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Mignardises électorales.

J’ai appris hier, au café politique de 11 h 30 à Baignes, que certains grands électeurs avaient reçus une invitation pour un buffet convivial au Logis de Lunesse entre les deux tours des élections sénatoriales dimanche prochain. Cette invitation est signée des deux candidats du parti socialiste, Michel Boutant et Nicole Bonnefoy. J’ai pensé dans un premier temps que seuls les sympathisants de ce parti devaient être concernés. Mais aujourd’hui des maires clairement identifiés à droite m’ont appelé pour me dire qu’ils étaient aussi destinataires de cette invitation. Un brin énervés, ils m’ont fait savoir qu’ils appréciaient moyennement que des candidats imaginent que leur vote puisse être influencé par une bouffe. L’attention est sans doute délicate, d’autant plus qu’il sera difficile de trouver à se restaurer ce jour là compte tenu du circuit des remparts, mais les effets sur le vote des grands électeurs ne seront pas forcément ceux escomptés. Pour ce qui me concerne, je l’espère vivement. Mais vous chers lecteurs, que pensez-vous de cette initiative le jour même du vote ?      

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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C
je pensait que s'était dans un premier temps une invitation après leur election et le fait d'avoir invité tous les élus me paraissait une bonne idée. mais au fil de la lecture j'avais tout faux. A croire qu'ils n'étaient si sûr de leur coup. La ficelle était un peu grosse
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G
<br /> <br /> <br /> <br /> FRUITS ET LÉGUMES.-- La création de l'Inra d'Angers porte ses fruits en Dordogne, où le Domaine Castang y consacre 40 hectaresAriane, la pomme rouge qui fait son chemin<br /> <br /> <br /> <br /> :J. R.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Créée par l'Inra à partir de croisements naturels entre des variétés anciennes, la pomme Ariane, pomme « 100 % française », fait petit à petit son chemin. Lancée au début des années 2000 sous le nom de code X 6 407, elle atteint progressivement des volumes de production significatifs. La récolte 2008, dont la commercialisation va bientôt démarrer, devrait atteindre les 12 000 tonnes. Cela reste encore très peu au regard des quelque 2 millions de tonnes de pommes produites en France chaque année où les Gala, Braeburn, Golden et autres Granny assurent les gros volumes. Mais les producteurs d'Ariane croient en l'avenir de cette petite pomme « de niche », bicolore, d'aspect « rustique », bien ronde, aux joues d'un rouge profond, au goût à la fois acidulé et su- cré.Le Domaine et la Sica Castang, à Gardonne (24), font partie de ceux qui sont engagés depuis le début dans l'aventure. Ils y consacrent 40 hectares, sur un domaine qui en fait 400. « Nous avons pris un vrai risque, car cela représente tout de même un investissement de l'ordre de 500 000 euros », explique le PDG, Philippe Herman. Castang est engagé à tous les niveaux, non seulement comme producteur et pépiniériste, mais aussi comme membre de la société éditrice de la variété et du club des metteurs en marché.Moins de traitements. Au-delà des qualités que pourra lui trouver le consommateur, c'est une caractéristique bien précise de cette pomme nouvelle qui a convaincu Philippe Herman de l'adopter. Elle résiste bien à la tavelure - et c'était là l'objectif de l'Inra d'Angers qui l'a créée. Or, la tavelure, un champignon qui se manifeste par de grosses taches noirâtres, est la principale maladie de la pomme, la rendant impropre à la commercialisation. Cette capacité de résistance fait qu'Ariane nécessite moins de traitements chimiques au verger, une réduction de l'ordre de 50 % selon les professionnels.« L'emploi des phytosanitaires en arboriculture est devenu une problématique lourde. C'est cette économie de traitement qui a guidé mon choix », indique Philippe Herman. L'argument environnemental, pense-t-il, devrait être de nature à aider Ariane à se frayer un chemin dans les rayons de la distribution. Sous le regard attentif des « bio », très sourcilleux en matière de communication environnementale. « Ce n'est pas une pomme bio », admet Philippe Herman. Il n'en considère pas moins qu'elle ouvre une voie nouvelle à l'heure où s'opère, au niveau tant européen que français, une réduction importante des matières actives au point que les arboriculteurs redoutent les impasses techniques faute de substitution. Fin septembre ou début octobre, on devrait trouver Ariane autour de 3 euros le kilo, prix consommateur.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
La "Lagarditude" du jour :"La faillite de Lehman Brother devrait avoir un impact limité en France"On dirait le Prof Pélerin qui nous jurait, la main sur le coeur, que le nuage de tchernobyl avait contourné la France.Donc, pour ma part, j'affirme l'inverse : de nombreux petits porteurs vont se rendre compte qu'ils disposaient de produits "surs" estampillés lehman Brother et dont ils ne connaissaient pas la provenance.Ah Lagarde,...Je bois du petit lait en ce moment, tous les papes du libéralisme abjurent leur foi et appellent à plus de régulation. C'est fou ce qu'ils sont crédibles
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V
Mais enfin, John L., des économistes à Attac? Vous délirez!C'est que des profs d'université. 
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L
VOilà un exemple flagrant du système libéral: Déni et refus de l'intervention de l'état dans l'organisation du système économique tant que celui-ci génère des profits considérables pour une  minorité mais intervention financière immédiate dès que cela disfonctionne, et ce , sans aucune contrepartie......
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J
L'assureur américain AIG, en faillite comme tous les autres, est racheté par la Fed de New-york. On continue de Nationaliser les pertes...Et dans quelques années, on s'étonnera des déficits publics et on re-blâmera les  chômeurs et les Rmistes. Pour info, l'ensemble des dépenses sociales américaines représente moins que le rachat de Fannie Mae et Freddy Mac...Un éternel recommencement...
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J
Tiens !!!! cet article du monde ne soulignerait-il pas ce que je ne cesse de dire depuis des mois...quel dommage que les "économistes" se réveille après la bataille. Ah Daniel si tu veux un bon indicateur pour la bourse, tu as le "Lagarde", si tu veux. C'est simple : dès qu'elle sort un message rassurant du genre "tout va bien, l'économie est solide" , à ce moment précis tu déclenches une position baissière, c'est imparable...100% de réussite. Je crois que j'ai rarement vu un Ministre des finances plus incompétent et décalé par rapport à son sujet.On a Ségo, vous avez Lagarde, chacun sa croix.
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V
Sinon, je vois que MO s'est réveillé de sa longue sieste!A midi, l'excccccccccellent Nicolas DOMENACH, a tenu une chronique en direct à Canal+ au sujet de la bataille que se livrent rien que des UMP pour prendre la tête du Sénat!Entre Raffarin(qu'on a ressorti de la ouate et qu'on voit partout à la télé)et Larcher surtout... Exit l'ancien président trop vieux à leurs yeux!La place est bonne! Trèèèèèèès bonne! Et sénateur c'est un travail à tiers temps payé 15.000,00 € par mois, sans compter les avantages en nature, les frais d'avion à la charge du péquin,etc...C'est quand même d'assez mauvais goût que les gens de l'UMP viennent chipoter au sujet de Boutant ayant commis l'irréparable: les oublier pour une soirée petit fours!Y sont gavés de chez gavé et n'ont pas très envie de partager la cassette, nos chers Arpagons!C'est quoi ce socialiste qui ne respecte pas les bonnes manières????M'enfin! 
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V
On trouve, dans LE MONDE, même des articles d'économie!!!Jacques Cossart, Jean-Marie Harribey , Plihon DominiquePoint de vue publié dans Le Monde du 16 septembre 2008, par Jacques Cossart, Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon,----------------------------------------------------------Depuis que la crise immobilière des subprimes a éclaté aux Etats-Unis il y a plus d'un an, pour atteindre les principales banques et autres fonds de placement, beaucoup se sont demandé comment la contenir. Aujourd'hui, les nouvelles faillites de Lehman Brothers et de Merril Lynch montrent, s'il était besoin, que cette question est doublement dépassée.Deux digues, en effet, ont été rompues. D'abord, en raison de la globalisation du capital, ce ne sont pas seulement les institutions financières américaines qui ont été touchées, mais une bonne partie de celles du monde entier, tellement la circulation des titres hypothécaires avait été grande. Ensuite, déjouant les pronostics de nombreux experts qui se voulaient rassurants, la crise bancaire et financière a franchi la barrière de l'économie réelle puisque l'économie américaine et celle de l'Europe sont au bord de la récession (- 0,3 % pour le PIB français au deuxième trimestre, - 0,5 % en Allemagne et - 0,2 % dans la zone euro) et que, au niveau mondial, le ralentissement de la croissance est désormais certain.La raréfaction du crédit consécutive à la fragilisation de nombreuses banques a conduit les banques centrales, notamment la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne (BCE), à injecter des centaines de milliards de dollars et d'euros et, pour la première à réduire son taux directeur, mais cela n'a suffi ni à sauver la mise de certaines institutions financières ni surtout à éviter que l'économie productive soit gangrenée.Deux questions méritent d'être posées. Pourquoi la crise s'est-elle globalisée, au point qu'aux dires des voix les plus officielles, nous sommes en présence de la crise la plus importante depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c'est-à-dire depuis 1929 ? Comment empêcher le retour des crises, et non pas comment contenir une crise qui a déjà répandu ses méfaits ?La généralisation de la crise financière, ses répercussions sur la pratique spéculative des fonds qui ont réorienté leurs placements vers de nouvelles valeurs refuges comme les matières premières et les céréales, faisant exploser les prix de ces dernières, et la fragilisation du système productif sont imputables au capitalisme néolibéral qui a imposé sa logique implacable et ses normes à toutes les sphères de la société.La libre circulation des capitaux, les procédures de titrisation, le développement des marchés à terme portant sur les produits dérivés, les politiques de dérégulation menées par les Etats sur leur territoire national ou bien dans un cadre communautaire comme en Europe et les facilités de crédit accordées au système financier pour participer aux restructurations gigantesques de l'appareil productif mondial, notamment par la technique du leveraged buy out (LBO, effet de levier), ont multiplié les secousses financières. Crises mexicaine (1995), asiatique (1997), russe (1998), argentine (2001), crise de la nouvelle économie (2000), crise des subprimes (2007) se sont succédé, une bulle chassant l'autre.Comment pouvait-il en être autrement puisque la promesse d'enrichissement perpétuel des détenteurs de patrimoine financier était fondée en dernière analyse sur la détérioration de la condition salariale : chômage, précarité, déconnexion des salaires par rapport à la productivité du travail, augmentation de la durée du travail, laminage de l'assurance-maladie et des retraites vouées à être confiées à la Bourse.La pérennisation d'un rapport salarial injuste n'est sans doute pas étrangère à la frénésie financière et à l'incapacité du capitalisme néolibéral de se construire une trajectoire stable : 100 000 personnes seulement, selon Merill Lynch, disposent d'avoirs financiers équivalents au quart du PIB mondial, soit près de 15 000 milliards de dollars (10 601 milliards d'euros).L'instabilité chronique est renforcée par la stérilisation des instruments traditionnels de régulation. Les banques centrales alimentent les bulles financières en période de surchauffe et, plus tard, volent au secours des institutions ayant pris trop de risques : Northern Rock au Royaume-Uni, Bear Stearns, Fannie Mae et Freddie Mac aux Etats-Unis. En Europe, la BCE augmente son taux directeur, contribuant ainsi à la surévaluation de l'euro par rapport au dollar et aux variations erratiques du prix du pétrole, au risque de l'inflation qu'elle prétend combattre et malgré la récession imminente. L'« échec des négociations » de l'Organisation mondiale du commerce est l'aboutissement de l'incapacité de cette instance, dont le seul critère est la concurrence exacerbée, à réguler sur une base coopérative les rapports entre les Etats. L'aggravation des tensions géopolitiques (Moyen-Orient, Balkans et Caucase) et des politiques sécuritaires doivent être vues comme les conséquences du fait que le monde est livré à une logique mortifère.Un nouveau Bretton Woods est donc indispensable. Mais pas n'importe lequel. N'oublions pas que la principale proposition formulée en 1944 fut rejetée : la monnaie mondiale et l'Union de compensation envisagées par Keynes ne virent jamais le jour pour laisser le champ libre au dollar et à l'hégémonie américaine. La taxation des transactions financières et des revenus financiers est devenue une nécessité impérieuse, non seulement pour rétablir un contrôle des mouvements de capitaux, mais aussi pour financer les biens publics mondiaux.En outre, une nouvelle architecture monétaire et financière internationale n'aurait aucune chance d'améliorer la situation si, dans le même temps, les « réformes structurelles » des marchés du travail étaient poursuivies, Au contraire, elles auraient pour conséquence de renforcer la financiarisation des économies française et européenne puisqu'elles signifieraient une reprise de la détérioration de la part salariale dans la valeur ajoutée, aujourd'hui ramenée à un niveau très bas, comme le reconnaissent bien tardivement l'UE et le Fonds monétaire international (FMI).Décidément, le capitalisme est indécrottable. Plus il se rapproche de sa « pureté » théorique analysée par Marx (le surplus de valeur pour l'actionnaire et rien que pour lui), plus il accroît le risque de délitement des sociétés et éloigne la perspective de régulation de la planète. Jamais nous n'avons été aussi proches du franchissement de limites, au-delà desquelles le saut dans l'inconnu pourrait être catastrophique. Contenir la crise financière, non, c'est trop tard. Faire reculer l'emprise de la finance qui en est la source, il est plus que temps.Jacques Cossart, Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon sont économistes, membres du conseil scientifique d'Attac.Article paru dans l'édition du 17.09.08
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M
Là Jean, vous avez raison, lorsque ces pratiques sont faites par des hommes dits de Gauche c'est encore plus condamnable car le PS condamne ce genre de pratiques. Mais que fait les gens de Droite, ils s'adonnent à ce type de manœuvre et s'offusquent que des gens de Gauche en fasse autant? C'est une vision étrange de l'opposition politique. J'affirme à nouveau qu'il ne sert à rien de jouer les vierges effarouchés, ces manœuvres détestables existent et que l'ont soit de Gauche ou de Droite, il faut les combattre! Pour autant les partisans du gouvernement en place n'ont pas à pas à donner des leçons de morale
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