19 Mai 2008
Décalage important à la tête du syndicat mixte du pays ouest Charente entre le précédent président, Bertrand Sourisseau, et le nouveau, Jérôme Sourisseau. Ils ont un patronyme commun et sans doute pas grand-chose d’autre au regard de la teneur de l’entretien accordé par Jérôme et retranscrite dans CL de ce matin. Je me souviens de l’interview de Bertrand publiée dans ce même journal lors de son accession à la présidence. Tout sonnait juste et sa compréhension de l’animation de la coopération des communautés entre elles était parfaite. Ce ne semble pas être le cas de son successeur dont il est manifeste qu’il se perçoit surtout légitime pour relayer la politique des collectivités, Département, Région et celle de l’Etat ou même du conseil de développement. Les deux termes, président et pays, sont propices aux dérives de l’égo quand l’analyse est défaillante. Quand on lui demande si ce n’est pas un échelon de trop, il répond qu’il y en a sans doute, mais ne semble pas avoir réfléchi à la question et en tout cas ça ne peut pas être celui qu’il préside. Un dernier symptôme qui doit aussi inquiéter, c’est que son premier chantier sera de finaliser la création de la Maison de l’emploi dont chacun sait que le dossier a été clos il y a déjà un bon bout de temps par madame Lagarde. En revanche les communautés, sans structures complémentaires, ont agi pour obtenir des résultats équivalents. Le journaliste l’interroge à la fin sur sa jeunesse et la fragilité éventuelle qui en découlerait face aux vieux grognards qui composent le syndicat. Mais Brassens l’avait très bien dit, l’âge ne fait rien à l’affaire.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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