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A&E. Un média à part.

Ce n’est pas encore le prix Pulitzer, catégorie service public ou reportage d’investigation, bien sûr.  Mais c’est une nouvelle reconnaissance de l’excellent travail de Gil Rivière-Wekstein que le Figaro a imprimé hier dans ses colonnes.

Un peu plus de trois mois après que le Nouvel Obs ait fait sa couverture choc sur les rats couverts de tumeurs du Professeur Séralini, Agriculture Environnement révèle certains aspects peu recommandables du chercheur « reconnu », ou plutôt démasqué. Ces éléments viennent s’ajouter à la remise en cause de l’étude Séralini par la quasi-totalité de la communauté scientifique

Malheureusement, le battage médiatique ne sera pas le même aujourd’hui sur ces facettes peu cartésiennes du manipulateur à la petite semaine. En revanche, le grand public gardera longtemps en mémoire l’information fausse selon laquelle Séralini aurait démontré que les OGM font se développer le cancer. Et le Nouvel Obs continuera de passer pour un hebdomadaire tout à fait sérieux. C’est monstrueux mes très chers lecteurs, mais c’est la triste réalité.

Pour ceux d’entre vous qui veulent en savoir plus sur les révélations de Gil, le journaliste le plus indispensable à la recherche de la vérité du moment, je mets des liens vers les articles à lire.

L’annonce par le Nouvel Obs des conclusions explosives des travaux de Séralini.

La lettre d’A&E de décembre dans laquelle se trouve l’article de Gil Rivière-Wekstein

Le site d’Agriculture Environnement

L’article du Figaro de jeudi

Et puis je vous mets un lien vers le témoignage d’un dénonciateur des OGM qui a profondément changé d’avis depuis.

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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T
<br />  <br /> <br /> <br /> On aimerait connaître vos sources d'information, monsieur l'imposteur...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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U
<br /> tiens c'est marrant,<br /> <br /> <br /> j'ai des infos comme quoi GRW vit des abonnements pour ses infos envoyées, et certains abonnements bien chers proviennent de Bayer entre autres...<br /> <br /> <br /> les procès pour diffamation ont toujours été perdus par GRW,<br /> <br /> <br /> on ne doit pas avoir la même notion d'objectivité....<br />
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S
<br /> <br /> Requiem pour trois rats morts prématurément<br /> <br /> <br /> par Alain de Weck<br /> <br /> <br /> <br /> On ne considère plus guère les scientifiques comme des savants. C’est légitime, ils ne savent pas grand chose. Un groupe de jeunes scientifiques français a rapporté récemment qu’une alimentation<br /> par maïs transgénique OGM cause chez le rat des tumeurs et une mortalité prématurée, si l’on est suffisamment patient pour attendre deux ans, la durée moyenne de la vie d’un rat. Cette<br /> affirmation est basée sur deux groupes de dix rats. Cinq rats nourris au maïs OGM sont morts prématurément alors que seuls deux ou trois sont morts parmi les dix rats contrôles nourris par un<br /> maïs normal. Dans les dix autres groupes nourris par maïs OGM, la mortalité a été soit d’un rat supérieure, soit égale, soit même inférieure au contrôle. Tout se joue donc sur trois rats, qui ont<br /> eu la malchance d’être là au mauvais moment.<br /> <br /> <br /> Cette différence a suffi aux auteurs de l’étude pour emboucher les trompettes de Jéricho, ameuter la grande presse et s’en prendre au reste du monde qui ne les avait jusqu’ici pas pris au<br /> sérieux. Les scientifiques du reste du monde ont beau objecter que trois rats, ce n’est pas grand chose, et que dans le contexte, les résultats sont probablement le jeu du hasard. Ils ont eu<br /> aussi beau rappeler que ces résultats vont à l’encontre d’une évidence expérimentale négative dont les dossiers remplissent un immeuble de quatre étages. Rien n’y fera. L’angoisse s’est installée<br /> dans les chaumières et on va s’en occuper en haut lieu.<br /> <br /> <br /> Ce samedi se rencontraient à l’Élysée, toutes affaires cessantes, les ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement, peut-être aussi le Premier Ministre et le Président de la<br /> République, pour discuter de nos trois rats. On envisage des mesures d’urgence à proposer, si ce n’est imposer, aux partenaires européens. Décidément, la France joue toujours son rôle de phare<br /> intellectuel : après la rationalité de Descartes, la défense des droits de l’homme et de multiples découvertes, voici venir l’ère de l’hystérie collective et des fantasmes d’une nouvelle<br /> science verte. Pendant ce temps, le ministre américain de la santé dort sur ses deux oreilles. Ses concitoyens gavés de maïs OGM depuis dix ans se portent comme un charme. Leur durée de vie<br /> s’allonge plus vite que celles des Français et le maïs les fait engraisser.<br /> <br /> <br /> L’histoire se souviendra des trois rats de Caen ; ils sont les premiers rats de laboratoire à avoir droit à des funérailles nationales et ils ne sont pas morts en vain.<br /> <br /> <br /> Écrit le 08-10-2012<br />
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S
<br /> « L’étude choc » sur les OGM<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le soufflé produit par « l’étude choc » sur les OGM conduite par Gilles-Éric Séralini est en train de retomber. Ce qui discrédite l’étude, ce ne sont pas les conflits d’intérêts<br /> patents, mais les arguments techniques qui montrent que l’étude est truffée de biais méthodologiques lui ôtant toute validité. Les avis unanimes des agences sanitaires de par le monde ont<br /> définitivement clos le volet scientifique de l’affaire. Malheureusement, les dégâts collatéraux sont nombreux. Et ils porteront leurs effets durablement. Les promoteurs de ce qu’il faut bien<br /> appeler un « coup politique » le savaient : le temps de l’analyse scientifique est un temps long, qui n’est pas celui de la médiatisation avec ses « scoops » et ses<br /> titres chocs. Initiée par la désormais célèbre manchette du Nouvel Observateur (« Oui, les OGM sont des poisons ! »), la déferlante va balayer la quasi-totalité des grands<br /> médias, relayée par un film coproduit avec les auteurs de l’étude, avec une bande annonce angoissante : « regardez bien ces images [on nous montre un rat atteint d’une tumeur énorme],<br /> elles vont faire le tour du monde, ces rats ont été nourris de maïs transgéniques pendant toute leur vie ». Un scénario digne d’un roman d’espionnage nous est promis (une étude avec nom de<br /> code, mails cryptés, la clandestinité la plus totale « pour ne pas subir de pression », etc.). Les auteurs savaient très bien que la passion et la médiatisation balaieraient toute<br /> discussion scientifique sur le fond, et que l’analyse par les pairs et les avis des agences de santé appelés à suivre pourront facilement être dilués et brouillés en déplaçant la controverse<br /> sur un autre terrain.<br /> <br />
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O
<br /> <br /> Idées reçues et rumeurs autour des OGM<br /> <br /> <br /> Sauvez les<br /> baleines, oubliez les enfants<br /> <br /> <br /> OGM –<br /> Laurent Berthod<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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