11 Décembre 2011
Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu dans tout juste un peu plus de quatre mois maintenant, le 22 avril 2012. Au soir du deuxième tour, le 6 mai, nous saurons à qui les français auront choisi d’accorder leur confiance pour diriger le pays au moment ou il affronte une crise des comptes publics d’une gravité exceptionnelle.
Quel qu’il soit, le président élu devra résoudre ce qui parait être aujourd’hui la quadrature du cercle.
Comment réussir la réduction drastique des déficits pour contenir la progression de la dette et les exigences des prêteurs sans augmenter sensiblement des prélèvements obligatoires déjà très élevés et tout en conservant une croissance suffisante pour réduire le chômage et augmenter les recettes fiscales ?
Comment contribuer à ce que la plupart des pays de l’Union Européenne trouvent également avec leur peuple la voie de l’amélioration de leurs comptes publics pour que l’interdépendance de nos économies ne disloque pas inexorablement la zone euro et la communauté tout entière ?
Je suis engagé aux cotés de tous ceux qui avec Nicolas Sarkozy savent que la France résout les difficultés auxquelles elle est confrontée en acceptant d’améliorer sans cesse l’efficacité de son organisation et de ses règles, en travaillant beaucoup, en produisant plus, en étant ouverte sur le monde et en ne confondant pas assistance avec assistanat. Lorsque l’Etat assure pleinement ses missions régaliennes, sans trop déborder et sans exagérer ses normes, lorsqu’il respecte les libertés locales et qu’il permet à chacun d’être autonome, d’être responsable, de s’épanouir et d’exprimer volontairement sa solidarité envers les autres, le pays va mieux.
Bien que les sondages révèlent une volonté contraire des électeurs à ce jour, je souhaite et je crois à la réélection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République pour un second et dernier mandat. Son énergie, son expérience et sa compétence acquises au fil des crises lors de ce premier mandat le rendent à mon sens incontournable pour poursuivre et réussir l’adaptation de la France et de l’Europe à la nouvelle donne économique mondiale que nous imposent les pays émergents.
Un mois après l’élection présidentielle, les 10 et 17 juin, auront lieu les élections législatives.
J’ai décidé de solliciter auprès de la commission nationale de l’UMP mon investiture pour être candidat sur la deuxième circonscription de la Charente qui réunit maintenant les cantons de Cognac, Jarnac, Segonzac, Châteauneuf, Barbezieux, Baignes, Brossac, Chalais, Aubeterre, Montmoreau, Blanzac et Villebois Lavalette.
J’imagine que lorsque j’ai accepté d’être candidat à la présidence du comité départemental de la Fédération UMP de la Charente, en mai 2008, après avoir été sollicité par Jean Paul Zucchi, la perspective que cela rendait possible à terme cette candidature a du un instant m’effleurer l’esprit. En tout cas, après avoir soutenu activement les candidats issus de nos rangs, même au-delà, lors de toutes les élections qui ont suivi, sans être candidat moi-même, je suis en situation de briguer aujourd’hui cette investiture et je ressens en conscience la nécessité de m’engager tout entier dans cette élection pour rechercher l’adhésion des électeurs de ma circonscription aux valeurs et au projet pour la France, pour l’ouest et le Sud Charente, que je veux défendre en leur nom.
Que ce soit dans ma famille, dans mon métier d’agriculteur, dans les associations professionnelles où les entreprises dans lesquelles j’ai exercé ou exerce encore des responsabilités, à la communauté de communes des 3B ou à la mairie de Reignac, dans mon mouvement politique, j’ai toujours cherché à réunir, à rassembler, à dépasser les conflits et les différences pour construire ensemble des projets ambitieux. Et ça n’a plutôt pas si mal marché jusque là. Réunir plus de 50% de suffrages sur mon nom lors d’une élection très politique est un challenge bien différent, je le sais. Cela va nécessiter le plus de rencontres possibles avec le plus grand nombre d’électeurs de la circonscription pour écouter et débattre. Cela signifie une présence sur les marchés, lors de diverses manifestations et de réunions publiques bien sûr.
Mais j’ai envie de vous proposer bien plus mes très chers lecteurs de ce blog, actuels et à venir. Je souhaite que ce blog qui aura 6 ans le 31 décembre, alors que moi j’en aurai quand même 55 le 28 décembre, dont tous les articles publiés depuis le début sont toujours accessibles, bien qu’ils me dévoilent largement sur bien des facettes, soit l’agora du débat direct entre nous. Les habitués des commentaires savent que je ne censure que dans les cas extrêmes et que j’ai le dos plutôt large. Exprimez vous donc en toute liberté.
Ce blog peut aussi servir à des sollicitations directes pour que je me rende à des rencontres et à des débats sur le terrain pour tous les sujets qui vous préoccupent ou tout simplement pour faire connaissance et échanger.
Même si à ce jour l’investiture me parait très probable, ce n’est que courant janvier que la réponse officielle viendra. Vous serez les premiers informés.
J’ai au moins une très bonne nouvelle à vous annoncer au moment où je mets en ligne cet article. Il pleut dru et j’y vois comme un signe.
Et puis pour illustrer l’humanisme libéral qui, je l’espère, caractérise mes choix politiques, je vous livre une citation d’Antoine de Saint-Exupéry extraite de « Terre des hommes » : « Il est arrivé parfois qu’un désastre ayant détraqué la belle machine administrative, et celle-ci s’étant avérée irréparable, on lui a substitué, faute de mieux, de simples hommes. Et les hommes ont tout sauvé ».
Mes autres coordonnées : d.sauvaitre@blackberry.orange.fr
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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