Ce n’est pas si simple de trouver un nom qui sonne juste pour qualifier une liste de candidats aux élections municipales. Il faut réussir un bel exercice de
créativité collective pour évoquer en très peu de mots l’esprit qui anime l’équipe et le message à transmettre aux électeurs. Il me semble que c’est déjà une première réussite pour Benoît Delatte
et ses colistiers que d’avoir associé ces deux mots qui expriment avec subtilité un projet et une méthode.
Depuis le mois de septembre dernier j’observe avec plaisir le travail discret et méticuleux de Benoît qui, avec le soutien de sa femme Evelyn et de ses enfants,
s’est engagé à réunir autour de lui des femmes et des hommes enthousiastes pour proposer aux Barbeziliens de conduire le développement de leur ville. Il me semble que ce qui caractérise cette
liste c’est l’écoute, la réflexion collective et la volonté de faire s’impliquer chacun, qu’il soit candidat ou habitant. C’est tout ce travail réalisé à ce jour, assez peu visible donc peu
médiatique, qui confère des fondations solides et de la puissance à cette équipe pour cette fin de campagne et la conduite des affaires de la commune ensuite. Je crois que chacun commence à bien
ressentir maintenant que Benoît Delatte est un homme de projets, qu’il aime le travail collectif et qu’il sait progresser avec efficacité vers les buts qu’il se fixe. Je viens de feuilleter une
nouvelle fois les pages de son site internet qui témoignent parfaitement de cette réalité. Je vous invite à en
faire autant.
Depuis cinq ans à la présidence de la communauté, j’ai pu observer que dans les communes aussi, là où il y a la volonté il y a le chemin, et peut-être surtout comme
le disait Sören Kierkegaard que « ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin ». Les synergies entre les communes et la communauté sont la condition
du développement de tout le territoire communautaire. La localisation de la majeure partie de l’activité économique sur Barbezieux mais aussi de nombreux équipements et services communautaires
nécessitent encore plus qu’ailleurs beaucoup de solidarité et de cohérence entre les équipes communales et communautaires. Il est indispensable que le projet de la ville dans ses domaines de
compétences soit élaboré et conduit avec détermination et efficacité pour justifier et soutenir les efforts de la communauté dans ses propres actions. La complémentarité des projets des communes
et de ceux de la communauté est totale et encore plus sensible à Barbezieux que dans les autres communes. Je sais déjà que Benoît s’engage dans la compétition pour la mairie avec cette vision du
partenariat entre la commune et la communauté. C’est considérable.
J’ai aussi la conviction que la liste « énergie commune » saura ré enchanter la ville et démultiplier les efforts nécessaires pour cela en réussissant à
faire participer le plus grand nombre de Barbeziliens pour transformer la belle cité endormie. L’histoire personnelle de Benoît est un gage de sa capacité à conduire ce projet. Il sait diriger,
écouter, associer, déléguer, faire confiance et motiver les individus. Il est de plus un gestionnaire extrêmement compétent, ce qui demeure la condition première de la réussite de tout projet
ambitieux.
Lors du dernier conseil communautaire, un geste qui a pu sembler anecdotique a révélé une nouvelle fois que tout ce que je viens d’évoquer ne caractérise pas en
revanche la municipalité actuelle. Sur proposition de la commission d’appel d’offre nous devions attribuer la délégation de service public pour la gestion du cinéma communautaire le Club à Julien
et Elisabeth Desseuvre. Le dossier de ces deux candidats a convaincu la commission et ensuite le bureau. Mais il faut aussi savoir que c’était la seule candidature qui pouvait techniquement être
retenue. La SARL Cinémas Sud Charente Exploitation du locataire actuel a clôturé ses comptes au 31/12/2006 avec un résultat très déficitaire et en conséquence des capitaux propres aussi très
négatifs. L’exercice précédent était déjà déficitaire. La clôture des comptes au 31/12/2007 n’a pas pu nous être communiquée mais dans le meilleur des cas le résultat escompté n’aurait pas permis
d’améliorer la situation antérieure, bien au contraire. Conventionner dans ces conditions correspond à contractualiser de fait avec les créanciers de l’entreprise qui lui permettent de continuer
à fonctionner tant qu’ils ne réclament pas leur du. Impensable. Malgré la qualité du travail effectué par Olivier Renoir il était impossible d’accorder la délégation de service public à sa
société dans ces conditions. Tout ceci était bien connu des membres de la commission d’appel d’offres, des membres du bureau et du conseil communautaire. Les comptes et les actes étant publiés
l’essentiel de l’information est aussi accessible à chacun sur infogreffe.fr par exemple. Eh bien malgré le travail très sérieux et unanime de la commission d’appel d’offres dans laquelle siège
un proche du maire de Barbezieux, ce dernier a voté contre la proposition. Je vous laisse essayer de comprendre la signification de ce vote. Moi j’ai renoncé.
Au sujet du cinéma j’ai vraiment apprécié le bel article que Sud Ouest a consacré hier samedi aux Desseuvre et aux raisons du choix de la communauté. Il
contrebalançait avec justesse la pleine page de sous-entendus et d’insinuations aussi infondés qu’inutiles dans la Charente libre trois jours plus tôt.
Je ne pourrai pas participer à la dernière grande réunion de campagne avant le premier tour de « l’énergie commune » qui se tiendra demain soir à
Plaisance. Je souhaite qu’il y ait foule. En guise de vœux de réussite pour Benoît je lui adresse ces quelques mots de René Char : « impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton
risque. A te regarder ils s’habitueront. »