19 Avril 2007
Je suis devant ma télé depuis 21 heures et je regarde la soirée spéciale meetings sur LCI. Je ne sais pas ce que sera la sixième république mais la cinquième n’aura pas démérité dans l’offre démocratique à l’élection présidentielle. Pendant la campagne officielle les quatre candidats qui représentent potentiellement plus de 85% des suffrages des électeurs ne disposent que de 30% du temps de parole alors que les neuf autres bénéficient de 70% de ce même temps à la télévision pour un score attendu dimanche d’environ 15% des suffrages.
Enfin il faut bien sûr attendre le seul résultat qui vaille, celui des urnes. Mais à entendre le tissu de conneries proféré par ceux qu’on appelle les petits candidats il est vital pour le pays qu’ils ne suscitent pas une adhésion plus importante chez les électeurs. Voir s’exprimer successivement quatre candidats de l’extrême gauche est assez surréaliste. Leur concurrence sur le même créneau politique suffit à démontrer l’extrême individualisme des leaders de ces groupuscules anachroniques et d’inspiration totalitaire. C’est aussi vrai pour Marie Georges Buffet et Dominique Voynet. L’une ne fait plus référence au communisme et il n’apparaît plus ni faucille ni marteau dans son décor. L’autre, écologiste des villes, à la regarder et à l’entendre n’invite pas vraiment pas à se nourrir bio. Paradoxalement elle me semble avoir plutôt fait une bonne publicité pour ce qu’elle a appelé dimanche soir sur France 2 la pomme de blanche neige. Il y a une perception subliminale de cette femme qui me semble inciter celui qui la regarde à faire le contraire de ce qu’elle préconise parce qu’à défaut de vivre plus longtemps on est sûr avec elle de trouver le temps long. Le candidat du CNPT en suivant m’a semblé plutôt rafraichissant et drôle, en tout cas d’un vert moins factice. François Bayrou qui tenait son dernier meeting à Pau s’est une nouvelle fois présenté comme le messie que
J’ai emprunté le titre de cet article au discours de meeting de José Bové que j’ai entendu ce soir sur LCI. En l’entendant dire n’importe quoi sur tout je repensais à Jean François Revel que j’ai lu et découvert trop tard et à ce qu’il disait des altermondialistes. Il les trouvait tellement peu crédibles et compréhensibles qu’il les affublait toujours du terme « demeurés ». Bové ce soir ne l’aurait pas fait changer d’avis.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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