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C'est arrivé demain.

En début de semaine à mon arrivée sur le site du village de vacances de Brossac pour une réunion de travail, le propriétaire, Gérard Corluy, s’est immédiatement justifié en me voyant en disant : « je n’ai presque rien dit. Il est venu dimanche, on a un peu discuté et voilà ». Il n’en revenait pas de sa pleine page dans la Charente libre de la veille qui nous apprenait le quasi début immédiat (2009) de travaux d’aménagement sur le site des carrières de Guizengeard. Il y a pourtant encore loin de la coupe aux lèvres. La commune n’a pas commencé son plan local d’urbanisme qui définira sa volonté en termes d’aménagements touristiques et d’habitat, l’exploitant des carrières extrait encore de l’argile et aucune acquisition foncière n’est commencée à ce jour. Si la volonté de l’investisseur de Brossac est bien réelle il est encore pour le moins risqué de parler de ce qui commence juste à être imaginé comme d’une réalisation certaine à courte échéance. Mais voilà Benoît Caurette n’en est pas à ces détails près pour assurer un teasing médiatique permanent en Sud Charente dans les colonnes de CL (Caurette Libre). Il annonce des trucs comme imminents et bien définis alors que ceux qui sont sensés les réaliser en sont encore à se faire peur de leur audace à imaginer de tels projets.
Il y a quelques jours une nouvelle réunion de travail consacrée au projet d’office de tourisme de pôle pour le Sud Charente devait se tenir à Aubeterre. J’ai eu l’information que le journaliste devait y participer. Connaissant son côté Lucky Luke du stylo j’ai demandé à ce qu’il lui soit clairement signifié qu’il ne pouvait pas y assister parce que les débats attendus n’avaient pas vocation à être rendus publics et que sa présence serait un frein de plus à l’avancée de nos travaux. L’agent du pays en charge de l’organisation de la réunion était stressée à l’idée de devoir lui annoncer cette interdiction. Il lui semblait que nous risquions des représailles de sa part pour délit d’entrave à son travail d’information du public. Je pensais en moi-même, assez admiratif, qu’il fallait quand même lui reconnaître une bonne maîtrise du pied dans la porte et de la ténacité à l’apprenti Rouletabille.
Ce qui devait arriver arriva et samedi, sous sa plume, les révélations sur le projet d’office de pôle sont tombées en masse à la page Sud Barbezieux. Habitué des colonnes du Monde je frémis de curiosité quand je lis des formules du genre « un document interne dont Le Monde a pu avoir connaissance indique…. ». Benoît Caurette à l’instar de ses illustres confrères nous confie lui aussi « qu’un rapport que nous avons pu nous procurer fait état… ». Et grâce au document, qui n’était pas destiné à recevoir une telle publicité, le voilà parti à révéler les contours acquis et bientôt appliqués du futur office de pôle. « C’est au village d’Aubeterre que sera implanté le siège du pôle », « un rapport fait état d’une structure plus professionnelle mais aussi plus politisée », « trois postes à temps plein », « un budget de fonctionnement évalué à presque 160.000 euros », « un lieu d’accueil et quatre antennes » mais il n’y a pas Montmoreau ! Il va être content le président Louis. C’est vrai que je ne suis que le président de la communauté de communes des 3B, qui représente 47 % de la population du Sud Charente, composée de 37 communes qui ont déjà réussi à constituer un office de tourisme intercommunal, mais je peux vous certifier que je ne sais encore foutre rien de ce que la communauté de communes des 3B décidera, pas plus que ce que sera la décision des autres communautés de communes du pays Sud Charente ou bien celle des communes du canton de Montmoreau ou de celles qui sont encore indépendantes, comme on dit, et qui n’ont pas encore à ce jour délégué la compétence accueil, information et promotion touristique.
Il y a urgence, me semble t-il à ce que Nostradamus Caurette se calme sur ses prédictions hazardeuses et redescende sur le plancher des vaches avant que je ne lui fasse, avec l’humour qui me reste, une explication de texte publique de déontologie appliquée.
Ce matin en allant chercher comme presque chaque dimanche mes journaux à Baignes, j’ai lu la une de France Dimanche avant de passer la porte de l’échoppe. La manchette angoissante stipulait : « Michel Drucker : il sait quand il va mourir ». J’imagine que de plus amples détails devaient conclure au fait que sans doute à un moment ou à un autre dans le demi-siècle à venir l’évènement redouté surviendrait. Paraît que ça fait encore vendre ces débilités mais si on pouvait éviter ce niveau d’appauvrissement pour les colonnes de CL on ne s’en plaindrait pas.
D’ici là je vous recommande la plus grande prudence lors de votre lecture des articles de notre intrépide localier et je vous conseille de garder à l’esprit la formule convenue qui précède toute bonne œuvre de fiction : « toute ressemblance avec des personnages ou des faits ayant réellement existés n’est que pure coïncidence ».
Mais vous mes chers lecteurs qu’en pensez vous ?
 
 
      
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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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T
D'abord, qui etes vous Sandra? Les bloggeurs peuvent écrire ce qu'ils veulent, à condition de le faire courageusement, à visage découvert, et d'éviter de dire n'importe quoi. Les deux papiers mis en cause par Daniel Sauvaitre ne releve pas du scoop bidon, comme vous dites, mais de l'info, de la vraie, à partir de rapports existants, payés par le contribuables, qui vont servir à définir les politiques à venir. CL joue son rôle, je le répète, en participant au débat et en veillant à ce qu'il se fasse dans la transparence. Voilà, il ne n'agit pas d'agressivité, mais de journalistes qui essaient de faire leur travail intelligement et honnêtement, et qui se défendent quand ils sont attaqués. Qui êtes vous, Sandra?
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S
punaise quelle agressivité, dîtes donc, nous on veut de l'info vraie et analysée pas des scoops bidons c'est tout et calmez vous, les bloggeurs on est qd même libre d'écrire ce qu'on pense sur nos blogs c'est quoi ce sectarisme de journaliste, t'as pris la mouche à ce point mon gars!! liberté, liberté, liberté........ c'est ce que vous revendiquez vous aussi alors respectez la nôtre aussi
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T
je viens de lire la dernière salve anti-journalistique de Daniel Sauvaitre, et les bras m'en tombent. Effectivement, chacun est libre de penser ce qu'il veut et de l'écrire, mais il faudra quand même que l'auteur de ce blog s'interroge sur son rapport avec ce qu'il appelle la presse locale. J'ai déjà eu l'occasion de dire que notre unique souci est de couvrir au plus près l'actualité du sud Charente. Benoit Caurette le fait parfaitement bien, comme avant lui Christophe Esnard (qui a eu droit lui aussi aux tirades enflammées du président des 3B). Je n'insisterai pas sur certains propos indignes contenus dans ce message, mais je tiens à préciser que l'affreux Benoit n'est pas un électron libre. Il travaille au sein d'un service "Département" que j'ai le bonheur d'animer. Chaque sujet est débattu, relu, avec un seul souci, je le repète: informer, informer, informer. AU dessus, nous avons une rédaction en Chef, une direction éditoriale, un président, autant de personnalités dont le professionnalisme est reconnu, et qui suivent de très près le contenu du journal. Il nous arrive de nous tromper, et nous le reconnaissons toujours. On accepte la critique comme le prouve notre page "Courrier", où les lecteurs ne nous font pas de cadeau. Nous passons de longues heures au téléphone avec eux. Surtout, nous aimons le débat, alimenter le débat, voire le provoquer. C'est notre boulot de journaliste, que l'on soit à CL ou au Monde,votre belle référence. Mais le Monde parle t-il de la Charente? La politique touristique qui peine à se dessiner en Sud Charente nous intéresse, comme tous les sujets. Doit elle se faire en catimini? Ou en pleine lumière? Ou est le rapport avec France Dimanche, votre autre référence qui se veut blessante? Malheureusement pour ceux qui optent pour la première solution, nous sommes favorables à la seconde. Nous sommes même payés pour cela. Les journalistes ne sont pas parfaits, les élus non plus, mais sachez que nous n'avons pas d'autre but, pas d'autre intérêt, que d'offrir aux habitants du sud Charente, et de toute la Charente, une presse digne de ce nom. Benoit Caurette, jeune journaliste sérieux et enthousiaste, y contribue grandement. On reparle de tout cela quand vous voulez. Thierry CORDEBOEUF
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B
Par ailleurs, Josette, il n'est pas question ici de faire offense à la véracité de l'information. Les hypothèses présentées sont tout ce qu'il y a de plus véridiques.
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B
Si vous n'en voyez pas l'intérêt, rien ne vous empêche de ne pas lire, tout simplement. Le lecteur - et heureusement - reste libre de ses choix.
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J
en tant que lectrice quel interêt pour moi qu'un journal diffuse des informations qui ne sont à priori aujourd'hui que des hypothèses de travail, non encore validéés.... L'objectif d'un journal n'était-il pas de garantir la véracité de l'information?
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B
Je me suis abstenu jusqu'ici de paraître dans ce débat. Et s'il ne m'appartient pas d'apporter la réponse que fera CL (Charente Libre) aux allégations de l'auteur de ce blog, je crois néanmoins utile de me défendre face aux attaques personnelles dont je suis l'objet ici.<br /> <br /> Jean Bernadieux a bien raison de souligner plus bas les paradoxes de l'auteur de ce blog à mon égard. Car celui-là même qui m'a confié récemment être "le plus fervent défenseur de Benoît Caurette en Sud-Charente" n'hésite pas un seul instant à s'afficher comme le pire détracteur de son prétendu protégé, à la moindre "écartade" de ce dernier.<br /> <br /> L'auteur de ce blog, cher Jean Bernadieux, est du reste allé droit dans votre sens lorsqu'il m'a avoué au téléphone que ce qui lui avait posé problème dans cette affaire de tourisme, c'est que justement il avait le sentiment que quelque-chose lui avait "échappé dans ce dossier". En gros, qu'il n'avait pas pu - et pour cause - en contrôler la communication.<br /> <br /> Ici encore, ce monsieur est un paradoxal. Parce qu'on pourra lire ailleurs dans ce blog avec quelle véhémence il s'en prend à ma consoeur de Sud Ouest, sous prétexte qu'il considère qu'elle manque cruellement de recul face à la direction des hôpitaux du Sud-Charente qui, pour le coup, semble elle avoir la parfaite maîtrise de sa communication !<br /> <br /> En somme, l'auteur de ce blog a une fâcheuse tendance à comparer le journaliste du Sud-Charente, quel qu'il soit, au brave toutou de chez Pathé-Marconi. A la condition expresse que le canidé soit un peu schizophrène : tantôt bêtement fidèle à la voix de son maître, tantôt stupidement mordant, voire enragé. Mais s'abstenant surtout absolument de se rebeller contre celui qui voudrait - et prétendait peut-être déjà - le dominer tout à fait.<br /> <br /> C'est sans doute le lot quotidien d'un chien que de faire les poubelles, mais ce n'est manque de pot pas dans un tas d'ordures que j'ai trouvé les documents de travail sur le dossier touristique qui, soit dit en passant, est financé par des fonds publics et porté par des gens élus du peuple. D'où, me semble-t-il, légitimité à sa publication.<br /> <br /> Loin de vouloir attiser des polémiques - qui sont les votres et non les miennes - monsieur l'auteur de ce blog, croyez bien que je n'ai voulu faire que mon métier d'information. Et que c'est en cela d'ailleurs que j'entends scrupuleusement obéir au code de déontologie de ma profession dont je doute fort au demeurant que vous n'en saisissiez la teneur exacte.<br /> <br /> Non content de tenter de me faire passer pour un amateur, vous mettez ici publiquement en doute mon honnêteté et je m'en trouve particulièrement insulté. Vous ne semblez pas vouloir vous en émouvoir, c'est votre affaire.<br /> <br /> Vous me permettrez en tout cas de vous recommander - et il ne s'agit pas ici de "prédictions à la con" - la plus grande prudence quant aux écrits que vous diffusez ou laissez paraître sur ces pages web. <br /> <br /> Sous couvert d'un outil moderne d'expression démocratique (toutefois pas exempt de législation), vous laissez la porte ouverte à un dangereux ramassis de débordements en tout genre. Avec l'absurde possibilité d'oublier son courage en ne signant pas ses agressions verbales. Si bien que dans ce climat pour le moins populiste, n'importe qui peut dire n'importe quoi et même, pendant qu'il y est, se faire passer pour quelqu'un d'autre...<br /> <br /> A la réflexion, je me demande si le résultat n'est pas pire que ces "débilités" dont se fait écho la presse à scandale que vous décriez. Il est à tout le moins autrement plus grave. Surtout lorsqu'il est porté et manifestemment cautionné par un élu.<br /> <br /> Benoît Caurette
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P
que les journalistes restent à leur place ils ont maintenant trop tendance à nous faire du nostradamus et c'est lamentable qu'ils aiment faire des scoops ok je sais que la politique devient people mais quand même, parler de choses qui ne se feront peut être jamais, punaise on voit que c'est l'été vous n'avez vraiment rien à dire!!!! allez fouiller dans d'autres poubelles
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J
Je me souviens d'un post élogieux que vous aviez laissé il y a plusieurs semaines et qui, à l'époque, m'avait amusé. Je l'ai retrouvé :<br /> "Depuis qu’il assure la couverture de l’actualité sur le secteur j’ai pu constater, avec amusement et inquiétude parfois, sa curiosité très vive et son questionnement efficace, un brin inquisiteur et provoquant qui ajoute encore à ses allures de Rouletabille. Il se trouve que j’apprécie ses articles qui témoignent d’une bonne plume et d’un professionnalisme certain."<br /> <br /> Le professionnalisme loué la veille a donc cédé la place au manque de déontologie. Ce qui est étrange, c'est que déjà à l'époque, vous vous interrogiez sur "sa curiosité très vive et son questionnement efficace", partagé entre l'amusement et l'inquiétude. Faut-il à notre tour, nous alarmer de voir le président de la Communauté de communes non plus s'amuser, mais s'inquiéter, face à la parution de dossiers dans la presse locale, sans que le dit-président ne puisse maîtriser ni le contenu, ni la date de parution ? Ceci n'est qu'une question. Mais si vous avez la réponse...
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C
Je ne comprends pas :<br /> la réunion de travail était-elle publique ou non ?<br /> Si elle était publique, il n'y a aucune raison qu'il n'y ait pas de compte rendu dans CL.
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D
La réunion de juin n'était bien entendu pas publique.