21 Mars 2008
Philippe Meyer était candidat aux municipales dans le cinquième arrondissement de Paris sous les couleurs du Modem. Bien que le centre ne soit pas mon milieu, comme il le dit lui-même, j’ai assisté à la Mutualité il y a un peu plus de quinze jours à un de ses discours de campagne. Je suis un fidèle auditeur de l’émission qu’il anime le dimanche sur France Culture, « l’esprit public » et quelquefois de celle qui précède sur France Inter, « la prochaine fois je vous le chanterai ». Je me suis surpris à l’applaudir plusieurs fois à tout rompre avec ses supporters tant la qualité du texte et ses talents d’orateur élevaient le discours politique. Et avant de passer la parole aux piètres discoureurs suivants (Jean Peyrelevade, Corine Lepage etc…), lui l’auteur de « Paris la grande » a chanté à capella le deuxième couplet d’une chanson évocatrice du Paris éternel. Du grand art, un score honorable quand même le dimanche suivant, mais très insuffisant pour ravir la place de premier magistrat à Jean Tibéri et chanter comme promis le troisième couplet. Tout ça en préambule pour lui emprunter une citation d’Eugène Ionesco qui lui a servi de début de discours : « Les paroles seules comptent. Le reste n’est que bavardage ». J’y pensais hier en répondant au téléphone à la Charente libre. Je trouve l’exercice difficile. Aussi bien pour l’interviewé que pour le journaliste qui retranscrit synthétiquement l’entretien souvent plus long que le texte publié. Le résultat à lire ce matin dans CL me semble très fidèle à ce que nous nous sommes dit. Quand on est d’accord, faut aussi le reconnaître.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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