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De quelle production toxique parle t-on?

Alors que je tiens ce blog depuis plus de cinq ans maintenant, c’est la première fois que j’assiste à un tel emballement des connexions. Entre dimanche dernier et aujourd’hui, vous êtes plus de 2600 (IP différentes) à vous être intéressés au dénigrement violent dont mes pommes ont fait l’objet de la part de la société de production audiovisuelle « Et la suite… ! », commanditaire des trucages sans talent et de la désinformation auxquels se sont pliés Eric Guéret et Isabelle Saporta. Pour ce qui concerne cette dernière, elle a commis en plus un livre imbécile publié simultanément au « documentaire ». Ce qui aggrave nettement son cas.

 

Je remercie très sincèrement tous ceux d’entre vous qui ont pris le temps de rédiger un commentaire ou qui m’ont adressé leur soutien par un coup de fil, un mail, un sms ou lors d’une rencontre. Comme à mon habitude, je ne modère pas ce que vous écrivez dès lors que vous n’exprimez rien de répréhensible. J’ai seulement choisi avec l’accord le leur auteur de supprimer deux commentaires. L’un parce qu’il remettait en ligne les coordonnées mail et téléphone portable d’Isabelle Saporta et l’autre parce qu’il était très en décalage avec cette actualité et qu’il pourra réapparaître quand le calme sera revenu.

 

L’élan de solidarité que je ressens depuis une semaine m’encourage ardemment, vous vous en doutez, à relever le défi de la contre offensive. Parce que je ne m’y trompe évidemment pas. L’intérêt suscité par ma mésaventure cristallise aujourd’hui l’exaspération de plus en plus vive que je ressens chez tous mes collègues paysans, qu’ils soient arboriculteurs, viticulteurs, maraîchers, éleveurs ou céréaliers. Cette colère touche même bien au-delà des seuls agriculteurs. Elle concerne les salariés, techniciens, chercheurs, agents de l’Etat et bien d’autres personnes impliquées de près ou de loin dans les productions agricoles qui chaque jour donnent le meilleur d’eux-mêmes pour améliorer les pratiques culturales et la qualité de l’alimentation.

 

Il me semble que l’heure est venue de retourner contre nos agresseurs les armes qu’ils utilisent pour nous dénigrer. Ce sera d’autant plus gratifiant que nous n’aurons pas besoin de mentir, contrairement à ces aigrefins, pour révéler les misérables techniques de manipulation de la réalité qu’ils emploient pour grossir leurs profits. Il sera simple de démontrer que les méthodes de production industrielle de « Et la suite… ! » pour faire de l’argent à outrance avec ce documentaire sont réellement malsaines. La dose journalière admissible d'accusations fausses ainsi que les limites maximales de résidus d’informations tronquées sont suffisamment explosées pour qu’elles nécessitent rapidement une répression virulente des fraudes. Nous allons nous y employer. Ca me fait beaucoup de bien de vous l’annoncer.

 

Je viens donc de m’infliger une nouvelle lecture du chapitre du livre d’Isabelle Saporta qu’elle consacre aux pommes. Elle l’a intitulé « ici on joue à pommes réelles ». C’est grâce à cette expression que je me suis souvenu que j’avais en effet du échanger avec elle quelques minutes au téléphone. J’avais utilisé cette formule pour imager la différence entre un verger expérimental ou il est possible de s’affranchir du résultat économique et un verger dont la finalité est de couvrir les charges engagées. Dans ce cas la prise de risque au regard de la protection contre les ravageurs est forcément plus limitée. Enfin c’est la preuve que c’est bien moi qu’elle a eu au téléphone. Mais c’est à peu près tout ce qu’il y a de vrai dans ce chapitre à mon sujet. Au passage Isabelle Saporta accomplit un sacré record de productivité en matière « d’enquête minutieuse », puisque sans venir voir mon verger, à partir d’un seul petit échange téléphonique, elle réussit à faire la comparaison entre la bonne et intelligente arboriculture biologique de Michel Delhommeau et la bête et mauvaise que je suis censé pratiquer. A coté de sa production intensive, je dois reconnaître que je suis ridiculement besogneux dans  mon verger. De la première ligne à la dernière de ce chapitre, Isabelle Saporta enfile âneries sur stupidités que même un élève de 3ème effectuant son premier stage en entreprise n’aurait pas pu commettre. A mon sens cela aurait du lui valoir un lot de tartes aux pommes de la part de la critique et dans toutes les émissions à la télé ou sur les ondes où elle a été abondamment invitée. Bizarrement ce n’est pas le cas. On lui sert plutôt la soupe en lui demandant le regard effaré « alors raconte ». En fait dans le domaine des enquêtes à scandales on applique avec une certaine réussite cet adage bien connu des politiques : « plus la ficelle est grosse, plus elle est solide ».

 

C’est vrai qu’il aurait été terriblement contre productif pour elle de faire le déplacement à Reignac et de s’apercevoir qu’il y a beaucoup plus de similitudes qu’il n’y parait au premier abord entre l’arboriculture de Michel Delhommeau aux vergers des coteaux nantais et celle que je pratique. Faible fertilisation organo minérale, balayage des feuilles à l’automne pour réduire le plus possible l’inoculum de tavelure, préservation des typhlodromes pour contrôler les acariens, confusion sexuelle associée au fameux virus de la granulose pour  lutter contre le vers de la pomme, surveillance quotidienne au verger pour adapter les interventions aux problèmes rencontrés et malheureusement de plus en plus souvent des prises de risques qui ont pour conséquences des pertes de récoltes. Pour que je sois son arboriculteur productiviste repoussoir idéal il fallait qu’elle s’interdise aussi de voir mon verger de Délisdor, cette variété sur laquelle la tavelure a peu de prise et que je cultive avec très peu de protection chimique. Elle ne pouvait pas non plus apprendre que j’ai la responsabilité d’une association d’arboriculteurs (Venoge) qui développe un petit programme de création variétale aux fins de sélectionner une ou plusieurs variétés adaptées à notre terroir du sud ouest qui associerait rusticité, auto éclaircissage, faible alternance et très bonne qualité de fruits. Le vrai scoop de notre sélection d’une pomme baptisée provisoirement Laide d’Aquitaine et que nous commençons à planter et sugreffer au printemps ne l’intéressait pas. Dommage quand même parce qu’elle aurait réellement pu participer a une évolution qui va pile poil dans le sens de ce qu’elle professe. Si Montesquieu pouvait dire « j’aime les paysans parce qu’ils ne sont pas assez savants pour penser de travers », Isabelle Saporta a mis à profit ses études de philosophie pour s’affranchir hardiment de toute honnêteté intellectuelle. C’est si vulgaire…

 

Très chers collègues et lecteurs de ce blog, je vous annonce que la révolte des pommes vient de commencer en Charente. Elle promet d’être bonne. Je vous en dirai plus demain.

 

NB : pour ceux qui auraient l’envie et le courage de lire ce que j’ai pu écrire sur ces sujets depuis l’ouverture de ce blog, j’ai regroupé les articles concernés sous trois rubriques auxquelles vous pouvez avoir accès en haut à gauche de l’écran dans le module « catégories ». Ces rubriques ont pour nom : « Ma pomme prise pour une poire », « ma pomme et le verger » et « ma pomme et les fruits et légumes ».

 

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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O
<br /> A quoi servent les pesticides ?<br /> <br /> <br />  <br />
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O
<br /> Les illusions du bio<br /> <br /> <br /> Par le professeur Maurice Tubiana de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine<br /> <br /> <br />  Un autre passage du livre.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les écologistes sont des conservateurs orphelins d’un passé enfui et mythifié.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « La composition et la teneur en produits suspects de toxicité sont les même dans les aliments dits bio et dans ceux qui sont cultivés de manière rationnelle, plus moderne pourrait-on dire,<br /> comme l’ont montré de nombreuses études. Rien ne permet d’imaginer que la nourriture bio est meilleure pour la santé que les produits de l’agriculture classique ou les OGM… Et pourtant, de<br /> nombreux consommateurs font d’inutiles sacrifices financiers pour avoir l’illusion de se nourrir plus sainement.<br /> <br /> <br /> Ils se trompent : un végétal naturel est souvent plus toxique qu’un végétal cultivé ! Si l’on étudie chez les plantes le contenu en cancérogènes, on s’aperçoit que ce sont les plus<br /> naturelles qui en contiennent le plus…<br /> <br /> <br /> Un chercheur américain de haut niveau, Bruce Ames, professeur de biochimie et de biologie moléculaire à l’université de Berkeley, en a fait la démonstration.<br /> <br /> <br /> Cette plus grande nocivité des plantes naturelles est due à une raison simple : pour se défendre contre les prédateurs, autrement dit pour que les animaux ne viennent pas les manger, ces<br /> plantes produisent des produits toxiques. En revanche, les plantes cultivées, protégées par l’homme, n’ont pas besoin d’être riches en produits toxiques pour assurer leur survie. Chose plus<br /> étonnante encore : quand un troupeau d’antilopes, par exemple, arrive sur un boqueteau de la savane et que les premières commencent à dévorer les feuilles, un signal d’information est<br /> transmis de l’arbre attaqué aux autres arbres, qui se mettent alors à fabriquer des toxiques. Phénomène passionnant de communication biologique.<br /> <br /> <br /> En dehors de ce curieux phénomène, la composition des produits bio et celle des produits alimentaires obtenus avec l’agriculture moderne sont identiques et toutes les études montrent le peu de<br /> vraisemblance des hypothèses en faveur du bio. Ce préjugé ne repose sur aucune donnée objective. De plus, le rendement de la culture bio est plus faible que celui des cultures modernes,<br /> l’apparence moins appétissante, le prix plus élevé… »<br />
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O
<br /> Les illusions du bio<br /> <br /> <br /> Par le professeur Maurice Tubiana de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine<br /> <br /> <br />  Extrait du livre "Arrêtons d'avoir peur !"<br /> <br /> <br /> « Les mythes sur les bienfaits de la nature ont des conséquences nuisibles. Quand certains écologistes ont proclamé que les graines germées apportaient des produits vivants à l’organisme et<br /> pouvaient donc améliorer la santé et le dynamisme, il n’y avait pas de règles strictes sur lesquelles s’appuyer pour réglementer ce nouveau marché : cette hypothèse a été acceptée comme une<br /> vérité révélée, avec la même foi expectante qui avait déjà prévalu pour le bio.<br /> <br /> <br /> Or c’est justement parce que des naïfs croyaient que les graines germées possédaient de remarquables propriétés qu’en juin 2011, des milliers de personnes ont été victimes de la bactérie<br /> colibacille dite E. Coli entérohémorragique (E.C.eh), et que trente-trois d’entre elles en sont mortes. Ces décès sont presque tous survenus en Allemagne, pays où la religion de la nature est<br /> particulièrement développée, associée à une attitude anti-science. »<br />
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A
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La mort est dans le pré : les<br /> interrogations d'un médecin ( Vidéo )<br /> www.das-baham.com<br /> <br /> Le docteur Ben Brik, spécialiste de la maladie de Parkinson, n'est pas p…<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Fausses allégations santé pour 1000 produits de la Grande Distribution ,dont Activa de Danone . VRAIS Allégations des produits frais :les vitamines sont dans la peau des Pommes et des Peches<br /> ,c'est pour cela qu'il est préférable de les acheter en BIO .<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Magazine Le milieu du Rhône : Portraits de nature, paysages humains<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Les unes des magazines<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> © Le milieu du Rhône<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Inscrivez-vous à la newsletter :<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> © 2009-2010<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Projection 2 avril à la Bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon<br /> <br /> <br /> 15 avril 2011 | En une,projections publiques "En cour(t)s"<br /> <br /> <br /> <br />  » Une famille très nature : les Carle, arboriculteurs bio à Loriol-sur-Drôme »<br /> <br /> <br /> Le film<br /> <br /> <br /> Depuis 4 générations la famille Carle cultive des terres dans une zone où, petit à petit, les parcelles agricoles sont grignotées par des implantations industrielles et des aménagements<br /> routiers. Avec Robert, le père, passé au bio dans les années 70, et ses fils, Jocelyn et Yvan qui ont repris l’exploitation, nous découvrons leur métier d’arboriculteur au fil  des<br /> saisons.<br /> <br /> <br /> La discussion<br /> <br /> <br /> La famille Carle est venue au grand complet (trois générations !) pour rencontrer le public lyonnais, composé d’une quarantaine de spectateurs, habitués des évènements proposés par la<br /> Bibliothèque et nouveaux venus invités par l’Atelier platane mobile.<br /> <br /> <br /> Les arboriculteurs bio furent questionnés pendant plus d’une heure par ce public curieux :<br /> <br /> <br /> sur les raisons qui ont amené Robert Carle à se tourner vers l’agriculture biologique<br /> <br /> sur leur mode de culture : quels traitements emploient-ils en agriculture biologique ?<br /> <br /> sur la nécessité à se plier aux normes de calibrage des fruits<br /> <br /> sur le prix des produits bio comparé aux produits conventionnels<br /> <br /> sur les réaménagements fonciers qui les obligent à abandonner des parcelles cultivées en bio depuis 30 ans<br /> <br /> sur le danger à consommer des fruits traités avec des produits chimiques<br /> <br /> sur l’incidence des pesticides employés dans les vergers conventionnels mitoyens aux vergers bio et en général de l’incidence de l’environnement pollué sur la production bio<br /> <br /> sur la question écologique du transport routier à longues distances des produits bio<br /> <br /> sur l’importation de produits bio à bas prix cultivés en Europe du sud<br /> <br /> <br /> <br /> Famille de culture, les Carle ont ensuite conviés les spectateurs lyonnais à goûter leur production en leur offrant les jus de fruits bio de leur fabrication.<br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Projection le 2 avril à la Bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon<br /> <br /> <br /> 23 mars 2011 | En une,projections publiques "En cour(t)s"<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Jocelyn Carle<br /> <br /> <br /> <br /> En ce début de printemps aura lieu la première projection du cycle « Portraits de nature, paysages humains », programmé par la bibliothèque de la Part-Dieu.<br /> <br /> <br /> « Les Carle, une famille très nature » est un film documentaire réalisé durant toute l’année 2010 sur la vie d’une exploitation arboricole bio, dans la Drôme ( plus de détails sur le site de la BM de la Part-Dieu).<br /> <br /> <br /> A cette occasion sortira le dernier numéro du magazine vidéo « Le milieu du Rhône » – le n°8 – consacré à l’arboriculture bio à Loriol-sur-Drôme.<br /> <br /> <br /> Samedi 2 avril à 15h à l’auditorium de la Bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon.<br /> <br /> <br /> Merci de confirmer votre présence par mail à atelier@platanemobile.eu<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Bonjour Daniel,<br /> <br /> <br /> En premier lieu je tiens à vous affirmer notre réel soutien face à une telle situation. Patrick et moi-même, ainsi que l'ensemble des acteurs de notre groupe sommes avec vous<br /> dans ce "combat" contre la désinformation et la calomnie dont vous avez été victime.<br /> <br /> <br /> Il est absolument scandaleux et inacceptable que des "journalistes" se servent ainsi de nous pour faire passer leur message de désinformation servant<br /> leur cupidité et leur "combat" complètement déconnecté de la réalité.<br /> <br /> <br /> La situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd'hui Daniel aurait pu se produire chez de nombreux autres producteurs, en effet le piège était visiblement bien tendu avec vice, malice<br /> et machiavélisme.<br /> <br /> <br /> Nous ne devons pas nous laisser faire face à cette certaine partie des médias n'ayant que faire de la véracité de leurs propos et devons nous organiser au sein de la<br /> filière pour mieux communiquer et rétablir la vérité.<br /> <br /> <br /> Selon moi il ne s'agit pas seulement d'un droit de réponse dans le même genre d'émission, mais bien de la mise en place d'un réel plan de communication intégrant les divers<br /> médias à notre disposition (réalisation d'un film présentant rapidement la filière et les progrès réalisés depuis des années pour améliorer la qualité des fruits, diffusion de ces messages via<br /> Internet, TV, Radio, Presse...).<br /> <br /> <br /> Car l'impact laissé au niveau du consommateur par de tels propos calomnieux est plus que préjudiciable, et nous savons pertinement que dans ce contexte il est difficile de changer les<br /> mentalités face au matraquage procédé.<br /> <br /> <br /> Sachez Daniel que je saurais me rendre disponible selon vos besoins pour m'investir dans un projet de mise en place de plan de communication à une échelle nationnale.<br /> <br /> <br /> Ne baissez pas les bras, la "base" est avec vous, en effet, sachez qu'au sein de notre OP nous avons diffusé ces dernières nouvelles, et chacun d'entre nous (des producteurs au commerciaux en<br /> passant par les responsables de station ou de verger) m'a exprimé son indignation et son soutien envers vous.<br /> <br /> <br /> Bien cordialement,<br /> <br /> <br /> Romain TESSIER<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bonsoir Daniel,<br /> <br /> <br /> Tout d'abord je voulais t'apporter mon soutien, te dire que j'ai été très choqué après la diffusion de ce reportage mais malheureusement pas très surpris.<br /> <br /> <br /> Malgré tout, je suis satisfait de voir que tu vas réagir, et c'est la moindre des choses, car Mme Saporta et ses petits camarades sont à mon sens des imposteurs.<br /> <br /> <br /> Enfin quelqu'un qui réagi face à de telles attaques, on aimerait voir cela plus souvent.<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> Thierry Moisy<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonjour, Daniel...<br /> <br /> <br /> Il est évident que je soutiens la profession contre la malhonnêté de certains journalistes, aimant l'argent au lieu de la recherche de la vérité, et déshonorant leur métier!<br /> <br /> <br /> Il est néanmoins malsain de tomber dans le piège dans lequel Mme Saporta et confrères pourraient nous placer en maniant la caricature et l'opposition systèmatique des systèmes de production.<br /> <br /> <br /> Restons, entre nous,  de dignes producteurs agricoles, solidaires. Malgré nos différentes manières de produire, le souci du consommateur final est le même et notre attention à<br /> l'environnement n'a fait que croître au cours de ces dernières années. Nous avons la même mission, nos difficultés sont nombreuses, notre répresentation dans cette société est faible... Ne nous<br /> battons pas entre nous.<br /> <br /> <br /> Mais contre la calomnie de Mme Saporta et de tous les journalistes indignes de leur métier.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> La vérité si je mens...<br /> <br /> <br /> <br />
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