5 Mai 2008
L’an passé j’ai eu la surprise de recevoir un mail fin août par lequel mon informaticien installé à Jonzac m’informait qu’il avait déménagé son entreprise à Pondichéry en Inde pendant les vacances. Il se proposait de poursuivre ses services depuis l’ancien comptoir français de l’océan Indien. La nécessité d’une présence physique nous a conduit à changer de prestataire tout en lui souhaitant bonne chance quand même.
J’avais entendu il y a quelques jours une annonce à la radio indiquant qu’une annonce avait été déposée à l’ANPE qui offrait des emplois d’informaticiens en Inde pour des salaires compris entre 200 et 300 euros. J’avais repensé à cet instant à la discussion téléphonique que j’avais eu un peu avant avec Denis Delcroix, le délocalisé. Il m’indiquait que compte tenu de la concentration d’entreprises d’informatique dans le sud de l’Inde il devenait très difficile de trouver de la main d’œuvre locale. C’était plutôt insolite et j’étais resté un brin incrédule.
Surprise ce matin à six heure sur France Inter quand j’ai entendu l’interview de Valérie Delcroix, sa femme, par le journaliste qui avait souhaité retrouver l’auteur de l’annonce à l’ANPE. Notre chef d’entreprise expliquait ses difficultés de recrutement et justifiait le salaire qui semble ridicule ici en le comparant à celui d’un chauffeur de taxi là bas qui est 7 fois inférieur à son offre. Elle confirmait que cette somme permettait de bien vivre là bas. Décidemment il est bien difficile d’affirmer qu’ailleurs l’herbe est bien plus verte.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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