5 Avril 2008
Chacun sait ici que j’ai la conviction que l’amélioration nécessaire de notre efficacité collective doit se traduire par une amélioration très sensible de la vie quotidienne dans notre pays. Le chantier est immense et d’autant plus motivant à entreprendre que les effets bénéfiques qui en découleront sont une certitude. De nombreux autres pays nous ont déjà montré la voie. La difficulté pourtant, qui semble insurmontable, c’est que les élus dans leur grande majorité n’en ont ni le goût, ni la motivation et ne semblent en tout cas pas maîtriser la méthode à mettre en œuvre. En fait ils doivent être les premiers à se réformer parce qu’ils sont les premiers responsables de la situation inextricable dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Difficile de faire différemment de ce que l’on sait faire et qui a conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons.
Je lis chaque jour l’information qui relate le travail de réforme en cours, les attentes des français en termes de pouvoir d’achat et la situation des comptes publics. Je comprends qu’il soit difficile d’adhérer aux réformes quand ceux qui les proposent ne parviennent pas à en démontrer l’intérêt pour chacun de nous. Seules les impasses dans lesquelles nous nous trouvons semblent justifier les changements qui s’imposent, ce n’est jamais la recherche d’une vie meilleure pour tous.
Je vous mets en copie l’article d’Eric Le Boucher de ce jour dans le Monde. Je suis malheureusement très, très proche de son analyse. Mais je suis forcément optimiste, justement en raison de tout ce que je viens de dire.
Un peu confus peut-être. Je suis pressé. Demain je vais voir le match de Rugby à Toulouse. Je fais des photos et je vous raconte.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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