30 Octobre 2008
Dominique Roman est nettement remonté dans mon estime aujourd’hui. Alors que je pensais qu’il n’était que ce piètre conseiller en architecture et urbanisme des élus charentais qui, après avoir sévi pendant près de 30 ans dans le département, laisse un territoire communal presque vide de documents d’urbanisme quand les départements voisins font depuis longtemps carton plein; j’apprends à la lecture de CL qu’il avait su obtenir un salaire (7500 brut) et des indemnités de départ à la retraite (180.000) bien supérieures à sa valeur réelle sur le marché du travail. Il avait donc ce talent, bravo.
En revanche on peut s’interroger sur le discernement des élus qui ont imposé aux collectivités de Charente pendant 30 ans la présence et l’avis quasi obligatoires pour le financement de leur projet d’un donneur de leçon assez mal embouché, irascible, rustre, orgueilleux et sans pédagogie. J’ai pu constater que d’autres départements avaient fait de meilleurs choix et que l’effet de levier de leur CAUE s’était révélé autrement plus performant. Compte tenu des moyens budgétaires alloués à la fonction il faut espérer que la succession ne se fera pas dans la continuité. Parce que comme le disait si bien Coluche : « Eh, rigolez pas. C’est avec votre pognon ».
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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