Ce blog a deux ans. Depuis sa création le 31 décembre 2005 j’ai publié 264 notes, parfois une photo ou quelques mots mais le plus souvent des textes assez longs. Le
premier mois vous n’étiez qu’une petite quinzaine de personnes à le visiter. Au fil des mois le nombre de connections journalières a progressé pour osciller maintenant entre 60 et 120 par jour
(nombre d’IP distinctes). Le module « statistiques » d’over-blog indique aussi que sur un mois un article est consulté en moyenne par 290 lecteurs différents. Et pour en terminer avec
les chiffres, à ce jour 1455 commentaires ont été postés.
Mon blog a commencé par des vœux. Je l’avais ouvert sur les conseils de Laurence. Deux jours plus tôt, alors qu’elle effectuait sa dernière journée de travail aux 3B
avant de rejoindre la direction du développement au conseil général des Pyrénées Atlantiques, au moment de se dire au revoir elle m’avait dit « vous avez des choses à dire, faites votre
blog » (Elle est depuis restée une très fidèle lectrice comme le confirme son denier commentaire). Je n’imaginais pas encore à cet instant l’importance qu’il allait très vite prendre
dans mon quotidien. La possibilité de nouer un lien direct avec un assez grand nombre de lecteurs et de s’exprimer sans filtre à n’importe quel moment et depuis n’importe où m’étonne encore comme
au premier jour. En deux ans il y a eu bien sûr quelques très vives polémiques et mes écrits ne m’ont pas valu que des compliments ou des amis, loin de là. En cela tenir un blog est un exercice à
risque qu’il faut déconseiller à toute personne qui aimerait s’exprimer assez librement tout en redoutant le conflit. Pour ce qui me concerne il me semble que dès lors que je n’ai censuré que
deux ou trois commentaires en deux ans j’ai largement prouvé que j’acceptais sans réserve la critique, le débat, la contradiction et tout simplement l’expression d’idées différentes des miennes.
Au café de Paris à Baignes ce matin, au cours d’une discussion autour d’un verre avec un groupe d’amis, celui qui détient le record de commentaires sur ce blog, Daniel D, redisait une
nouvelle fois la remarque qu’il m’avait déjà faite avant-hier : « T’étais meilleur au début. C’est moins bien maintenant. J’préfère te le dire en face ». Bon, c’est sans doute
vrai. J’adopte certainement un langage plus policé, plus « quai d’Orsay », ces derniers temps. J’y réfléchis. Vos appréciations m’intéressent aussi. A ce sujet je rencontre encore des
lecteurs de ce blog qui me disent ne pas savoir comment poster un commentaire. Il pourrait être très utile que Daniel D qui a maintenant une longue expérience de l’exercice fasse de la pédagogie
à ses collègues. Peut-être que les débats regagneraient ainsi en intensité.
Comme je l’indique dans l’article précédent je souhaite consacrer la plupart des prochaines notes à expliquer le travail et le projet communautaires tel que je les
ai vécus depuis février 2003. Et comme l’objectif n’est pas de m’y livrer à de l’autosatisfaction, comme semble le redouter notre fidèle vigile, vos commentaires seront plus que jamais les
bienvenus.
S’astreindre à tenir avec une assez grande régularité ce blog n’est pas toujours facile à concilier avec mon envie de consacrer mes quelques moments libres à plus de
lectures. Mais votre fidélité est une motivation très puissante pour me mettre devant mon clavier. Quand au hasard des rencontres quotidiennes l’un d’entre vous que je ne connaissais pas encore
s’approche pour me dire être lecteur de ce blog et avoir apprécié tel ou tel point de vue ou information, je suis conforté dans mon envie de poursuivre ce travail. Encore merci à vous tous de
votre fidélité et à demain pour vous adresser mes vœux pour 2008.