L'économie, la vraie (suite).

<br /> On n'a pas la question de monsieur Jacob, il demandait quoi au premier ministre D D ?<br /> <br /> « Je suis premier ministre parce que j’ai la confiance du Président de la République et de la majorité. »<br /> <br /> Quelque chose me dit que cette confiance est en train de s'émousser...<br /> <br /> Cette excellente réplique (il faut l'admettre) pourra être à nouveau récitée dans 5 ans à la gauche revenue alors dans l'opposition. Sauf qu'il faudra malheureusement rectifier à la hausse les<br /> chiffres cités... <br />

<br /> « Merci, monsieur Jacob, pour votre excellente question, aussi brillante que d’habitude !<br /> <br /> <br /> <br /> Chacun sait que, si vous êtes dans l’opposition, ce n’est pas par hasard. Moi, je ne suis pas Premier ministre par hasard. Je suis Premier ministre parce que j’ai la<br /> confiance du Président de la République et de la majorité. Vous, vous avez été sanctionnés par le peuple français, mais vous n’avez pas un seul instant, une seule minute, une seule seconde,<br /> trouvé le temps de chercher les causes de votre échec et de la sanction dont vous ne vous sortez pas.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous en êtes totalement incapables.<br /> <br /> <br /> <br /> Moi, je ne me sens pas du tout insulté par vos formules.<br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur le président Jacob, vous dépensez toute votre énergie aujourd’hui vers une seule chose : qui va gagner la bataille de la présidence du parti UMP ? Qui va se<br /> partager l’héritage de M. Sarkozy ? Mais pour nous, cet héritage, c’est 600 milliards de dettes supplémentaires en cinq ans, 70 milliards de déficit du commerce extérieur, un chômage qui augmente<br /> depuis seize mois consécutifs et qui touche désormais plus de 10 % de la population active. C’est votre responsabilité. Alors, allez donc chercher d’abord en vous-mêmes les causes qui ont conduit<br /> le pays dans les difficultés qu’il rencontre.<br /> <br /> <br /> <br /> Moi, je fais face, avec le Gouvernement, au combat pour le redressement de la France. Et cette tâche, elle est considérable.<br /> <br /> <br /> <br /> Mesdames, messieurs les députés de la majorité, je vous remercie des premières décisions que vous avez permis de voter. La semaine dernière encore, vous avez adopté<br /> un projet de loi qui permet, dès le 1er novembre, de signer les premiers contrats pour les emplois d’avenir pour les jeunes victimes du chômage, ces jeunes trop nombreux au chômage du fait de la<br /> politique de la droite.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à la négociation avec les partenaires sociaux concernant les contrats de génération qui permettront de maintenir dans l’emploi 500 000 seniors et de recruter<br /> 500 000 jeunes en CDI, elle avance, et je sais qu’elle sera positive parce que chacun des participants a envie, contrairement à vous, mesdames, messieurs les députés de l’opposition, d’être utile<br /> à la France et de redonner de la confiance et de l’espoir.<br /> <br /> <br /> <br /> Moi, je n’ai pas d’autre mission que celle-là. Je connais la difficulté de la tâche. Je savais que ce serait difficile, mais vous n’avez pas de leçon à nous<br /> donner.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd’hui débute l’examen du budget de la France. L’objectif de 3 % de déficit, nous le tiendrons. Mais c’est plus difficile qu’avant parce que vous avez laissé la<br /> dette exploser. Je n’accepte pas que le premier budget de la France soit le budget de remboursement des emprunts. Le premier budget de la France devrait être aujourd’hui celui de l’éducation,<br /> celui de l’investissement dans la recherche, dans l’innovation, la compétitivité.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce budget, mesdames, messieurs les députés de la majorité, je sais que vous allez le voter car il est courageux, juste et qu’il prépare l’avenir de la<br /> France. »<br />

<br /> Le pessimisme, le refus du progrès, la peur de tout, sont les blocages psychologiques qui empêchent les jeunes français de croire que tout est réalisable avec le<br /> Travail. Mais en fait, la plus-value est d’abord dans notre tête. Il faut avant toute chose, vouloir y croire, ensuite le succès dépendra surtout du talent de chacun… Ce n’est pas le niveau<br /> d’étude le plus important, c’est l’envie. Les français sont-ils craintifs et blasés à ce point ? Ils n’ont plus faim ? Si la France à besoin de fonctionnaires, notre pays a encore plus<br /> besoin de personnes motivées, courageuses, innovantes et créatrices de richesse dans tout les domaines. L’intensité d’une société s’apprécie à son activité et à sa diversité entrepreneuriale.<br /> N’en déplaise aux donneurs de leçons qui ne font rien d’autre que de critiquer confortablement sans jamais se salir les mains ni prendre aucun risque.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Regardez plutôt ceci :<br /> <br /> <br /> Anjuli Pandit, intervenante à TEDxParis 2012 - l'interview de Sciences et Avenir <br />

<br />  <br /> <br /> <br /> Cet article, où tout est dit sur la dureté et le concret de notre économie, tombe comme un couperet sur le déni de réalité des<br /> anticapitalistes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le temps de s’en remettre, une petite chanson, tout en douceur, du poète-chanteur auvergnat, Jean-Louis Murat.<br /> <br /> <br /> TOUT EST DIT<br />