27 Juin 2006
J’ai fait la connaissance de Jean-Charles Galiacy, journaliste à Sud-Ouest la semaine dernière lors de l’assemblée générale de l’association Entreprendre en Sud Charente. J’ai immédiatement tenu à évoquer avec lui les commentaires que j’avais faits il y à quelques semaines dans « J’me fâche pas j’explique » au sujet de son article intitulé « De l’huile sur le feu via internet ». Il avait entendu parler de mes critiques mais n’avait pas lu précisément ce que j’avais écrit. Je suppose qu’après lecture il a du en référer aussitôt au chef départemental d’agence, Catherine Debray, puisque je viens de recevoir d’elle un courrier bien menaçant que je soumets à votre appréciation, mes chers lecteurs. J’ai revu depuis ce jeune et charmant journaliste par deux fois, lors de l’assemblée générale de l’Office de tourisme et lors de l’inauguration des relais assistantes maternelles. C’est classique, la sanction journalistique est tombée sur celui qui se permet de commenter le travail d’un journaliste et j’ai donc eu droit au silence radio et photo dans les deux articles consacrés à ces deux réunions. La déontologie a le dos large et donne quelquefois l’impression d’être une bonne couverture pour d’autres principes plus contestables selon lesquels la fin justifie les moyens. Ce courrier finalement tombe à pic et m’invite à faire part bientôt de mon analyse critique sur le traitement journalistique dont je fais l’objet depuis quelque temps déjà dans les colonnes de Sud Ouest. Une sorte de passage au banc d’essai de la déontologie réelle de Catherine Debray et de Mauricette Boutin.
Voilà in extenso le courrier que j’ai reçu hier :
Monsieur,
J’ai pris connaissance des propos que vous tenez sur votre blog, propos mettant en cause la déontologie de notre jeune confrère Jean-Charles Galiacy, journaliste professionnel appelé par la direction de Sud Ouest à remplacer la titulaire Mauricette Boutin dans ses fonctions.
J’ai saisi le directeur de la rédaction de Bordeaux de vos écrits publics.
Je tiens ici à vous indiquer que Sud Ouest juge ses (orthographe réelle du texte) attaques personnelles intolérables.
Il vous était d’ailleurs tout à fait possible de contacter le chef d’agence départemental de Sud Ouest en Charente, c'est-à-dire moi-même si quelques contre vérités avaient réellement été mentionnées dans l’article qui vous a déplu.
Je vous précise en outre qu’à la suite de plusieurs jugements rendus dernièrement, le contenu d’un blog est bien soumis à la loi protégeant les individus contre la diffamation. Si dans l’avenir, d’autres mises en causes nominatives de journalistes de notre titre devaient intervenir sur votre blog, Sud Ouest se verrait contraint d’y donner la suite appropriée.
Catherine Debray
Chef d’agence départemental.
Brrr…je tremble de peur.
Je suis arboriculteur, viticulteur et maire de Reignac. Mais aussi Président de l'Association Nationale Pommes Poires, membre de WAPA (World Apple and Pear Association) et secrétaire général d'Interfel.
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