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Sur les routes des mondes de la pomme. (4)

Je suis privé de Festival du Film Francophone d’Angoulême cette année. L’Outlook Conference de Chicago a lieu pile poil au même moment. D’habitude ce congrès se tient plus tôt en août. Je me console pendant le vol avec le catalogue de films de l’American Airlines. Et c’est la vie du scénariste Dalton Trumbo que je saisis l’opportunité de faire défiler sur ma tablette.  Un nom que j’ai vu pour la première fois au générique du film « Johnny got his gun ». Seul film dont il était le réalisateur et tiré de son roman paru en 1939. Dalton Trumbo de Jay Roach, c’est l’histoire de ces années sombres du maccarthysme aux Etats Unis où le premier amendement de la constitution était bafoué dans les grandes largeurs. La suspicion de communisme et plus largement d’activités anti américaines valait inscription sur la liste noire. Mise à l’écart et mort sociale s’ensuivaient. A Hollywood ce ne sont pas les moins talentueux qui ont du payer le plus lourd à cette chasse aux sorcières. Scénariste de génie très productif, Dalton Trumbo doit s’exiler, travailler dans l’anonymat, sous de faux noms ou comme nègre jusqu’à ce qu’enfin il puisse être reconnu et revenir en pleine lumière. Ce à quoi ont fini par contribuer Otto Preminger avec Exodus ou Stanley Kubrick et principalement Kirk Douglas avec Spartacus. Dalton Trumbo est un bon film qui rappelle une fois de plus qu’il vaut mieux être solide, patient et avoir le caractère bien trempé quand on défend une juste cause que les contingences du moment font rejeter durement.

Il est toujours bien plus facile de savoir de quel côté il fallait être avec beaucoup de recul.  Les débats qui se tiennent aux Etats Unis aujourd’hui dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre sont rudes.  Comme ils le sont aussi en France. Et le risque est grand de sacrifier l’essentiel sous la pression des difficultés qu’il faut surmonter.

Aucun des candidats aux primaires à droite n’est Trump et c’est heureux. La qualité, la pertinence, la rigueur des analyses et des propositions qu’il faut lire et entendre promet une belle campagne utile pour le pays.

Avec ce périple qui m’éloigne quelques jours du tumulte qui commence, la distance ne se mesure pas qu’en kilomètres. Et elle est bien utile de temps en temps pour penser par soi-même.  Il sera alors temps au retour de m’engager tout entier dans la campagne  des primaires en même temps que celle des législatives de juin 2017.  

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À propos

Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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D
La qualité, la pertinence, la rigueur des analyses et des propositions qu’il faut lire et entendre promet une belle campagne utile pour le pays.<br /> <br /> Les mensonges et divagations sarkozystes en étant le pur reflet...
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A
"Aucun des candidats aux primaires à droite n’est Trump et c’est heureux"...Ce n'est pas ce que dit la presse étrangère et notamment la presse modérée Allemande.
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