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Glissements progressifs sur le lider maximo.

« L’homme libre est celui qui aide l’autre à le devenir » Raphaël Doueb. Cette belle devise affichée sur le site de France Libertés par sa présidente m’a semblé une nouvelle fois étonnamment paradoxale en entendant cet après midi Danielle Mitterrand parler avec beaucoup de tendresse de Fidel Castro, au moment où il renonce à diriger Cuba après 50 années au pouvoir sans discontinuer. El commandante est un saint à la tête de la plus noble des croisades, la résistance à l’impérialisme américain. A partir de là, aucune des grilles d’évaluation habituelles du respect des droits de l’homme ne peut être utilisée. Le directeur du Monde diplomatique et fondateur d’Attac, Ignacio Ramonet, disait à peu près la même chose quelques instants plus tard. Il est l’auteur de « Fidel Castro : biografia a dos voces » paru en 2006. Je ne l’ai pas lu bien sûr, mais ça doit être au journalisme d’investigation ce que Léon Zitrone était à la critique des têtes couronnées. Moi c’est ça qui me glace, ce penchant secret pour l’oppression bien pensante. Cette fin alibi qui justifie que l’on s’en donne vraiment les moyens.

 
A part ça j’ai lu avec le plus grand intérêt la chronique d’Yves de Kerdrel dans le Figaro d’aujourd’hui. Enfin d’hier maintenant…
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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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J
Merci Yvonne de ce petit mot. J'apprécie également ce blog où il y a des débats d'idée sans agressivité.Pour ce qui est du blog de M. Mikulovic, j'aime bien aussi la teneur des articles, il y a du sens et de l'idéologie, après chacun voit en fonction de sa sensibilité.Bien à vous
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Y
merci beaucoup John L. pour ces éclaircissements et merci pour le temps passé à m'instruire, je vous en suis très reconnaissante, j'ai compris des choses et ce blog est très intéressant pour moi dans ce sens, discuter, échanger, confronter les idées et les analyses, nous n'avons pas beaucoup d'endroit pour le faire. je ne pense pas que M. Mikulovic aurait pu faire mieux ou en tous cas je n'aurais sûrement rien compris comme souvent dans ses articles blog ou commentaires
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J
C'est curieux ça, on me demande de m'expliquer sur mes idées économiques, ce que je fais, et.....par de réactions....Pourtant je serais heureux de débattre économie de façon concrète afin de prouver qu'il existe des solutions socio-démocrates très simples. Que les personnes de gauche ne sont pas forcément des illuminés réveurs ne connaissant rien à l'économie.En parlant de réveur et du principe de réalité, pourriez -vous m'indiquer comment résoudre ce problème simple :Si l'économie mondiale poursuit sa croissance à raison de 3% par an, nous arrivons à un coefficient multiplicateur de 19 au bout d'un siècle.En d'autres termes, nos descendants devront produire et consommer 19 fois plus que maintenant.Ma question est donc la suivante :- comment cela sera-t-il possible? avec quelles ressources naturelles? à raison d'une durée hebdomadaire de travail de combien de temps? Merci, chère Yvonne, de bien vouloir me répondre à cette angoissante question.Je vous lirai avec attention.
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D
@YVONNE:"" vous critiquez facile mais que nous proposez vous?""<br /> <br /> <br /> J'ai encore jamais lu une intervention d'Yvonne qui soit le contraire de ce qu'elle vous reproche!<br /> C'est une championne de la critique sans proposition....<br /> <br /> Et Yvonne, sur ce sujet, c'est la plus bonne!
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J
Chère Yvonne,Je ne suis bien évidemment pas partisan du communisme planifié, et autres dérives extrèmistes, dont on connait la portée négative. En revanche, je suis profondément opposé aux concepts néo-libéraux, la non régulation conduisant à des dérives quasi semblables. De ce fait, je suis pour un capitalisme régulé, inspiré des thèses néo-keynésiennes.Mais entendons nous bien, encore faut-il que les états puissent réguler quelque chose et, donc, se dotent des outils de contrôle et de sanction idoines. Actuellement, force est de constater que les instances de contrôle et de vérifications sont inopérantes, en raison de leur manque de pouvoir.1/ première perte de pouvoir : le non-contrôle de la monnaiePeut-être ne le savez-vous pas, mais la France a perdu le contrôle de sa monnaie. Auparavant, elle avait dans ses compétences régalienne, l'émission et le contrôle de celle-ci. Le premier coup d'arrêt fut porté par Pompidou, le second par le traité de Mastricht. Depuis un certain temps donc l'état doit emprunter aux banques pour financer ses travaux et dépenses. Auparavant, il pouvait émettre une certaine quantité de monnaie pour ce faire. Notons, que cette monnaie émise créait de l'inflation, certes, encore que ce ne soit que partiellement prouvé, mais dispensait surtout de payer des intérêts aux banques privées. Ce sont donc les impôts de Francais qui financent les acteurs privés. Ce qui est parfaitement hallucinant. Notons que le contrôle de la monnaie par les états peut-être un piège si ceux-ci dépassent les limites, ce qui fut par ailleurs le cas en Allemagne dans les années 20. Là encore, il faut de la mesure.Toutefois, on peut observer que plus de 60% de la dette francaise est composée des intérêts... Incroyable2/ perte de pouvoir : la collusion des pouvoirs financiers et politiques.Là encore, il s'agit d'une règle évidente que piétine sans vergogne notre président. Les pouvoirs doivent être strictement séparés. Quid des appels d'offre nationaux quand les liens sont aussi forts, n'y-a-t-il pas tentation de népotisme?3/ Point important : ne pas mettre tous les déficits dans le même sac.Certains déficits sont tout à fait légitimes s'ils amènent de la création de richesse. Ce fut le cas des principales mesures de relance Américaines par exemple. Mettons que l'état investisse dans une université de très haut niveau sur un secteur novateur. Les personnes formées seront porteuses de proejts de création de richesse, feront fonctionner le circuit économique, ce qui pourra amener des richesses et ainsi de suite.En revanche certains déficits sont appellés "récessifs" car il n'amène pas ce création et grippent le circuit économique. L'évaluation de l'impact des mesures doit être réalisé rapidement afin de corriger le tir. Ainsi, par exemple, les allégements de charge successifs n'ont pas créé d'emplois, ou peu, et par conséquent n'ont pas créé de richesse. En outre, les agents économiques qui en ont profité ne peuvent plus consommer au-delà d'une certaine limite. C'est un mauvais déficit....4/ la question de la répartition de la richesseEn dérégulant complétement l'économie, on laisse les investisseurs puissants imposer des ratios de rentabilité intenables. Ce qui accentue la pression sur les salaires, crée des inégalités, freine l'investissement des entreprises qui ne peuvent plus se développer ce qui, in fine, crée également du chômage. Bref, le cercle vicieux parfait. Il y a urgence à poser clairement la question du partage des bénéfices : tout ne doit pas aller aux actionnaires, une partie doit pouvoir aller à l'investissement et une partie aux salariés.Voilà en gros, pour faire court. Veuillez m'excuser pour les fautes de frappe mais j'ai tapé vite et ne me suis pas relu car je suis un peu fatigué et préssé d'aller me coucher.A bientôt, je me tiens à votre disposition pour plus d'éclaircissements si besoin.
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