15 Novembre 2006
L’éditorial du Monde daté de demain (Je me demande pourquoi ne pas le dater d’aujourd’hui. Les nouvelles sont plus fraiches que celles des concurrents qui ont bouclé douze heures plus tôt, mais de là à faire croire à douze heures d’avance il y a une marge. Parce qu’on n’a quand même encore jamais trouvé les résultats du tirage à venir du loto dans ce grand quotidien vespéral. Evidemment je comprends bien qu’en province c’est un peu moins excitant de recevoir un quotidien paru et daté de la veille. Internet met heureusement tout le monde à égalité maintenant) s’intitule : «
Croissance zéro au troisième trimestre pour nous alors que la zone euro semble plus dynamique. A l’arrivée on devrait faire 2% pour une moyenne de 2.5 % pour les pays membres de la monnaie unique. Les commentateurs y vont bon train pour mettre en lumière ce qui selon eux peut justifier cet écart de dynamisme et même ce retournement en Europe. Notre principal challenger, l’Allemagne, n’avait pas fait mieux que nous depuis 1994. Sa performance d’aujourd’hui s’expliquerait par une bonne consommation intérieure stimulée par la perspective de la hausse programmée de
Avec une perspective de ralentissement de la croissance américaine et une remontée de l’euro la partie s’annonce forcément difficile pour nous. Je suis convaincu comme beaucoup que nos handicaps de compétitivité doivent être compensés par plus de talent, d’innovation, de recherche, de formation et j’en passe. Mais nos voisins le savent aussi et ne se privent pas d’agir aussi vigoureusement en ce sens. Je repense toujours avec effroi à notre aventure solitaire des 35 heures fondée sur la théorie mortellement fausse du travail en voie de diminution qu’il faudrait mieux partager. Chacun se shootait au rêve des fantastiques gains de productivité qui accompagneraient forcément cette révolution géniale de l’organisation du travail. On n’attendait rien de moins de cette réforme qu’une meilleure efficacité économique et du bonheur individuel en plus. Le problème c’est que dans un monde ouvert ou les autres font aussi des gains de productivité tout en se préoccupant à leur manière de l’amélioration des conditions de vie des individus nous avons fait cadeau de 10 % de compétitivité sur le travail à nos concurrents qui ne nous en demandaient pas tant. Il y a une infinité de paramètres tous interdépendants pour expliquer les résultats économiques d’un pays. La réussite se construit sur le très long terme. En revanche de mauvais choix peuvent avoir des répercussions plus immédiates et durables. Je souhaite que le débat national pour les élections présidentielles, qui est maintenant bien engagé, éclaire bien ces choix du long terme.
François Fillon a présenté à la presse le texte du projet de l’UMP dont il avait la charge de la rédaction. Les médias ne s’en sont pas faits beaucoup l’écho mais l’élaboration du projet a été un long processus participatif au cours duquel les adhérents ont été très actifs. De nombreux experts ont été sollicités et une réflexion libre et intense a bien eu lieu sur l’ensemble des thèmes couverts. Le résultat surprend un peu en ce qu’il ne peut pas être classé aisément dans un cadre idéologique précis. Il me semble retrouver une approche à
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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