19 Février 2007
Après une journée un brin fatigante j’avais une petite appréhension ce soir quant à ma capacité à rester éveillé pendant la séance du ciné-club si, comme cela est déjà arrivé, le film projeté s’avérait être un peu difficile. J’ai su dès les premières images de ce documentaire réalisé par Yamina Benguigui qui s’intitule « le plafond de verre, les défricheurs » qu’il y avait peu de risques que je perde courage. Le sujet traité est grave. A formation, compétence et diplôme équivalent les jeunes issus de l’immigration n’accèdent que très rarement encore à l’entretien d’embauche. Les témoignages sont précis, poignants, douloureux. Les premiers récits de ce documentaire expriment ce drame d’enfants qui après des études brillantes découvrent que leur diplôme est secondaire au regard de leur couleur de peau, leur origine et leur nom. Une sorte de plafond de verre invisible empêche d’accéder aux emplois correspondants aux compétences acquises. Il se compose de préjugés, de refus du risque, de la crainte de l’employeur d’être confronté à une situation qu’il ne saura pas gérer et qui lui vaudra peut-être en cas de refus de retenir le candidat d’être accusé de racisme. Face à cette situation nous avançons lentement. Le CV anonyme commence à être expérimenté mais il est rappelé que d’autres pays comme les Etats-Unis, le Royaume Uni ou le Canada plus libéraux (au sens politique du terme qui vise à garantir effectivement les droits des individus) que
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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