20 Février 2008
« L’homme libre est celui qui aide l’autre à le devenir » Raphaël Doueb. Cette belle devise affichée sur le site de France Libertés par sa présidente m’a semblé une nouvelle fois étonnamment paradoxale en entendant cet après midi Danielle Mitterrand parler avec beaucoup de tendresse de Fidel Castro, au moment où il renonce à diriger Cuba après 50 années au pouvoir sans discontinuer. El commandante est un saint à la tête de la plus noble des croisades, la résistance à l’impérialisme américain. A partir de là, aucune des grilles d’évaluation habituelles du respect des droits de l’homme ne peut être utilisée. Le directeur du Monde diplomatique et fondateur d’Attac, Ignacio Ramonet, disait à peu près la même chose quelques instants plus tard. Il est l’auteur de « Fidel Castro : biografia a dos voces » paru en 2006. Je ne l’ai pas lu bien sûr, mais ça doit être au journalisme d’investigation ce que Léon Zitrone était à la critique des têtes couronnées. Moi c’est ça qui me glace, ce penchant secret pour l’oppression bien pensante. Cette fin alibi qui justifie que l’on s’en donne vraiment les moyens.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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