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Ensemble....c'est tout.

Je suis allé hier soir à la séance de 22h 30 au cinéma le Club voir le film de Claude Berri adapté du roman d’Anna Gavalda dont je n’avais lu jusque là que les premières pages,  bien à tort comme trop d’autres livres qui attendent leur tour bien sagement dans ma bibliothèque. J’ai aimé ce film,  cette histoire étonnement simple et ces personnages attachants avec qui l’empathie arrive vite. On est loin du sensationnel à grand spectacle qui nous distrait sans rien nous apprendre sur nous mêmes ni comment tenir debout et vivre ensemble au quotidien. C’est une autre version plus modeste de ce qui a été un slogan de cette campagne dont le sens profond n’est peut-être pas si différent qu’il y parait au premier abord. 

 

Vendredi j’ai saisi l’opportunité qui m’avait été offerte la veille de rencontrer le ministre de l’agriculture Dominique Bussereau, à la mairie de Saint Georges De Didonne, où il est toujours premier adjoint au maire, en compagnie de quatre collègues agriculteurs de Charente Maritime et des Deux Sèvres  représentant un centre d’expérimentation pour les légumes, l’ACPEL. Bien qu’il ne soit plus ministre que pour une quinzaine de jours encore, et peut-être aussi pour cette raison, il nous a semblé utile de lui faire part des difficultés que nous rencontrons dans l’application de récents arrêtés et principalement celui du 12 septembre 2006. En fait d’innombrables courriers qui détaillent minutieusement les problèmes techniques lui sont déjà parvenus par différentes voies, élus, syndicalisme et organisation économique. Les avancées sont plutôt minimes à ce jour.  C’est pourquoi nous avons cru plus pertinent d’exprimer de manière abrupte les impasses et les incohérences que nous subissons. En clair nous lui avons dit que l’Etat ne peut pas ignorer que pour produire les agriculteurs doivent enfreindre certaines dispositions de la réglementation parce qu’ils ne savent pas comment faire autrement. J’ai pour ma part insisté sur la nécessité pour notre pays et son agriculture de faire évoluer  de manière coordonnée la réglementation avec la capacité des agriculteurs à la mettre en œuvre en se fondant sur les travaux de la recherche et les possibilités techniques validées par les instituts et les centres d’expérimentation. J’ai aussi insisté sur l’absence de soutien de l’Etat et de ses services pour assurer et garantir une information scientifique objective sur la qualité sanitaire des fruits et légumes que nous commercialisons face à de sinistres farceurs omniprésents dans les médias qui délivrent de l’information aussi fausse que sensationnelle. J’ai ainsi cité le « professeur » Belpomme (ça ne s’invente pas), François Veillerette et Fabrice Nicolino. Le ministre nous a indiqué avoir déjà débattu avec l’un d’entre eux et il confirme notre appréciation sur sa qualité de bonimenteur.   

Un récent colloque sur les fruits et légumes s’est tenu à Bruxelles et a réuni des sommités scientifiques du monde entier. La presse s’en est fait l’écho. Les intervenants ont affirmé que 30% des cancers proviennent de nos habitudes alimentaires et pourraient être évités en incluant quotidiennement toute la vie durant des fruits et légumes, au moins 400 grammes. C’est aussi la condition qui a été rappelée qui permettra d’éviter l’accroissement dramatique de l’obésité.  

 

J’ai écrit ces quelques lignes à la mairie de Reignac pendant les quelques temps morts laissés par les électeurs. Je suis maintenant devant ma télévision et je regarde et j’écoute la soirée électorale. J’ai entendu les discours (à la salle Gaveau puis place de la Concorde) que j’attendais de la part du nouvel élu à la présidence de la République. Ces derniers jours j’ai ressenti de la part d’amis plus ou moins proches une incompréhension profonde pour mon engagement en faveur de Nicolas Sarkozy. J’aime le débat et je n’ai pas de difficulté à exprimer les raisons de mes choix. Pourtant j’ai souvent préféré me taire ces derniers temps tant il me semblait que mes arguments ne pouvaient être accueillis paisiblement par mes contradicteurs. Il me semblait que la nature du rejet que je ressentais autour de moi m’en apprenait plus sur la partialité et les limites de la tolérance de mes interlocuteurs que sur la vilénie supposée de Nicolas Sarkozy. Les électeurs se sont prononcés et un nouveau gouvernement sera bientôt à l’œuvre. Dans un mois maintenant nous allons revoter pour élire les députés qui siégeront à l’assemblée. J’espère bien sûr que le président obtiendra une majorité qui le soutiendra pour mettre en œuvre sa politique. C’est avec les résultats que les difficultés commencent disait Mitterrand. C’est aussi mon sentiment et j’espère que jour après jour le président démontrera aux plus hostiles de ses adversaires qu’il ne correspond pas à l’image qu’ils ont voulu donner de lui et pour ce qui me concerne qu’il est bien l’homme politique courageux et bien intentionné pour la France et tous les français que je perçois en lui.                 

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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J
Alain Juppé a été condamné par le tribunal de grande instance de Nanterre, à dix-huit mois de prison avec sursis et dix ans d'inéligibilité - le 30 janvier 2004. Vous trouverez successivement ci-dessous les principaux attendus du jugement, quelques réactions à ce jugement, le rappel des articles 434-16 et 435-25 du code pénal, des communiqués de la Ligue des droits de l'Homme puis du Syndicat de la Magistrature, ainsi que la réaction de Henri Leclerc, président d'honneur de la LDH.<br /> <br /> Les principaux attendus du jugement<br /> Attendu que les valeurs de la République et les valeurs du service public constituent le cœur de l'enseignement dispensé dans les grandes écoles de la République, qu'Alain Juppé a précisément été formé dans celles-ci, qu'il a ensuite exercé comme haut fonctionnaire puis joué un rôle éminent dans la vie publique notamment comme membre du Parlement, ceci excluant qu'il ait ignoré l'état du droit au regard des faits dont il est déclaré coupable [...]<br /> <br /> Attendu qu'aux termes de l'article 4 de la Constitution "les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale..." ; qu'ainsi est notamment rappelé leur soumission à la loi, expression de la souveraineté nationale, devant laquelle "tous les citoyens" sont égaux ; qu'Alain Juppé dans la quête de moyens humains lui apparaissant nécessaires pour l'action du RPR a délibérément fait le choix d'une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux [...]<br /> <br /> Que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu'agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu'il était investi d'un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain. [...]
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G
pourquoi on peut pas laisser de commentaire sur le sujet des législatives. encore un coup de sarko et de l'ump pour ne pas laisser la parole aux gens qui ne pensent pas comme eux.
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B
http://elections.france2.fr/actu/30835161-fr.php<br /> <br /> Cécilia très "colère" décida de ne pas aller voter, ainsi Lagardère décida qu'il ne fallait pas en parler.
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J
Pas possible d'envoyer un nouveau commentaire sur le précédent article, donc je repars un temps en arrière juste pour préciser à philippe B que son anglais en franchement pas bon.
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R
Le cinéma s’attaque à l’agrobusiness <br /> Le 26/04/2007 à 0 h 00 - par Skander Houidi<br /> En parallèle à sa sortie en salles, le 25 avril, la trame de « We feed the world » le documentaire sur les ravages de la mondialisation dans le domaine de la malbouffe, se décline dans un livre intitulé : « Le marché de la faim ».<br /> <br /> <br /> Vous aviez aimé – façon de parler – le controversé « Cauchemar de Darwin » ? Vous allez être secoué par « We feed the world » (1) (et le livre qui l’accompagne : « Le marché de la faim »(2)), le film d’Erwin Wagenhofer qui, à partir de « processus normaux, quotidiens et non spectaculaires », montre comment est « produite, transformée et manipulée » la « nourriture » qui se retrouve dans nos assiettes.<br /> « We feed the world »… Le documentariste autrichien s’adresse ici, avant tout, au consommateur occidental. « We », un « Nous » collectif pour prendre conscience que « notre » industrie agro-alimentaire, non seulement produit des aliments sans saveur – on s’en aperçoit tous les jours – mais qu’elle provoque aussi ruine et désolation dans les pays en développement. Premier exemple : en Amazonie, où au moins un quart de la population crève de faim, on a déjà rasé en forêts l'équivalent de la surface de la France et du Portugal, notamment pour y faire pousser du soja qui sert d’abord de fourrage... au cheptel européen.<br /> Autre exemple : les 35 000 ha de serres d'El Ejido (Andalousie) produisent les fameuses tomates disponibles à longueur d'année sur nos étals. De beaux fruits, sans goût, cultivés... dans des bacs remplis d'un substrat de laine de roche. Un régal ! Pendant ce temps, en Afrique, des paysans souffrent de la surabondance de produits européens vendus à des prix défiant toute concurrence. Condamnés à chercher des conditions de vie plus dignes, certains, après avoir risqué leur vie en tentant la traversée de la méditerranée, se retrouvent comme employés saisonniers à… El Ejido. Le cercle vicieux de la malbouffe mondialisée !<br /> Sans parler de ce directeur de vente chez le semencier Pioneer, avouant à un paysan roumain que l’agrobusiness a « déconné en Europe de l'Ouest » et que c'est maintenant au tour des pays de l'Est de trinquer. Ou encore le grand boss de Nestlé, Peter Brabeck, certifiant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, puisque « nous n'avons jamais été en meilleure santé ». Edifiant !<br /> Dans des interventions qui ponctuent les séquences du film, Jean Ziegler, rapporteur de l’ONU sur le Droit à l'alimentation, affirme la mine grave : puisque l’agriculture est en mesure de nourrir 12 milliards d'individus et que, d’après la FAO, 850 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde, « tout enfant qui meurt actuellement de fait est, en réalité, assassiné »… Attention aux maux d’estomac !<br /> (1) Sortie en salles le 25 avril<br /> (2) d'Erwin Wagenhofer et Max Annas, Actes Sud, 20 € <br /> <br /> EST-CE PLUS CLAIR?
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