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Le mauvais calcul.

En titre du cahier Charente dans Sud Ouest de ce jour on peut lire ce titre : « Charente : autopsie d’un échec aux sénatoriales ». Et en sous titre : « Le carton de la gauche s’explique. Faute de vraie union, la droite a logiquement perdu ». Pensez, je me suis précipité sur l’article pour en savoir plus. Il est signé PG, alias Patrick Guilloton. Je ne sais pas pourquoi il signe seulement de ses initiales, d’ailleurs. On me dit que c’est parce qu’il n’est pas très heureux de n’être que là, à Cognac, alors qu’il vient de plus haut. C’est vrai que dans ses papiers on ressent en permanence l’aigri qui boude et qui flingue. Quand j’étais môme et que je travaillais dans les vignes, une journalière du village, portraitise truculente à ses heures, utilisait souvent une expression  pour caractériser ce type de comportement: « trop intelligent pour être là, mais sans doute pas assez pour être ailleurs ». Enfin il a une bonne plume, c’est enlevé, rapide, incisif, imagé, drôle. Rien à dire, il sait écrire l’animal. Les trois quarts de l’article sonnent d’ailleurs assez juste. C’est la dernière partie qui dérive complètement. Admettons que le maintien de Philippe Arnaud au deuxième tour puisse faire débat en ce qu’il aurait interdit une dynamique a droite. Pour ce qui me concerne je n’y crois absolument pas. A mon sens, il a simplement réussi à casser un peu plus son image et celle du Modem. Mais en suivant il analyse les chiffres et il lui apparait évident à PG que le report des voix a été « exécrable » entre Jean Michel Bolvin et Henri De Richemont. Que même un enfant de dix ans le verrait que ça a foiré. Eh bien non, il fait ereur notre politologue péremptoire, c’est son analyse qui est exécrable à mon sens, pas le report. Si on considère que les voix qui se sont portées au premier tour sur les noms de JM Bolvin et de P Arnaud ont à chaque fois été associées à un vote De Richemont, ou en tout cas un vote autre que Bolvin ou Arnaud, et si on les additionne on obtient 493 voix. Au premier tour Henri De Richemont a obtenu 439 voix et au second 497. Comme on pourrait me rétorquer que le vote De Richemont au premier tour a pu être associé à un vote pour un candidat de gauche et qu’ainsi le potentiel de droite serait supérieur aux 493 voix du cumul Arnaud Bolvin, il faut alors aussi regarder ce qui s’est passé pour les candidats de gauche. Si on additionne toutes les voix qui se sont portées sur les candidats de gauche au premier tour et que l’on prend l’hypothèse qu’à chaque fois le grand électeur a mis deux bulletins de gauche dans l’urne, on peut alors diviser le total par deux pour évaluer le vote de gauche. On obtient 548, que l'on peut comparer aux 543 voix de Nicole Bonnefoy au second tour. Au premier tour Michel Boutant obtient 471 et au second 596. Compte tenu du faible score obtenu au second tour par Arnaud on peut supposer que ce sont des votes De Richemont Boutant qui se sont exprimés au lieu de votes Arnaud De Richemont, ce qui a gonflé le score de Boutant. De mon point de vue Henri De Richemont fait bien le plein des voix des grands électeurs de sensibilité de droite au second tour, à l’exception de ceux du CNI dont le candidat s'est maintenu(encore faut-il savoir où il faut les classer !). Dans tous les cas l’affirmation de PG est fausse. Elle ne lui sert qu’à étayer sa conviction ancienne d’haines recuites à droite qu’il assène en boucle depuis quelques jours à ses interlocuteurs et dans les colonnes de SO. Il est presque le seul à ne pas avoir compris qu’il y avait une majorité de grands électeurs de gauche dimanche pour voter aux sénatoriales en Charente pour les candidats de gauche qui leur convenaient très bien. En fait il s'en moque, ce qui semble compter pour lui c'est de dupliquer l'opinion de ses lecteurs sur la sienne. Il y réussit sans doute. Dommage que ses croyances soient trop fortes.   
PS: cliquez ici pour voir les chiffres.   

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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J
Dans le genre "florilège du very best-of de notre championne", voici : Christine la Bisounours au service de l'économie :Tout va très bien Madame la Marquise17 août 2007, conférence de presse«L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale»17 août 2007, dans «Le Parisien»«Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible»5 novembre 2007 sur «Europe 1»«La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française»18 décembre 2007, sur «France-Inter»«Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique»22 janvier 2008, sur «Europe 1»«[Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée» 10 février 2008, au G7 au Japon«Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe» 11 février 2008, dans «Le Figaro»«Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée».26 mars 2008, conférence de presse«L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance»1er juillet 2008, dans «Le Figaro»A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe «d'éviter la crise financière d'après»15 septembre 2008, sur «Europe 1»«L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord»16 septembre 2008, conférence de presse«[La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables»20 septembre 2008, conférence de presse«Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous»21 septembre 2008 sur «Europe 1»«Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie»Sans oublier le fameux : "l'essence est trop chere et bien utilisons les bicyclettes"un peu comme Marie Antoinette qui soit-disant déclarait aux paysans qui manquaient de pain " et bien qu'ils mangent de la brioche " . Sauf que pour Marie Antoinette, c'était faux...Comment faire confiance dans ces conditions ?????
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V
Tout est dit en deux phrases : « Pour 2012, (Nicolas Sarkozy) avait promis de rétablir l'équilibre des comptes publics, de faire baisser le taux des prélèvements obligatoires, de ramener le plein-emploi et d'améliorer le pouvoir d'achat. Pour l'instant, c'est zéro pointé ». Ce jugement cruel n'est pas le fait d'un opposant enragé ou d'un plumitif gauchisant. Il a été émis, ce matin même, par l'éditorialiste du quotidien économique « La Tribune ». Il a suffi à Philippe Mabille d'observer les faits d'un œil froid pour écrire que:      « Nicolas Sarkozy a vu s'envoler en fumée tous ses engagements de campagne ». 
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J
Je partage l'avis de Jean, et les analyses de John un nouveau système, reste à définir lequel et dans quel cadre. L'Europe "démocratique" et non technocratique devrait contribuer à trouver des solutions, la liberté des personnes, la régulation dun Etat vers plus d'égalité et de fraternité et surtout l'Education de tous à une conscience politique, philosophique... au service de l'innovation tant technologique que sociale...Mais c'est mettre dans ce cas ceux qui tiennent les rênes du pouvoir en danger, faire monter la concurrence et donc apprendre l'alternative, le non cumul, la compétence...Les premiers changements peuvent donc être "institutionnels" pour mobiliser davantage de personne à la vie démocratique...Comme Chirac en 2002 (mais il ne l'a pas fait), Sarkozy à l'occasion d'être "grand", saisira t-il cette chance ?
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J
Oui, JohnC'est vrai pour les Etat-Unis, mais nous sommes en France et nous n'avons nul besoin de copier ce modèle (qui n'en est pas un). Nos valeurs, notre liberté et notre système social sont reconnus. Nous ne cherchons pas d'exemple, mais le devoir d'un Président est de chercher le meilleur compromis avec l'ensemble des nations qui souhaitent travailler avec nous.C'est pour cela, qu'un nouveau système d'échanges doit être trouvé.
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J
Par souci d'honnêteté, je tiens à souligner que la pratique du LBO est arrivée en France sous Mitterrand. Et là, il n'y a pas de quoi être fier...Depuis, malheureusement, faute de règlementation adaptée, elle s'est considérablement développée...Avec les conséquences que vous remarquerez rapidement.Cordialement,
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J
Cher Jean,Il n'y a aucun syndicalisme "jusqu'auboutiste" dans mes propos ; je ne suis pas adhérent à un parti, ni à un syndicat. En revanche, il se trouve que j'ai un peu étudié la socio et l'éco. Et il se trouve que de grandes tendances existent :Notamment que la dérégulation économique favorise les comportements honteux et délictueux que je décrits à longueur de page. Et c'est la loi qui les empêche...Alors, effectivement, le discours de Toulon est un beau discours auquel j'adhère pleinement, mais force est de constater que Nicolas Sarkozy n'a pas toujours eu ces propos. Il n'y a pas si longtemps, il vantait les mérites de l'innovation financière et les bienfaits des marchés auto-régulés. Alors tant mieux s'il a, enfin, pris conscience de son erreur...mais je doute...On verra, on espère...Pour le reste, ne sombrons pas dans la carricature : le PS d'aujourd'hui ressemble peu au modèles collectivistes de jadis. Je ne crois pas me souvenir que des chars russes aient paradé à Paris lorsque lionel Jospin était chef du gouvernement. En revanche, la droite au pouvoir aujourd'hui, au Etats-Unis notamment, n'est pas loin de sa version la plus hard :- limitation des libertés individuelles grâce au Patriot Act, guerre avec un pays par an, dogmes économiques dont on sait ce qu'ils apportent, plus de système de santé, une espérance de vie en berne,,...et je peux continuer longtemps.CordialementJohn
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J
<br /> John ,<br /> Vos commentaires sont justes, mais ne sont pas du fait de la seule politique soutenue par le Président. Ces pratiques déplorables n’existent pas uniquement lorsque la droite est au commande. Mais, vos arguments ressemblent plus à un discours syndical qui mettent en avant une situation d’escroquerie pour occulter une tentative de redressement et écarter la volonté d'en sortir. J’espère que vous n’êtes pas du genre : " jusqu’auboutiste dans mon raisonnement" pour prouver que j’avais raison.<br /> Le malaise est bien plus profond et lointain. Les montages financiers sont du fait d’hommes sans scrupules et ne portent pas d’étiquettes politiques, mais profitent des situations du moment (de droite, comme de gauche).<br /> Certes nous devons les condamner et les propos tenus lors du discours de Toulon vont dans ce sens et les responsables politiques socialistes ne le désapprouvent pas. Il s’agit maintenant de trouver les moyens pour combattre ce système et d’y remédier. A nous de veiller que les faits lui donneront raison. Et je serai un des premiers à le dénoncer si le gouvernement n’agit pas.<br /> Mais de grâce n’utilisez pas des arguments d’un système pour décrédibiliser la volonté d’un homme mettant tout en œuvre pour assainir une situation. Qui, oui, nous touche et dont nous pâtirons.<br /> Mais je refuse tout totalitarisme et collectivisme qui ne reflètent pas l’image que je me fais de la société.<br /> Aussi, je me permets de croire que ce modèle serait  en partie :<br /> <br /> " L’économie de marché c’est le marché régulé, le marché mis au service du développement, au service de la société, au service de tous. Ce n’est pas la loi de la jungle, ce n’est pas des<br /> profits exorbitants pour quelques-uns et des sacrifices pour tous les autres. L’économie de marché c’est la concurrence qui réduit les prix, qui élimine les rentes et qui profite à tous les<br /> consommateurs.<br /> Le capitalisme ce n’est pas le court terme, c’est la longue durée, l’accumulation du capital, la croissance à long terme.<br /> Le capitalisme ce n’est pas la primauté donnée au spéculateur. C’est la primauté donnée à l’entrepreneur, la récompense du travail, de l’effort, de l’initiative. "<br /> <br /> Est-ce avoir des idées de gauche pour penser comme cela ? Votre modèle n’est pas non plus, je pense, celui du collectivisme à l’image des anciens pays de l’Est ou de la Chine.<br /> Suis-je utopiste de penser qu’ensemble nous pouvons œuvrer pour le bien de notre société ?<br />
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J
A Jean, Est-ce que la pratique ci-dessous correspond également à votre modèle de société? Non, ça m'étonnerait. Et pourtant les gouvernements dérégulateurs, comme celui de Nicolas Sarkozy, ont rendu tout cela possible. Mais laissez moi vous présenter de quoi il s'agit :En primeur, voici la prochaine vague du tsunami :<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Nous venons d'apprendre que le chômage vient d'exploser a la hausse,+2% d'un seul coup...incroyable non? et bien derrière le discours de Sarko,qui disait clairement hier lors de sa conférence que le chômage allait exploser,ce n'était pas un hasard,ce que ça cache,c'est la prochaine bombe,qui sont les LBO,l'heure est grave mes amis,TRES GRAVE !!Qui n'a pas un ami,un voisin,ou vous même,dont la société ou vous êtes employé ne s'est pas fait racheté par un fond d'investissement?non,vous ne faites pas que changer de patron,et votre société n'intéresse pas ce fond pour son activité ou son savoir faire,mais pour sa rentabilité,je vais vous montrer comme vous allez y participer :Je soupçonne que les +2% d'explosion du chômage d'aujourd'hui ont pour origine la prochaine bombe,peut être aussi lourde de conséquences que les subprime,qui sont les LBO.2000 entreprises sont concernées rien qu'en France,1.5 millions de salariés,et des centaines de millions dans le monde......imaginez les conséquences...et pour cause ces rachat de société par des fonds d'investissement qui ont fleuri ces dernières années,offrent a ceux ci 25% de rendement annuel....maintenant que les bénéfices des entreprises rachetées chutent,les fonds s'empressent de les revendre,avec les conséquences que vous imaginez....Les fonds d’investissement sévissent depuis longtemps déjà. L’une des stratégies préférée se nomme « LBO » (« Leveraged Buy Out » ou « levier d’achat »). Décryptage d’une technique de rachat d’entreprise très juteuse et particulièrement destructrice d’emploi !Pour résumer, ces fonds commencent par le rachat d’une entreprise, financé à plus des deux tiers par des emprunts auprès des banques. Elle n’a donc qu’un faible apport de capitaux à mettre sur la table et le risque financier est minime, puisque le rachat se fait au nom d’une société écran (une holding) qui sera directement responsable des dettes contractées.Puis, sur une période très courte (entre 2 et 4 ans en moyenne), le fond d’investissement rembourse ses dettes en ponctionnant tous les bénéfices de l’entreprise.L’objectif de l’opération vise uniquement à dégager une rentabilité financière extrême puis à revendre la société avec une forte plus-value à de nouveaux spéculateurs.Le rendement de l’opération est généralement d’au moins 25% par an, soit un doublement voire un triplement (ou plus) de la mise en quelques années : existe-t-il aujourd’hui placement plus rentable?D’où provient donc cette rentabilité hors norme ?Par la combinaison de trois facteurs : investissement minimum, endettement important, profits maximum.- Investissement minimum Les nouveaux actionnaires ne payent pas la totalité du prix de vente de l’entreprise. Ils n’apportent en fait qu’une petite partie du capital, au sein d’une société écran dite "holding financière".- Endettement important La holding financière ainsi créée s’endette fortement auprès d’établissements financiers (banques, fonds spécialisés, etc.) afin de compléter la mise des nouveaux actionnaires pour avoir suffisamment d’argent pour acheter l’entreprise vendue.- Profitabilité maximum Pour rembourser sa dette, la holding financière prélève tous les bénéfices réalisés par l’entreprise. La valeur de la société augmente quand elle a moins de dettes. Cette valeur augmentera donc d’autant plus que la dette initiale sera importante et les remboursements conséquents : c’est le levier financier du LBO.Quelles conséquences pour l’entreprise et les salariés : rationalisation et licenciementsPour que ce montage financier réussisse, les fonds organisent un traitement de choc, car la société doit dégager du cash très rapidement et devenir attrayante pour un futur rachat.Selon les cas, les gestionnaires vont procéder : à la revente de biens immobiliers, à la rationalisation de la production, des achats, des cadences de production.<br /> Les activités trop peu rentables vont être suspendues,le flux tendu va être privilégié pour éliminer les stocks,les investissements dans l’outil de production vont être réduits à leur minimum.Et bien sûr, ils vont tenter de museler les syndicats,de précariser au maximum les salariés (CDD, temps partiels, intérimaires<br />  <br /> et enfin, des réductions d’effectifs seront mis en oeuvre (licenciements ou « départs volontaires »).Au final, les fonds d’investissements récoltent un retour sur investissement spectaculaire, qui peut aller jusqu’à 30% de leur apport initial.Actuellement en France, il y a quelque 1200 entreprises sous LBO, pour 1,5 millions de salariés.En 2005, les fonds d’investissement ont investi 200 milliards d’euros dans le cadre de LBO, soit 34% de plus qu’en 2004, et le rendement moyen était de 24 %.Ces fonds s’appellent Starwood capital, Apax, Colony capital, Carlyle, Blackstone, BC capital ou KKR. Et récemment on a vu les sociétés Arena, Aubade, Well ou Dim passés sous leur coupe. Inévitablement, certaines entreprises sont tellement pressurisées qu’elles finissent par fermerL’objectif du LBO : dès le départ, préparer l’entreprise à la revente. Plusieurs possibilités sont offertes après un LBO : un nouvel LBO, le rachat par un concurrent, une entrée en bourse OU pourquoi pas une bonne petite délocalisation comme les financiers les aiment tant !La propagande des directions La diffusion d’information dans l’entreprise est toujours savamment orchestrée pour convaincre les salariés du bien fondé des restructurations (sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise et de ses emplois, menace de délocalisation voire d’une vente : ce qui est un comble quand on sait que la vente est l’objectif final des spéculateurs dès l’achat !)Le but est d’abord d’éviter tous les risques sociaux découlant d’une prise de conscience collective des travailleurs, car cela amoindrirait la valorisation financière de l’opération !
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J
Petites précisions...Un précédent article sur ce blog sous-entendait que le contribuable aurait payé l'invitation faite aux grands électeurs dimanche dernier par Michel Boutant et Nicole Bonnefoy. Ce n'est pas le cas, mais bel et bien les sympathisants qui ont mis la main à la poche...Petite question: qui a payé le repas offert par Bussereau aux élus du Sud-Charente le vendredi avant les élections ? les contribuables ?A part ça, les analyses du journaliste semblent pertinentes... les politiques (même à droite) ont une mémoire longue des conflits... et le non report de la droite a du être le fruit d'une animosité ancienne entre certains faiseurs d'opinions... mais c'est le problème de la droite et je suis bien content que la gauche charentaise ait gagné et qu'elle contribue, à sa manière et en fonction de ses possibilités (maigres au sein d'un Etat UMP à 100%), à une société plus juste...Le noeud du problème reste cependant le type de société dans laquelle on évolue... Sarko invoque maintenant la régulation... (cela fait un moment qu'on l'évoque au PS), mais peut-on réguler un système en dehors du principe directeur qui le guide: le profit et la croissance et non le vivre ensemble ? Il faut s'accorder au préalable sur les finalités pour terminer une marche à suivre, cela fait l'objet des débats au PS, c'est ce qui rend intéressant le militantisme... discutant tant sur les finalités que sur la manière de conquérir le pouvoir.Sarkozy reste cependant est un adepte de tout et son contraire, un maginifique tacticien politique et finalement un incompétent pour réaliser le contenu de ses promesses: hausse du pouvoir d'achat, diminution de la dette, du chômage.... bref un meilleur candidat qu'un bon président qui va en plus se dedouanner sur la situation internationale pour expliquer son échec... Encore un peu comme ça et plus aucun politique ne sera crédible...Si l'impuissance de la politique de Sarkozy est réelle, quelle est la raison à mettre tant d'énergie à conquérir le pouvoir pour le laisser et le mettre dans les mains des groupes internationaux (signature de l'AGCS par exemple dont s'inscrit en droite ligne la privatisation de la Poste... et tant d'autres programmes de notre camarade Président) comme la fait à chaque fois la droite, notamment... Aujourd'hui, retour d'une régulation annoncée, tant mieux, mais avec quels objectifs pour les citoyens et reste encore à savoir concrètement comment: l'Europe est sans doute une bonne solution pour définir une stratégie, pas sur néanmoins que notre Président est encore suffisamment de crédibilité internationale ? En effet, malgré la communication romantique (orchéstrée par les médias français) et sa pseudo capacité de séduction (qui n'a finalement que la valeur de sa conjointe) sur les responsables internationnaux, pas sur qu'il est suffisamment d'atouts et d'idées (c'est la plus grosse crise actuelle de notre société, celle des idées) pour proposer des alternatives crédibles.Il ne faut pas retourner au collectivisme, c'est sur, mais il ne faut plus croire non plus aux vertus du capitalisme, il vient de montrer ses limites, il faut une nouvelle base de pensée, d'organisation sociale et d'éducation...Le risque est qu'il trouve comme solution intermédiaire le retour simpliste en arrière proposé: la religion et l'ordre, cela ne fait pas une politique, ni la base d'un système nouveau plus égalitaire, mais un instrument nouveau de domination.L'histoire nous montre que les grandes transformations sociales viennent du peuple lui-même, les politiques récupèrent ensuite et suivent... le mérite de Sarkozy (avec ses certitudes) est de créer les conditions pour que celui-ci se réveille à force d'inégalités et généralement c'est la violence qui accompagne le changement, triste bilan alors!L'avenir nous le dira, mais ce sont toujours les mêmes qui paieront...
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J
A John,Tout viens à point...Je tiens ce même discours et retrouve dans les propos d'hier mon sentiment sur la société à laquelle je crois. Je souhaite que nous arrivions à concrétiser les volontés annoncées par le Président. A la différence que je ne suis pas socialiste. Je suis adhèrent UMP et oeuvre pour dans le sens d'une société plus juste.Pour une fois que la base se retrouve^ Alors ensemble, nous pouvons y arriver !
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