18 Avril 2012
Vous savez mes chers lecteurs que je peux apprécier un auteur comme Jacques Attali, tant il réussit de brillantes analyses du temps présent et de décoiffantes mises en perspectives macroéconomiques. Pour autant, je me suis toujours dit qu’il ne fallait pas lui confier ses économies au brillantissime. Cette prudence remonte à 1981. J’avais lu le commentaire d’un investisseur américain qui avait rencontré Attali, alors conseiller de François Mitterrand, pour connaître ce que serait la politique économique si la gauche gagnait les élections. « Comment un type aussi intelligent peut-il dire autant de bêtises? » s’était étonné ce cartésien d’outre atlantique en entendant parler de nationalisations et autres joyeuses politiques de relances du moment.
Il y a deux jours, un aréopage « d’économistes » de renom a publié dans le Monde une tribune pour dire sa préférence pour la politique économique de François Hollande. Pas plus qu’à Attali, je n’ai envie de leur confier mes économies ou le redressement de la France.
J’ai eu le plaisir aujourd’hui de lire l’antidote à ces théories économiques en chaire sous la plume de Sophie de Menthon. Je vous mets les deux textes en lien et aussi un troisième qui fait bien plus autorité que celui des docteurs. Il s’agit d’une interview de Georges Soros qui ne peut pas laisser insensible. D’autant plus, qu’on le comprend quand il parle, lui.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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