27 Décembre 2012
L’année 2013 qui commence ne sera sans doute pas plus l’année de la chance que 2012 n’aura été celle de la fin du monde.
En revanche mes très chers et fidèles lecteurs, au moment de vous adresser tous mes vœux de bonheur, de bonne santé et de réussite, pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers, j’ai cette intuition que l’année 2013 qui commence vous verra avoir de la chance.
En habitués de ce blog, vous avez déjà eu l’occasion de prendre grâce à You Tube le célèbre « cours de chance » donné par Philippe Gabillet et vous l’avez sans doute déjà mis à profit en 2012. Bien plus, certains privilégiés parmi vous saisiront, comme moi, l’opportunité d’assister en direct live le 10 janvier à Jonzac à la version longue de ce même cours.
C’est donc parce que je vous sais conscient qu’il n’appartient (presque) qu’à nous de changer le cours des évènements que je peux laisser libre cours ici à mon optimisme de volonté.
Ces derniers jours de l’année, entre les fêtes de Noël et le jour de l’an, le temps semble presque suspendu. On regarde encore du côté de l’année écoulée et des évènements qui s’y sont produits, on essaie déjà d’imaginer ce que 2013 qui va commencer nous réserve de bonnes et de mauvaises surprises. Et bien sûr, on prend quelques bonnes résolutions qui seront le plus souvent assez vite oubliées.
Je sais comme vous que les prévisions sont sombres pour l’année qui vient et que des jours difficiles nous attendent sur le plan économique. Je suis intarissable aussi, vous le savez, pour dénoncer l’obstination de notre pays à faire tout le contraire de ce qui serait à mon sens nécessaire pour être pleinement dans la course et même dans le peloton de tête. Mais à quoi bon le rabâcher encore et encore ? A quoi bon n’être qu’un observateur critique?
« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde », disait Ghandi. C’est ce à quoi nous invite aussi Michel Godet, l’économiste échevelé et professeur au Conservatoire National des Arts et métiers qui vient de publier aux éditions Odile Jacob « La France des bonnes nouvelles » (coauteurs Alain Lebaude et Michel Ratte, préface de Michel Rocard). Voilà le livre qu’il faut lire pour cultiver la bonne humeur et la volonté qui déplace les montagnes. Les histoires des réussites qu’il contient démontrent toutes qu’il n’y a aucune fatalité qui nous condamne à seulement subir les contraintes d’un environnement extérieur contre lequel il est difficile d’agir. C’est tout le mérite de ce livre que de rappeler aussi que chacun de nous est en capacité de changer les choses par ses actes et son comportement, là où il se trouve et maintenant. Et que cette démarche est bien plus sure pour réussir que celle qui fait attendre que le cours des choses se transforme par en haut. Cela tarde bien trop à venir à mon goût comme au vôtre et il est inutile d’être patient. « La France d’en bas qui entreprend et innove, la voilà la bonne nouvelle » nous dit-il.
Et puis quel bonheur d’entendre Godet dans son interview du Figaro dimanche (je n’ai pas pu vous le recopier…) vanter le génie qui se rencontre en bas pour mieux éreinter l’immobilisme de caste de ceux qui se complaisent dans les cercles vicieux stériles et que seul l’impôt nourrit.
Son « Je suis libéral parce que je suis social » me met évidemment du baume au cœur. Le combat contre les fausses évidences, s’il ne date pas d’hier, a besoin de fantassins courageux et subtils comme lui, capables de faire percevoir la bienveillance qui accompagne la remise en cause des logiques de Shadocks qui envoient la France au tapis.
« Autant de marché que possible, autant d’Etat que nécessaire » professe t’il à l’instar de ses prédécesseurs pragmatiques depuis trois siècles.
C’est en regardant du côté du travail, de la création, de l’innovation, de la liberté, en refusant d’être faussement aidé par tous ceux qui nous demandent notre montre pour généreusement nous donner l'heure ensuite que nous aurons toutes les chances de réussir en 2013.
Bonne chance et bonne année à tous.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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