trouvée assez jolie : «  on se demande souvent quelle terre nous allons laisser à nos enfants et je me demande moi s’il ne vaudrait pas mieux s’interroger pour savoir quels enfants nous allons laisser à la terre ».  

 

Je me félicite que nous ayons pu accueillir toute l’équipe de Cinémania qui mérite vraiment notre soutien, présidente en tête. Merci aussi aux Bonimenteurs qui se sont avérés être très à la hauteur de la délégation de service public qui leur a été accordée. 

 

J’ai noté d’aller voir dimanche prochain « To be or not to be” d’Ernst Lubitsch que j’ai vu il y a très longtemps et qui m’avait totalement subjugué. Est-ce que ce sera encore le cas ?

    

J’aurais pu vous parler aussi du communiqué de presse que j’ai souhaité émettre pour dire notre exaspération devant la nouvelle grève des ports français qui a cassé la dynamique de nos exportations de pommes vers le Moyen Orient et l’Asie. Le Figaro l’a repris et la télé doit faire un reportage… A suivre.

 

J’aurais pu vous parler de « Portraits crachés » de Denis Jeambar qui est très étonnant et que je vous conseille de vivement de lire. Bien d’autres choses encore.

 

Et encore un peu de lecture....

 

Pour contrebalancer l'indignation aussi facile que stérile je vous conseille la lecture de "s'indigner et se réjouir". Et aussi deux autres articles parus dans le Monde sous la plume de Pierre-Antoine Delhommais, "Les chinois" et "Chers lecteurs". J'ai décidemment trop fait l'impasse sur ce chroniqueur subtil.

 

Pour en irriter plus d'un parmi vous je propose aussi un billet de Luc Ferry "Passions "sinistres", passions de gauche".

 

Et bien entendu pour allumer un contre feu à la dernière déclaration incompréhensible de Michel Rocard, il faut lire jusqu'au bout Michel Godet sur les "35 heures". Ce qui me chifonne c'est que bien que je lui aie dit que les heures supplémentaires supportaient un taux de charges sociales équivalent aux heures normales avec seulement une diminution forfaitaire minime qui les rendait toujours bien plus chères qu'une heure normale, il persiste dans cet article à reproduire son erreur. Il est exalté et n'écoute pas beaucoup. Mais l'ensemble est décidemment très juste à mon sens.

 

 

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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V
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La tartine ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Va pas monter à 14 commentaires, celui-là...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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