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Dixit Le Monde.

L’édito du Monde de cet après midi peut surprendre. Pour ce qui me concerne il me rend plutôt optimiste. J’ai l’impression que jour après jour nous progressons collectivement vers une analyse des mécanismes économiques plus lucide et plus pragmatique. Les croyances et les idéologies reculent, c’est bon signe. Réglementer sans cesse et au coup par coup au fur et à mesure où des situations difficiles apparaissent, non seulement ne permet pas d’atteindre la protection escomptée mais le plus souvent provoque les effets contraires que l’on voulait justement éviter. L’histoire de la grande distribution en France en est l’un des exemples les plus caricaturaux. En matière d’économie les lois et règlements doivent s’évaluer au regard de l’amélioration du fonctionnement de la concurrence qu’ils permettent pour être au plus près de la réalité des individus et de leurs choix.

 

Pris au premier degré l’engagement du président pour le pouvoir d’achat peut avoir déçu. En revanche l’engagement a tout son sens si l’action réformatrice du gouvernement permet d’améliorer l’efficacité de l’Etat et des collectivités territoriales dans tout le champ de leurs interventions et si les règles de la concurrence de tous les secteurs de l’économie évitent la constitution de monopoles ou de protections indues. L’amélioration du pouvoir d’achat sera la conséquence constatée des réformes en cours et en aucun cas d’on ne sait trop quel cadeau du prince à la suite de prélèvements complémentaires ou de nouvelles redistributions. L’offre et la demande sont inséparables bien évidemment. Mais marquer une préférence pour l’offre c’est accorder plus d’importance à la créativité, au mouvement et à la prise de risque. La dynamique qui en résulte n’est pas la même. En démocratie les solutions sont libérales.   

 

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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D
On dira plus: Confucius a dit(voir dan brown), mais:"Thomas le Confus" a dit! 
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J
Bonsoir Thomas,Un peu confus tout ça...Pour répondre à votre question : je crois que ça s'appelle "l'adaptation" !!!
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T
bonjour, Juste une question : comment adapter une pensée critique qui change tout le temps, à un contexte en perpetuel mouvement ? Destabilisant comme truc. J'aime l'essence, celle de liberté, qui découle de ces citations. Je pense qu'on peut en tirer quelque chose. Quelque chose de bien. Personellement, au risque de paraître buté, je camperais sur mes positions, et sur mes idées, qui changeront l'heure venue, et je les adapterais, à ma vision du monde, qui changera certainement. Je ferais ça, ouais. Peut être parce qu'il est impossible de faire autrement. Maintenant, s'il fallait trouver un argument personnel, je dirais qu'au moment où j'écris je n'en ai aucun. Je dirais peut être que la liberté est la seule chose dont on ne peut pas se passer. On peux se passer d'argent, de tout ce qui est consomable, se nourrir de fruits et de baies sauvages, d'eau fraîche et d'air pur. (D'ailleurs je songe fortement à aller m'installer en Patagonie, sans mon écran plat)Je dirais aussi que l'homme souffre quand il vit en société, car elle lui enlêve de la liberté, mais que l'homme meurt sans la société. Je chercherais une conclusion...Je dirais alors "Quel Bordel !" Et j'irais m'acheter le bouquin de BHL, parce que j'ai mal à la tête. Les philosophes, les politiques, tout ceux là, ils sont là pour penser à ce qui nous donne mal à la tête...Ceux qui n'ont pas mal, tant mieux, moi là j'ai besoin d'un eferalgan. document.write('>'); <br /> Ce qui ne va pas m'empêcher d'alle poster quelques coms sur d'autres articles. <br /> <br /> Aller, j'instaure une nouvelle tradition ! "Essayer coûte que coûte de n'être qu'un c'est ignorer nos propres contradictions et vivre dans le mensonge. Alors qu'en exprimant nos contradiction nous ne nous en portons que mieux." Norman Mailer. @+
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V
Bien cher Thomas-Hugues, tu conviendras que le précédent commentaire est l'exemple parfait de ce que doivent être les fruits d'une bonne éducation, ainsi que d'un bon bagage universitaire!Entre le mien d'avant et celui-ci il faut une bonne demi-page pour nous départager!Parce qu'à la fin on boucle avec le même constat: en une seule phrase!  
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J
Cher Thomas Hugues,Déjà, je souhaite signaler que les citations que vous avez trouvées contredisent parfaitement l'argumentaire développé par BHL, cité par M.Sauvaitre. Mais je suis d'accord avec vous, il s'agit bien de l'argumentaire philosophique libéral, avec quelques subtilités ou courants de pensée. Toutefois, il ne faudrait pas perdre de vue le contexte dans lequel cette idéologie s'est développée : le peuple avait beaucoup à craindre d'un pouvoir hégémonique et cherchait à se prémunir contre une dictature ou une oppression. De ce point de vue, ces penseurs ont beaucoup apporté à la philosophie politique et on doit les remercier pour cela.En revanche, il conviendrait de ne pas rester bloquer au 19ème siècle, le monde s'est complexifié, la politique aussi, de nombreuses autres puissances économiques ont émergé. De ce fait le rôle de l'état s'est forcément accentué et il doit exercer un rôle accru dans la régulation économique et plus particulièrement financière (sur le système bancaire notamment).M.Sauvaitre nous a sorti un article dans lequel on nous dit que le protectionnisme conduit au racisme, à la xénophobie et, à terme, à des gouvernements totalitaires. Cette analyse est incomplète et inexacte. Si les conséquences sont réelles, les causes ne sont pas tout à fait celles-là : en fait, ce sont plutôt les grandes dépressions économiques liées à des bulles spéculatives - faut-il rappeller que la crise de 1929 est due à une dérégulation du système bancaire? - qui provoquent un excés de protectionnisme et les conséquences décrites.C'est bien la crise de 29, et les conséquences humaines dramatiques qu'elle a entrainées qui sont à l'origine de la montée du nazisme et du fascisme. Il faut noter que dans son plan de relance, les états-unis avaient remis les banques sous contrôle étatique avant de relibéraliser le système bancaires sous reagan...On envisage la suite...En bref, les citations c'est bien,...mais avoir une pensée critique adaptée à un contexte, c'est mieux.
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V
Très bien Thomas, mais il va falloir dépasser le stade "citations"!Trouver un argumentaire personnel...Plus difficile!J'ai regardé sur Wiki, à Thomas-Hugues, j'ai rien trouvé... 
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T
Allez je me lance...Montaigne disait : "Les princes (entendre ici l'état) me donnent beaucoup, s'ils ne m'ôtent rien, et me font assez de bien quand ils ne me font point de mal. C'est tout ce que je demande."A cela j'ajouterais une citation de Frederic Bastiat (économiste du 19ème siècle.): "Nattendre de l'Etat que deux chose : Liberté et sécurité. Et bien voir que l'on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième"Est ce que après l'état peut faire plus sans nous nuir individuellement ? Citations trouvées sur Wikipedia, article "liberalisme", si vous voulez voir. Après je n'ai pas eu le courage d'aller plus loin dans mes recherches. a+Ciao...
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J
"en démocratie, les solutions sont libérales". Depuis quelques temps, je rigole beaucoup en lisant votre blog mais là, j'avoue, c'était vraiment hilarant.Alors dressons un petit bilan de ces fameuses solutions libérales :Il est couramment admis que l'essor des politiques libérales a commencé au début des années 70, d'un point de vue idéologique et plutôt début 80 pour l'application politique (Reagan, Thatcher,...).Donc tout naturellement on pourrait naïvement s'interroger pour analyser les magnifiques solutions que ces politiques ont apportées. Alors, sans prétendre à l'exhaustivité, voici nos brillantes solutions libérales :- Une espérance de vie 3 ans inférieure aux Etats-unis qu'en France : ça, c'est la solution en terme de santé publique.- Une explosion des travailleurs pauvres, ça c'est la solution brillante apportée au problème du chômage (quelle folie de vouloir un salaire décent!!! alors qu'il suffit juste de leur faire accepter n'importe quoi...)- Plus de 2 millions de familles à la rue, grâce à la magnifique solution bancaire du "prêt qui grossit éternellement et tout seul"- On pourrait, pour faire un peu de mauvais esprit, parler des dommages collatéraux dans les autres pays : comme la hausse de la famine dans le monde liée à la spéculation effrénée sur les matières premières, les millions de morts liés aux magnifiques guerres provoquées par ces pays libéraux.- On pourrait rajouter encore bien d'autres choses, toutes plus désirables les unes que les autres...Ahhh les solutions libérales...En fait, le libéralisme- j'irai un peu plus loin que vous- ce n'est pas la solution, c'est la solution finale... 
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D
Pris au premier degré l’engagement du président pour le pouvoir d’achat peut avoir déçu.?????Parce que y'en auraient qui ne l'auraient pas prix au premier de gré ton petit ami Sarkozy l'an dernier?C'est ce qui l'a fait élire, le premier degré!La démagogie en quelque sorte! Le rejet du projet pro-OGM d'hier, ce serait du second degré alors!!!!Ah!ah!ah!ah!ah!       etc.... 
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