L'ombre d'un doute.

La Charente Libre a consacré sa page trois de samedi, veille de Noël, à l’optimisme. Un choix éditorial très utile en ces temps économiques troublés ou l’inquiétude se propage à vive allure.

Les habitués de ce blog connaissent déjà le professeur de « leadership », Philippe Gabillet, auquel il est fait référence dans l’article, pour avoir déjà visionné sur Youtube son cours sur la chance. Pour ceux qui n’auraient pas vu passer l’info sur le quotidien départemental de référence et le lien vers la vidéo du même docteur en science de gestion consacré à l’optimisme, j’offre une seconde chance. Il vous suffit de cliquez ici pour rejoindre tous ceux qui comme moi sont convaincus que l’on va s’en sortir mais que ça ne va pas être simple.

Ceci étant fait, je peux poursuivre plus sereinement avec vous la confrontation des points de vue sur les perspectives à court terme de l’euro.

Je vous propose d’abord de retrouver Philippe Villin qui a cosigné avec quelques autres économistes une tribune dans le Monde pour préciser les modalités qui permettraient d’abandonner l’euro dans les meilleures conditions possibles.

Pour contrebalancer ce scénario, je vous suggère de lire Jean Louis Bourlanges qui s’exprimait à son tour ce week-end dans le Figaro Magazine, une semaine après Philippe Villin, pour défendre la position exactement opposée, c'est-à-dire le maintien de l’euro et les conditions à réunir pour y parvenir. 

Christine Lagarde interviewée dans le JDD de ce dimanche, a de son côté rappelé le contexte mondial explosif et les attentes urgentes qui s’expriment envers l’Europe.

Je recommande pour finir à tous ceux d’entre vous qui pensent que les points de vue des deux prix Nobel d’économie, Paul Krugman et Joseph Stiglitz, peuvent avoir malgré tout un petit intérêt, de visiter d’un clic le site d’Olivier Berruyer.

Ah j'allais oublier Michel Serres que j'ai trouvé une nouvelle fois lumineux lorsqu'il parle dans le JDD de l'année écoulée. 

Il me semble qu’au fil des jours nous commençons à y voir un peu plus clair. N’est-il pas ?